Lyon les mystères : la ville sous la plume de l’écrivain
Publié le 30/01/2023 à 19:30 - 13 min - Modifié le 31/01/2023 par Gone en Bib
En 2022, un marchand d'art lyonnais acquiert un manuscrit de "Lyon les mystères" écrit de la main de Louis Aragon. Ce poème, écrit au printemps 1943 lors de son séjour à Lyon, évoque l'atmosphère de la ville sous l'Occupation. Il nous rappelle le rôle joué par la cité lyonnaise dans la vie intellectuelle de cette période, alors que plusieurs écrivains et éditeurs fuient la capitale pour poursuivre leur activité dans ce qui fut un temps la zone libre. C'est l'occasion de vous proposer quelques pistes de lecture pour redécouvrir Lyon dans les pas des écrivains d'hier et d'aujourd'hui.
Lyon les mystères : la ville occupée sous la plume d’Aragon
Le Progrès publiait le 24 décembre 2022 un article sur la trouvaille de Julien Paganetti, marchant d’art lyonnais : un manuscrit autographe d’Aragon sur lequel figure le poème Lyon-les-mystères. Il ne s’agit pas d’un inédit, puisque le poème a été publié en 1944 dans le recueil La Diane française, ni sans doute du manuscrit original (il n’est pas raturé), c’est cependant le seul manuscrit actuellement identifié de ce poème.
Il a du moins le mérite de faire re-découvrir aux Lyonnais ce qui serait, selon Le Progrès, “la seule poésie jamais écrite par Louis Aragon sur Lyon“, qui plonge son lecteur dans l’atmosphère lourde d’un printemps 1943 où le parfum des fleurs se heurte au vacarme inquiétant des raids aériens :
“(…)
Le rêve des graviers se meurt près des bordures
La glycine naissante expire son parfum
Tout se défait ici d’un sourire défunt
Le sommeil des lilas est trop lourd pour qu’il dure
(…) “
Le manuscrit est actuellement en vente pour la somme de 7500€. Une institution lyonnaise se positionnera-t-elle pour son acquisition ?
Voir le manuscrit et sa transcription sur le site de Julien Paganetti, Autographes des siècles : Louis ARAGON – Poème autographe – Lyon-les-mystères. 1943
Lire La Diane française d’Aragon à la bibliothèque municipale de Lyon (les éditions de 1965 et 2005 sont empruntables)
“Une fabuleuse trouvaille: le manuscrit du seul poème d’Aragon sur Lyon“ [article], in : Le Progrès, 24 décembre 2022 (consultable en intégralité sur Europresse )
À Lyon, l’incroyable découverte d’un poème manuscrit de Louis Aragon par un marchand d’art (francetvinfo.fr) [ressource en ligne], Odile Morain, France info, 03 janvier 2023
Louis Aragon et Elsa Triolet à Lyon
Le poème est écrit pendant le séjour lyonnais d’Elsa Triolet et de Louis Aragon sous l’Occupation allemande : suite à l’invasion de la zone libre par les Allemands, ils quittent Nice et le Sud pour vivre clandestinement à Lyon pendant 6 mois, du 31 décembre 1942 au 1er juillet 1943, sous le patronyme d’Andrieux *- nom du père naturel d’Aragon. Le couple est hébergé par René Tavernier (le père de Bertrand Tavernier), alors jeune directeur de la revue littéraire Confluences, au 4 rue Chambovet, dans le quartier de Montchat. La maison de la rue Chambovet, qui accueille également l’activité de la revue, est un lieu de rencontre pour nombre d’écrivains de passage à Lyon, dans un esprit de résistance littéraire et plus si affinités. René Tavernier fournit d’ailleurs à Aragon un certificat de travail en tant que secrétaire de rédaction à la revue Confluences. C’est l’occasion pour Aragon de continuer son œuvre de “contrebande poétique” et de participer activement à la vie de la revue.
