Prendre le temps ?

La littérature à l’heure de l’anthropocène

- temps de lecture approximatif de 15 minutes 15 min - Modifié le 17/03/2023 par Yôzô-san

Face au déclin annoncé de notre planète, se sont les voix des scientifiques et des politiques que l'on entend le plus souvent. Et pourtant, ils ne sont pas les seuls à s'interroger sur notre devenir ou sur les actions à entreprendre. Romanciers et poètes aussi ont leur mot à dire...

Shipwreck
Shipwreck Copyright : rolandmey

Depuis quelques années déjà, chaque rentrée littéraire nous apporte son lot de romans autour de la question écologique. Agissant en observateurs, les auteurs ont toujours témoigné des angoisses et évolutions de leur temps à travers leurs textes. Si au XIXe siècle l’industrialisation a été au cœur de nombreux romans, c’est en toute logique que la littérature actuelle en aborde les conséquences. Changements climatiques, disparition des espèces, raréfaction des ressources ou plus simplement altération des paysages naturels sont ainsi devenus les sujets récurrents de nos lectures.

De l’anthropocène à l’anthropo-scène, chronique d’une fin annoncée

Dans ce cadre, un mot en particulier s’est imposé, celui d’anthropocène. Repris partout dans les médias, que recouvre-t’il vraiment ? Le terme lui-même est apparu au début des années 80 dans les travaux du botaniste Eugene F. Stoermer pour désigner l’impact des activités humaines sur la planète. Composé d’anthropo « homme » et de -cène « ère géologique » il désigne l’ère géologique actuelle. Pourquoi cette nouvelle ère ? Tout simplement parce que, comme l’expliquait l’océanologue et géochimiste Catherine Jeandel lors du Congrès géologique international du Cap en 2016, « l’homme est devenu une force telle qu’il modifie la planète ». Dans les faits, cela veut dire que l’empreinte industrielle humaine est devenue une réalité du point de vue de la stratigraphie, c’est-à-dire de l’étude des couches géologiques. Après l’holocène voilà donc venir l’Âge de l’homme.

Si le fait d’être effectivement entrés dans une période géologique marquée du sceau de l’humain ne fait pas vraiment de doute au niveau scientifique, en revanche il va tout autrement en ce qui concerne la datation de cette nouvelle ère.

Le lac Karachaï, un lac aussi beau qu’il est toxique. Ancien lieu de stockage d’éléments radioactifs, 30 minutes de baignade suffisent pour absorber des doses mortelles de radiations. Copyright : TihoeBezumie

De fait, selon que l’on interroge un paléoanthropologue, un chimiste, un zoologiste, un botaniste, un océanologue ou un météorologue, celle-ci sera différente. Pour certains, c’est la révolution industrielle du XIXe siècle qui fait foi avec son importante pollution due à la combustion du charbon et des hydrocarbures que l’on retrouve dans l’analyse des glaces. Pour d’autres cette ère aurait débuté au moment où l’homme a modifié les biotopes en domestiquant les animaux, en croisant les espèces ou en déplaçant des végétaux d’une zone géographique à une autre. Une partie de la communauté scientifique a quant à elle retenu la notion d’irréparabilité des écosystèmes pour dater le commencement de l’anthropocène, proposant dès lors la période allant de 1945 à 1960 comme entrée dans cette nouvelle ère à cause des retombées des bombes et essais nucléaires.

Le choix du mot lui-même semble aussi poser question. Certains lui préfèrent des termes alternatifs qui apportent des précisions en matière de temporalité, de responsabilité ou de conséquence. Ainsi on peut lui substituer les termes d’industrialocène, de capitalocène, d’occidentalocène voire même de molysmocène — qui signifie « Âge des déchets » car les archéologues du futur trouveront beaucoup plus de détritus que de restes humains — d’eremocène (Âge du silence ou de la solitude marqué par la disparition de nombreuses espèces animales conceptualisé par E.O. Wilson) ou de cosmozoïque pour désigner l’altération de l’espace sous l’effet de l’homme, notamment par les déchets satellitaires ou les micro-organismes extrêmophiles (capables de survivre ou de proliférer dans des conditions extrêmes) transportés par les engins spatiaux.

