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Publié le 03/05/2021 à 07:30
- 10 min -
Modifié le 14/05/2025
par
Léa G
Insérer un poème dans ses vœux de mariage peut être un bon moyen de ponctuer un discours plus personnel et lui insuffler ainsi une verve poétique qui ne manquera pas de charmer toute l’assemblée réunie à l’occasion de la cérémonie.
Faut-il encore trouver poèmes à son goût pour y parvenir, et force est de constater que cela peut s’avérer difficile. En effet, les anthologies poétiques sur l’amour ont tendance à recenser plus volontiers des amours malheureuses (issues de la grande tradition de l’amour courtois, puis du genre romantique) et celles sur le mariage ne seront pas tout à fait adaptées non plus, ces dernières évoquant souvent le mariage sous une forme réaliste sombre (avec des textes de Zola, Flaubert ou Maupassant qui dépeignent plutôt des mariages de raison que de passion, il va s’en dire).
Les sites web dédiés à la préparation d’un mariage s’avèrent être de meilleurs atouts pour ainsi trouver des poèmes d’amour à son doigt; mariages.net, zankyou.fr et tant d’autres pages dédiées proposent ainsi une sélection de poèmes et textes littéraires à insérer dans son discours. Mais les mêmes poèmes reviennent toujours, qu’il s’agisse des Amours de Ronsard, des Sonnetsde Shakespeare ou encore des magnifiques poèmes d’Éluard et d’Aragon. Des textes de qualité certes, mais qui manquent toutefois d’une certaine originalité.
Voilà pourquoi, nous avons décidé de vous concocter une petite sélection de 10 poèmes récoltés par nos soins, issus de la poésie classique comme contemporaine, française comme étrangère, qui, nous l’espérons, viendront compléter vos vœux de mariage avec élégance et originalité.
1 : Sans titre, de Sappho (environ 630-580 av. J.C.)
Rien n’est plus beau, dit l’un qu’une imposante armée. L’autre : rien n’est plus beau qu’une escadre en plein vent. Pour moi rien n’est plus beau que le cœur de l’aimée (…) Le doux bruit de tes pas, ton beau visage tendre, J’aimerais mieux le voir, j’aimerais mieux l’entendre Que le char du Grand Roi et sa garde d’honneur.
2 : L’escapade des Saisons, d’Andrée Chedid (1920-2011)
Je t’aimais Dans l’orage des sèves Je t’aime Sous l’ombrage des ans
Je t’aimais Aux jardins de l’aube Je t’aime Au déclin des jours
Je t’aimais Dans l’impatience solaire Je t’aime Dans la clémence du soir
Je t’aimais Dans l’éclair du verbe Je t’aime Dans l’estuaire des mots
Je t’aimais Dans les foucades du printemps Je t’aime Dans l’escapade des saisons
Je t’aimais Aux entrailles de la vie Je t’aime Aux portails du temps.
3 – XVII, de Pablo Neruda (1904-1973)
Je ne t’aime pas telle une rose de sel, topaze, œillets en flèche et propageant le feu : comme on aime de certaines choses obscures, c’est entre l’ombre et l’âme, en secret, que je t’aime.
Je t’aime comme la plante qui ne fleurit, qui porte en soi, cachée, la clarté de ses fleurs, et grâce à ton amour vit obscur en mon corps le parfum rassemblé qui monta de la terre.
Je t’aime sans savoir comment, ni quand, ni d’où, je t’aime sans détour, sans orgueil, sans problèmes : je t’aime ainsi, je ne sais aimer autrement, je t’aime ainsi, sans que je sois, sans que tu sois, si près que ta main sur ma poitrine est à moi, et si près que tes yeux se ferment quand je dors.
4 – Élégie, de Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859)
J’étais à toi peut-être avant de t’avoir vu. Ma vie, en se formant, fut promise à la tienne ; Ton nom m’en avertit par un trouble imprévu ; Ton âme s’y cachait pour éveiller la mienne. Je l’entendis un jour, et je perdis la voix ; Je l’écoutai longtemps, j’oubliai de répondre ; Mon être avec le tien venait de se confondre : Je crus qu’on m’appelait pour la première fois.