René Tavernier partage ses souvenirs de cette période dans Les poètes de la revue Confluences, n°100-103 de la revue Poésie paru en 1982 :
” Pour retrouver ces souvenirs, récemment, je suis revenu sur cette colline de Montchat, où se trouvait, pendant les années de la guerre et de l’Occupation, la vaste et plaisante maison que j’avais louée, sise au milieu d’un assez grand jardin et dominant la ville de Lyon jusqu’aux hauteurs de Fourvière et la Croix-Rousse. C’est là que j’abritais Confluences, au second étage. A côté des « bureaux » de la revue, trois pièces et une salle de bains-cuisine, dans lesquelles vécurent Elsa Triolet et Aragon entre 1942 et 1943. De la grande terrasse, au même étage, la vue était superbe et nous regardâmes certains soirs d’été comme un spectacle, la lente descente des fusées lancées par les escadrilles alliées alors que les avions survolaient la ville avant de la bombarder. Le bruit des explosions terrorisait mon tout jeune fils. L’incendie de la mairie du 7ème arrondissement, place Jean Macé, me valut une dispute avec Elsa qui, Dieu sait pourquoi (l’envoie de me chercher noise) affirmait que le bâtiment n’avait pas brûlé ! (…)
Dans ma demeure de la rue Chambovet fut fondé le Comité national des écrivains (zone sud). Que d’agitations clandestines dans ce cadre. Que de visiteurs attendus ou non sonnèrent à la porte du jardin que je surveillais attentivement de la fenêtre de mon propre bureau : Clara Malraux avec sa petite fille, Georges Sadoul et Francis Ponge, la compagne du peintre Wals, Pierre Leyris, Pierre Grappin, le professeur Debré, tous deux commis-voyageurs de la Résistance, Albert Camus, le Père Bruckberger, René Leynaud, le doux libraire Sénart, Jean Thomas, Pierre et Genia Courtade (…) ” (p. 38)
“Travailler à Confluences avec , comme voisins, Aragon et Elsa, fut une expérience remarquable, une mine de grandes histoires et, il faut le reconnaître, de quelques bavures, négligeons les. Ce qu’il me faut dire ici, c’est la part que prit le grand écrivain dans cette entreprise ; il y publiait sous son nom et sous de multiples pseudonymes (Paul Wattelet, Georges Meyzargues) pour lesquels il s’était créé deux biographies correspondant au style des textes (…). La collaboration d’Aragon m’a valu des proses et des poèmes inoubliables dont “Il n’y a pas d’amour heureux” (p. 72-73)
Si Aragon s’empara peu de la ville dans ses écrits, René Tavernier note à propos d’Elsa Triolet (p. 76) :
“Elsa Triolet ressentit assez vite ce fameux mystère lyonnais sur lequel on a écrit bien des sottises. Je lui montrai les “traboules” de la Croix-Rousse et des quartiers Saint-Jean, elles l’enchantèrent, et l’écrivain songea aussitôt à les utiliser pour un roman !”.