Au regard de ces querelles scientifiques, nous l’aurons compris, l’anthropocène peut donc revêtir bien des costumes et permettre d’aborder des sujets très variés. Une aubaine pour nos écrivains qui peuvent donc s’en saisir sous des angles toujours différents.

 

La fin du monde ou plutôt de l’oikos au sens de « maison que l’homme habite » est ainsi devenue théâtre littéraire et terreau créatif. Si le genre des films catastrophe mettant en scène la destruction de notre environnement existe au cinéma depuis une bonne trentaine d’années, cette même imagerie populaire faite de pollution atmosphérique, de fonte des glaces, de disparition des espèces ou de paysages ravagés par les changements climatiques se fait également de plus en plus présente au sein de la production littéraire. Alors qu’Hollywood recourt le plus souvent à des scenarios musclés dans lesquels un héros qui a tenté en vain de prévenir les autorités compétentes va devoir lutter seul pour sauver ses proches d’un péril naturel aussi imminent que spectaculaire, la littérature contemporaine se fait quant à elle le lieu de la réflexion et du constat. Là où le cinéma répond à l’urgence écologique par l’action, la littérature temporise, offre un espace hors du temps.

Confrontés à l’anthropocène, bon nombre de romanciers américains tels Jean Hegland avec Dans la forêt, Terry Tempest Williams avec Refuge, Pete Fromm avec Le nom des étoiles ou Indian Creek, Wallace Stegner avec Lettres pour le monde sauvage ou encore John McPhee avec Rencontres avec l’Archidruide en dignes héritiers de Thoreau et du nature writing, mettent en scène une nature sauvage demeurant majestueuse bien qu’impactée par l’homme et au sein de laquelle l’individu n’est finalement que peu de chose, ayant même tendance à s’effacer devant elle. Les romans et nouvelles de l’Américain Rick Bass en sont un parfait exemple. Avec une écriture extrêmement poétique laissant une place importante à la description, Rick Bass raconte son Montana d’adoption, et chante la lente agonie de ses forêts et de ses cours d’eau. Chez Bass, la nature elle-même est le personnage principal et le narrateur n’est là que pour rendre compte de sa beauté et de sa force. En faisant advenir le poétique, il lutte contre une fin annoncée, fige ces paysages qu’il aime tant dans l’ambre, et leur fait accéder à l’immortalité. Là où la science arrive trop tard, le poète peut encore tout sauver. Ainsi, Le livre de Yaak, Le journal des cinq saisons ou Winter sont autant d’instantanés à travers lesquels il préserve grizzlis, loups, torrents tumultueux et plaines verdoyantes d’une extinction qu’il sait inévitable.

 

Du côté des auteurs français, on préférera là aussi le plus souvent aborder le sujet sans faire basculer le roman du côté de l’ouvrage militant qui cherche à convaincre le lecteur de s’engager pour la cause écologique. Ainsi, en observant la production littéraire française autour de l’anthropocène, on se rend compte que les ouvrages dits de littérature générale proposent le plus souvent un état des lieux du déclin de notre planète. En effet dans la majorité narrateurs et auteurs sont dans une posture d’observation de la crise écologique actuelle.