5 – Les premiers instants, de René Char (1907-1988)
Nous regardions couler devant nous l’eau grandissante. Elle effaçait d’un coup la montagne, se chassant de ses flancs maternels. Ce n’était pas un torrent qui s’offrait à son destin mais une bête ineffable dont nous devenions la parole et la substance. Elle nous tenait amoureux sur l’arc tout-puissant de son imagination. Quelle intervention eût pu nous contraindre ? La modicité quotidienne avait fui, le sang jeté était rendu à sa chaleur. Adoptés par l’ouvert, poncés jusqu’à l’invisible, nous étions une victoire qui ne prendrait jamais fin.
[…] Que nous ornions ou fassions le silence Que nous marchions ou que la nonchalance Tienne à l’envie nos membres allongés Que nos soupirs soient seulement songés L’un après l’autre, en même rêverie, Ou que l’un l’autre un baiser les marie, Soudain créé d’un mouvement commun, Nous sommes deux qui nous sentons comme UN Plus merveilleusement soi-même, que nous-mêmes, Et se redit : Je t’aime avec Tu m’aimes Et c’est un seul qui se dégage d’eux Sans plus savoir qui parle de ces deux.
7 – Tout le Whisky du Paradis, de Charles Bernstein (1950-…)
Pas pour tout le whisky du paradis Pas pour toutes les mouches du Vermont Pas pour toutes les larmes au sous-sol Pas pour un million de voyages sur Mars
Pas même si tu me payais en diamants Pas même si tu me payais en perles Pas même pour l’anneau à ton petit doigt Pas même si tu m’offrais tes boucles Pas pour tout le feu de l’enfer Pas pour tout le bleu du ciel Pas pour un empire à moi tout seul Pas même pour la paix de l’âme
Non jamais je ne cesserai de t’aimer Tant que mon cœur continuera de battre Et même après dans mes mots et mes chansons Je recommencerai une nouvelle fois à t’aimer
8 – Le vol de ma volonté, d’Elvira Sastre (1992-…)
[…] Et je crois que je t’aime réellement : parce que je n’ai pas besoin de toi, pourtant je ne veux pas que tu partes, car tu es la vérité sur toute ma vie et ton visage ressemble à une victoire sur la dalle qui m’entraîne, un baiser sur la fleur fanée de ma pierre tombale, parce que tu as bercé ma main pour écrire mes frayeurs de manière si douce qu’on aurait dit une caresse et au-delà de moi-même je n’ai plus peur, car tu m’as fait aimer ce en quoi j’avais cessé de croire et, alors que tu mérites un ciel et un nom de déesse, tu restes sur mes terres.
Tu restes sur mes terres, avec moi, elles s’apparentent à un paradis quand tu es là, une étoile en attente à la tombée du soir et un seul corps enlacé à lui-même quand tu me regardes, et ce n’est pas moi que tu vois, mais un continent à l’état de lave, un feu d’artifice et des rêves à réaliser chaque nuit. […]
Nos yeux parlent une autre langue qui ne s’apprend ni entre les gestes et la surface des choses, ni contre tous les murs où la peur se retient. Parfois on ne voit rien, mais cependant quelque chose rayonne dans la nuit.
Il faudrait atteindre au silence passé par les claires-voies de la fenêtre. Venir à toi. Couler mécaniquement ma tête dans l’anse de ton coude. Ce serait commencer cet instant minuscule qui caresse nos visages, la voix entre les mots.
Rien, alors, ne pourrait demeurer absolument perdu au milieu de la nuit.
10 – Tu ne m’as jamais rien dit… , d’Eugène Guillevic (1907-1997)
Tu ne m’as jamais dit ce que contient ton cœur, Tu ne m’as jamais dit ce que contient ton âme Tu ne m’as jamais dit ta soif de vrai bonheur Et pourtant je connais ton âme. [ …] Tu ne m’as rien conté, je te suis inconnu, Je ne te connais pas et j’ignore ta vie Et pourtant devant moi ton être est comme à nu Et je connais toute ta vie. […] Aussi si je te dis ce que contient mon cœur, Aussi si je te dis ce que contient mon âme, Aussi si je te dis ma soif de vrai bonheur, Ce sera la voix de ton âme.
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