Le recueil de nouvelles d’Elsa Triolet publié sous le titre Le premier accroc coûte deux cents francs, qui lui vaut le Goncourt en 1944, en est le témoin. Citons un extrait de la nouvelle La vie privée ou Alexis Slavsky qui fait écho au poème d’Aragon :
“Déjà le printemps était là et Lyon embaumait. Cette ville est comme une fille laide qui aurait des yeux magnifiques ou les plus beaux cheveux du monde : ces yeux n’arrangent rien, ils étonnent et attristent, ces beaux yeux inutiles…
Bien peu de villes ont les arbres que possède Lyon, et les parfums violents et suaves dans les rues de Lyon, au printemps, sont émouvants, comme la surprise de trouver une âme tendre et amoureuse chez un homme d’affaires endurci. Quand les arbres centenaires des jardins de Lyon, maintenus par la pierre des murs, comme le Rhône par celle des quais, se couvrent de pousses, de feuilles, quand les immenses acacias et tilleuls commencent à embaumer, quand les arbres fruitiers du côté de Montchat, de Bron se mettent à fleurir, plantés au milieu des potagers comme de grands bouquets adorables, donnant à cette banlieue de grande ville, avec ses maisons ouvrières et ses villas de pacotille, un vague air de paysage japonais, quand des masses de roses, de glaïeuls s’accrochent en franges odorantes à ces murs lyonnais sans relief ni couleur, alors Lyon devient émouvant comme cette fille sans beauté à laquelle on aurait prêté des bijoux trop beaux et qu’on aurait baigné de tous les parfums de France (…) “
Face au danger d’une arrestation, Louis Aragon et Elsa Triolet quittent Lyon pour la Drôme pendant l’été 1943 grâce au réseau des Résistants FTPF qui leur trouve un refuge à Saint-Donnat. Ils y continuent leurs activités d’écrivains engagés dans la Résistance : participation au journal clandestin Les Etoiles, lancement de La Drôme en armes…
Lyon se souvient
En juin 1980, le Festival international de Lyon (aujourd’hui Nuits de Fourvière) choisit Aragon comme invité d’honneur avec une programmation mettant en avant son œuvre poétique à l’occasion de trois concerts à l’auditorium Maurice Ravel, et Francisque Collomb reçoit le poète dans les salons de l’Hôtel de Ville afin de lui remettre la médaille de la ville, comme en témoignent les photographies du fonds Lyon Figaro visibles sur la base Photographes en Rhône-Alpes. Le programme du Festival international de Lyon de 1980 contient d’ailleurs une reproduction du poème Lyon les mystères (p. 15). L’année suivante est donnée au festival La messe d’Elsa, d’après un texte d’Aragon et une composition de Lino Leonardi. Un évènement important pour Aragon, puisqu’il écrit en février 1982 à Joannès Ambre, adjoint aux affaires culturelles de la ville, pour en acheter l’enregistrement “afin de ne pas laisser mourir ce qui est essentiel pour moi, vous le savez, le souvenir d’Elsa“. Une lettre reproduite dans l’article du Progrès du 25 décembre 1982 “Aragon, Lyon, la Résistance” paru suite à la mort de Louis Aragon. Un disque microsillon de la Messe d’Elsa est conservé à la Bibliothèque municipale de Lyon.
A Lyon, si la maison du 4 rue Chambovet a aujourd’hui disparu le quartier garde la mémoire de ce lieu : une première plaque inaugurée en avril 1993 rend hommage à René Tavernier et Louis Aragon. Une deuxième plaque en l’honneur d’Elsa Triolet est inaugurée le 9 mars 2019. Voir La Résistance et René Tavernier, Guichet du savoir, 15/02/2005, et Une plaque en l’honneur d’Elsa Triolet sur le site des amis de Louis Aragon et Elsa Triolet.
A lire, à voir, à entendre :
Autour de Louis Aragon et Elsa Triolet en Résistance :
Louis Aragon et Elsa Triolet en Résistance : novembre 1942-septembre 1944, Dieulefit, Lyon, Saint-Donat : actes du colloque de Romans-sur-Isère, 12-14 nov. 2004 [Livre] / publ. par la Société des amis de Louis Aragon et Elsa Triolet, 2004
“Louis Aragon, Elsa Triolet, Emmanuel Mounier dans la clandestinité”, dans Etudes drômoises ; No 7, octobre 2001 [Revue]
Elsa Triolet et Louis Aragon en Drôme des Collines : les FTPF Gaby Chevalier, Pierre Robert, Lucien Nivon et Claire Bret [Livre] / Michel Bret, éd. du Cosmogone, 2017
Louis Aragon sur le Musée de la Résistance en ligne [Ressource en ligne]
Elsa Triolet dans la Résistance : l’écriture et la vie [Ressource en ligne] / Marianne Delranc-Gaudric, 12 décembre 2011, en ligne sur le site de l’ERITA (Equipe de recherche interdisciplinaire Triolet/Aragon)
Une heure avec… Elsa Triolet [Ressource en ligne] Conférence-lectures par Anne Monteil-Bauer, comédienne ; Textes extraits de : Le premier accroc coûte 200 francs, Lettre à Lili Brick et Les Lettres françaises. Conférence à écouter sur le site web du CHRD.