Photo d'un manchot sur la banquise

Le manchot si cher à Joël Baqué

Et c’est bien la notion d’actualité qui compte dans cette littérature française de l’anthropocène. Quand face à la crise les américains se réfugient dans une certaine nostalgie tentant s’accrocher à cette la beauté des grands espaces en train de disparaître, les français sont en revanche dans un présent écologique fait de destruction. Dans Fukushima : récit d’un désastre Michaël Ferrier revient ainsi sur le tsunami et la catastrophe nucléaire japonaise qui en a découlé. Il raconte la violence de cette vague implacable, l’incrédulité et l’hébétude de la population et donne la parole à ceux qu’il appelle les « réfugiés du nucléaires » dépités face à la complaisance des autorités avec un lobby du nucléaire qui clame qu’« on peut très bien vivre dans des zones contaminées ». De son côté, avec La fonte des glaces, roman cocasse aux allures de conte, Joël Baqué met ironiquement en parallèle une faune qui se meurt (les manchots empereurs en l’occurrence) du fait des actions humaines, et un ex-charcutier qui sous l’effet des médias devient le porte-parole de la cause animale et climatique. Chez Éric Chevillard, la question écologique passera, elle, par le prisme de l’absurde. Sans l’orang-outan met en scène son personnage fétiche, Albert Moindre, devenu pour l’occasion gardien de zoo. Quand Bagus et Mina, les deux derniers représentants de leur espèce meurent à cause d’un simple rhume, l’équilibre écologique est définitivement rompu. Le monde vacille, la société s’effondre et l’homme fidèle à lui-même, trop intéressé par sa propre personne, pleure cette perte sans rien changer à ses habitudes.

Outre le fait de s’ancrer dans ces problématiques actuelles, il est intéressant de voir qu’à l’opposé de leurs confrères américains chez lesquels le sujet disparaît, les romanciers français replacent l’individu au centre de cette question écologique. Il ne s’agit pas seulement de mettre en avant le rôle de l’homme dans cette dégradation, mais aussi d’interroger l’impact de celle-ci sur ses relations sociales et sur la façon dont l’homme habite la terre, car habiter une planète promise à une mort certaine n’est pas la même chose qu’habiter une planète verdoyante et en bonne santé. C’est d’ailleurs l’un des thèmes récurrents de l’œuvre d’Antoine Volodine pour qui le monde contemporain n’est compréhensible qu’en s’intéressant aux crises politiques, sociales et écologiques.

 

En se saisissant de cette angoisse écologique contemporaine les romanciers la transmuent, l’élèvent et donnent naissance à un nouvel imaginaire, celui de « l’après ». Par ce travail de prise de distance, ces romans, bien qu’abordant la crise écologique actuelle, relèvent plus d’une sorte de littérature environnementale que d’une éco-fiction au sens d’une littérature activiste. Arbre, Tangle, Sauvage, Des Forêts, NatureDe fait, les auteurs qui vont faire preuve d’un véritable prosélytisme dans leurs textes comme Jonathan Safran Foer avec L’avenir de la planète commence dans notre assiette, Richard Powers avec L’arbre monde (récompensé par le Grand prix de littérature américaine 2018 et le Pulitzer 2019) ou La guérilla des animaux de Camille Brunel (Grand prix SGDL 2019) se font assez rares. De la même manière, ce n’est pas forcément parce qu’un écrivain parle d’écologie dans son œuvre qu’il est lui-même défenseur de la cause environnementale, ou que son roman aura pour objectif de faire adhérer le lecteur à cette cause. Ruth Ozeki, dont certains textes abordent frontalement la question écologique explique par exemple qu’à ses yeux un ouvrage qui se fixerait un objectif tel aurait bien du mal à être un objet littéraire, à faire surgir le poétique et qu’il n’est pas question pour elle de convaincre le lecteur de quoi que ce soit. Par l’écriture, c’est elle-même qu’elle interroge, et elle conçoit dès lors ses romans comme des espaces de questionnement intime qu’elle ouvre ensuite au public afin que chacun puisse à son tour sonder son esprit et trouver sa propre vérité.

De fait l’écocritique, mouvement apparu dans les années 90 avec pour objet l’analyse du rapport entre littérature et environnement, montre que ce n’est pas tant dans la littérature générale que va se trouver la véritable éco-fiction, mais du côté des « mauvais genres ». À la différence de la littérature blanche (c’est-à-dire ne relevant pas d’une littérature de genre) qui traite du passé et du présent de l’anthropocène, polar et science-fiction déplacent la réflexion vers l’après.

