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A redécouvrir

The ORGAN « Grab the gun » (2005)

- temps de lecture approximatif de 1 minutes 1 min - Modifié le 18/10/2021 par Luke Warm

The Organ, c’est un groupe 100% féminin de Vancouver à la trajectoire météorique : pas plus de vingt morceaux édités et un unique album devenu culte pour les initiés, jamais réédité depuis et dont le vinyle s’arrache à prix d’or.

Sorti à l’origine dans leur pays natal, Grab the gun sera au fil des mois distribué dans le monde entier, en 2005 en France par les bordelais de Talitres.

Les guitares cristallines ou acérées, la basse ronronnante et sombre rappelle la new wave des années 80 des Smiths (le titre « Steven Smith » évoque évidemment leur chanteur Morrissey), de Cure ou des Chameleons au service de morceaux accrocheurs et énergiques. Ce qui distingue The Organ de simples copistes, c’est d’abord l’orgue obsédant qui en font des cousines lointaines d’Electrelane (l’orgue Hammond remplaçant ici le farfisa de Verity Susman) mais surtout la charismatique et fragile chanteuse Katie Stetch.

Son chant désincarné comme détaché, sa présence captivante, ses textes mélancoliques évoquant la déception amoureuse, la recherche désespérée du bonheur, la misère sentimentale, la quête d’un sens à la vie contraste avec la fraîcheur de leur pop mélodique et fait de Grab the gun, un album unique, personnel, un condensé (10 titres, 30 mn) de romantisme noir qui marque durablement.

Formé en 2001, le groupe se séparera en 2006, fragilisé par un succès probablement peu compatible avec l’innocence et la sincérité de leur démarche, chacune retournant à un anonymat jamais troublé depuis.

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