Autour de la revue Confluences et de la presse sous l’Occupation :
Confluences [Revue] / Jacques Aubenque [puis] René Tavernier, directeur. Lyon : Confluences ; [puis] ; Paris : Confluences, 1941-1947. Collection consultable à la BM de Lyon
René Tavernier, “Une aventure : Confluences“, dans Les poètes de la revue Confluences : Poésie 1 ; n°100/103, 1982 [Revue], consultable à la BM de Lyon
“Confluences et autour de Confluences”, dans Littérature & Résistance : Lyon, 1940-1947 [Livre], Lyon : Jacques André éditeur, 2016, empruntable à la BM de Lyon
““Confluences” de l’intérieur : entretien avec Georges Lorris et Jean José Marchand” [Article] dans La Revue des revues ; N°28, 2000, p.48-73
Guerre et presse [Livre] / Marcel Ruby, L’Hermès, 1979, consultable à la BM de Lyon
Le Plomb, l’encre et la liberté [D.V.D.] / réal. de Jacques Mouriquand
La Drôme en armes [Revue] sur Gallica
La Drôme en armes, in : Bibliothèque de travail ; No 728, juin 1971, [Revue] à consulter à la BM de Lyon
Les lettres françaises et Les étoiles dans la clandestinité : 1942-1944, [Livre] présentées par François Eychart et Georges Aillaud, Le Cherche Midi, 2008, à consulter au CHRD
“Lyon capitale de la presse en zone libre (1940-1942)” [Article] /Paul Scherrer, dans le Bulletin municipal officiel de Lyon ; 21 avr. 1991, p.1-2
Autour des écrivains pendant la Résistance
Les écrivains français à Lyon pendant la Résistance [Livre] par Vincenzo Gattari, 2011, transcription du mémoire de fin de licence Langue étrangère, Université Bocconi de Milan, réalisé en 1957
La guerre des écrivains 1940-1953 [Livre] / Gisèle Sapiro, Fayard, 1999.
La Résistance et ses poètes : France 1940-1944 [Livre] / Pierre Seghers, Marabout, 1978
La grande espérance des poètes : 1940-1945 [Livre] / lettres choisies et présentées par Lucien Scheler… ; préface par Jean Lescure, Temps actuels, 1982
Poètes à Lyon au 20e siècle : anthologie et notes biographiques [Livre] / édités par Patrice Béghain, La Passe du vent, 2017
Lyon sous la plume des écrivains
En complément du recueil d’Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, voici deux romans dont l’action se passe à Lyon (entre autres) pendant l’occupation :
Le divertissement : chronique du temps ralenti [Livre] / François-René Daillie, Bordeaux : l’Escampette, 1996 :
Ce roman est analysé dans le livre Littérature & Résistance : Lyon, 1940-1947. Le double journal que tient un résistant d’événements déjà vieux de quatre semaines (la mort de Sylvie, qui l’a quitté au profit de son professeur à l’Université, à la suite du bombardement à Lyon du 26 mai 1944), et celui du présent, sans cesse talonné par les résurgences de son propre passé.
Résistance lyonnaise, j’écris ton nom [Livre] / Gabrielle Sauvillers
Comme dans un film, le récit entraîne le lecteur aux côtés de ces femmes et de ces hommes ordinaires qui ont engagé leur vie dans un combat pour la liberté, dans lequel l’écriture et les idées sont les seules armes. Poètes, journalistes, professeurs et étudiants en lettres, imprimeurs et typographes, mais aussi professeur de danse, artisan aveugle, polytechnicien, pasteur, cultivateur ou mère de famille, les personnages de cette fresque, d’abord esquissés, prennent corps à mesure que les réseaux s’organisent. Résistance lyonnaise, j’écris ton nom redonne vie à ces êtres de chair, dans l’intimité de leur pensée, de leur désir et de leurs actes.
