A redécouvrir
Andy Warhol : les pochettes de disques 1949-1987
Publié le 10/09/2018 à 09:00
- 1 min -
Modifié le 03/09/2018
par
Luke Warm
Ses pochettes (surprises) de l’album éponyme du Velvet Underground & Nico et de « Sticky fingers » des Rolling Stones sont célèbres mais peu savent qu’Andy Warhol a réalisé durant toute sa carrière une cinquantaine de pochettes de disques.
La pochette de disque est le seul mode d’expression que Warhol ait investi tout au long de sa carrière, depuis son installation à New-York en 1949 et jusqu’à sa mort en 1987. Cette activité sera à la fois l’un de ses premières activités professionnelles, un terrain d’expérimentation mais aussi d’application de ses différentes techniques : buvard, sérigraphies, utilisation de photomatons… trouvant dans les caractéristiques de l’industrie phonographique une mise en application d’un concept qui lui est cher, la sérialisation, tout en restant un parfait condensé de son œuvre.
C’est ce que nous montre ce magnifique catalogue publié à l’occasion de l’exposition « Warhol live. La musique et la danse dans l’œuvre d’Andy Warhol » organisée par le musée des Beaux-Arts de Montréal du 25 septembre 2008 au 18 janvier 2009. Sont ainsi reproduites au format original la quasi-totalité de ses réalisations accompagnées d’un texte critique et explicatif des plus instructif qui nous montre les particularités et les apports d’Andy Warhol à l’illustration des pochettes : typographie discrète (voir absente), l’interactivité (la banane autocollante du Velvet Underground, la braguette des Rolling Stones ou les diapositives de John Cale), investissement de toutes les surfaces possibles (dos, gatefold…) tout en documentant en filigrane son propre parcours personnel (la Factory, ses amitiés, ses goûts musicaux…).
- Diana Ross “Silk”
- The Velvet Underground & Nico
- The Rolling Stones “Stinky fingers”
- John Cale “The academy in peril”
Ce catalogue a vu le jour grâce à Paul Maréchal, grand collectionneur des oeuvres dites éphémères du maître américain que vous pouvez retrouver jusqu’au 16 septembre 2018 au Musée de l’Imprimerie : Andy Warhol Ephemera.
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