Une sélection de recueils littéraires
Voyage à Lyon [Livre] / Stendhal, Mérimée, Alexandre Dumas et al. ; Pimientos, 2015
Edité dans la collection Récits et témoignages d’écrivains-voyageurs au XIXe siècle, la sélection propose un voyage dans le temps pour redécouvrir Lyon à travers les yeux des écrivains du siècle passé.
Le goût de Lyon [Livre] / textes choisis et présentés par Gilbert Vaudey ; mercure de France, 2004
Un voyage littéraire au coeur de Lyon à travers des extraits de romans, de journaux, de récits de voyage et de guides touristiques anciens d’auteurs de diverses époques. Ces textes sont accompagnés de commentaires sur les thèmes principaux qu’ils abordent et quelques pages sont consacrées à des informations pratiques.
Lyon, ville écrite : des lieux et des écrivains [Livre] / Azouz Begag, François Bon, Patrick Cahuzac [et al.] ; [préf. de Henry Chabert], Stock, 1997
La ville de Lyon change. Elle évolue, se détruit, se construit… Dans ce recueil, chacun des écrivains s’est emparé d’un lieu de la ville destiné à être transformé, et l’évoque sous la forme d’une nouvelle, d’une promenade, d’un poème d’une lettre, d’un récit autobiographique. En se succédant ou en se croisant à Bron, Lyon, Rillieux-la-Pape, Saint-Fons, Saint-Priest, Vaulx-en-Velin ou Villeurbanne, ils ont dessiné, sans le savoir, un espace urbain autre. Ceux qui ont vécu ou vivent dans ces villes rappellent alors ce qui reste de leur passé, et ce qui en a disparu, enfoui sous de nouvelles pierres.
Lyon a deux mille ans [Livre] / Martin Basse, Gilbert Tournier, Bernard Sarrazin, Combet-Descombes ; illustré par Batail, Bernard-Aldebert, Chartres, Touchagues, Ed. E. Girard, 1957
Sixième volume de la collection La voix des poètes, ce recueil a été réalisé à l’occasion du “deux millième anniversaire” de la ville de Lyon. “Une centaine de poètes et d’écrivains ont célébré Lyon rue par rue, quartier par quartier. L’arabesque de leurs signatures symbolise l’âme de notre prestigieuse cité”. Tout un programme !
Lyon, ses écrivains [Livre], Association Henri Calet : Editions Le Tout sur le Tout, 1984
Un recueil de 22 textes dont 16 inédits d’auteurs lyonnais du 20e siècle : Calaferte, Reverzy, Simeone, Grancher…
L’action se passe à Lyon !
Impossible de lister ici tous les romans qui utilisent le territoire lyonnais comme terrain de jeu. Mais vous pourrez en retrouver une sélection :
Auprès de la Documentation régionale , qui propose en salle de lecture une sélection d’environ 400 romans lyonnais.
Au catalogue de la bibliothèque : voir les romans dont l’action se passe à Lyon. Plus de 500 romans sont identifiés grâce à une note dans le résumé. On ne vous dira pas qu’ils sont tous bons… mais ils constituent une collection unique, qui s’enrichit année après année !
Voir aussi la recherche “Lyon dans la littérature” au catalogue de la BM de Lyon.
Pour aller plus loin :
Lyon tel qu’il s’écrit [Livre] : romanciers et essayistes lyonnais, 1860-1940 / Bernard Poche. Presses universitaires de Lyon, 1990
Y a-t-il un roman lyonnais ? [Livre] : une ville, objet ou sujet d’une écriture / Bernard Poche. Paris : l’Harmattan, 1998
* Le père d’Aragon, originaire des Dombes, a exercé une partie de sa carrière à Lyon :
Louis Andrieux, père naturel du poète Louis Aragon [Article en ligne], Le Progrès, 22 juillet 2011
Louis Andrieux et les deux Aragon : un aventurier du XIXe siècle [Livre] / Maurice Mouthier, Lyon, Aléas, 2007
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