 

Les « mauvais genres » pour réinventer le monde

Polar écologique, thriller environnemental, ou encore polar vert, les appellations fleurissent pour désigner cette nouvelle branche du roman policier s’attachant aux problèmes écologiques actuels. Nouvelle ? Pas tant que ça en fait. Dès que l’on creuse un peu le sujet, un même nom apparait partout, celui d’Edward Abbey. Né en 1927 et mort en 1989, Edward Abbey est celui qui a amené l’activiste écologique au sein de la littérature. Rien que ça. Avec Le gang de la clef à molette (1975), chef d’œuvre incontournable de la littérature américaine, il couche sur papier son engagement radical pour une lutte écologique. On y suit les aventures déjantées et rageuses d’un groupe de citoyens lambda d’horizons différents (mormon, chirurgien, vétéran, etc) qui, armés de simples clefs à molette, vont partir en guerre contre ceux qui défigurent leur désert. Au programme : destruction de pont, de voies ferrées ou de matériel industriel. Loin du contemplatif Thoreau, Abbey prône l’action et plus particulièrement le sabotage industriel pour se réapproprier la nature. Son roman sera d’ailleurs à l’origine de la création du groupe d’action environnementale Earth First ! et son titre original The Monkey Wrench Gang a donné l’expression « monkey wrencher » qui signifie saboteur écologique. À sa suite, de nombreux auteurs se sont engouffrés dans la brèche avec à chaque fois si ce n’est leur propre engagement, la mise en avant de la nécessité d’agir. De fait, l’activisme écologique est au cœur de bien des romans policiers parmi lesquels Le zoo de Mengele de Gert Nygardshaug, Le parfum d’Adam de Jean-Christophe Rufin, La ligne des rats de Sylvain Forge ou encore La mort au fond du canyon de C.J. Box pour n’en citer que quelques-uns. L’autre façon dont le polar intervient dans cette lutte environnementale, c’est par des textes extrêmement documentés qui font parfois penser à du journalisme d’investigation. Par ce biais, les auteurs mettent en lumière la surexploitation des ressources naturelles par de grosses corporations et les manœuvres pas toujours très légales qu’elles utilisent pour parvenir à leurs fins. Ainsi dans Vostok Jean-Hugues Oppel s’attaque aux sociétés d’exploitation des minerais rares utilisés pour la hi-tech qui s’établissent en Afrique à coups de pots de vin, polluent les sols et les eaux et perdurent avec l’esclavage moderne, tandis que Stan Jones s’intéressera à l’extraction du cuivre en Alaska dans L’homme qui tue les gens ou que Pascal Dessaint se penchera sur la corruption autour d’un projet de stockage de matières dangereuses au cœur d’une zone abritant une espèce rare de libellules dans Un homme doit mourir. On le voit bien, le roman policier est dans la réaction, il interroge sur l’action à entreprendre et met en scène des individus qui entrent en lutte contre la catastrophe écologique.

De son côté, face à l’anthropocène la science-fiction est dans la recherche d’alternatives. Avec le développement d’utopies Couverture du roman Ecotopia d'Ernest Callenbach pour les 40 ans de sa publication vertes, elle intervient comme une sorte de vivier d’exploration des possibles. Non contrainte par les règles de faisabilité ou les limitations techniques d’aujourd’hui elle nourrit l’imagination des scientifiques et des générations futures. Publié en 1975, Ecotopia d’Ernest Callenbach sera le premier roman de ce genre. En mettant en scène des états américains ayant fait sécession pour adopter un mode de vie résolument vert, loin de nous servir un récit d’anticipation pessimiste Callenbach réfléchit à des solutions et signe un roman offrant une issue positive à notre problème écologique. Il est d’ailleurs intéressant de voir qu’une bonne partie de ses propositions, qui en ont sans doute fait sourire plus d’un en 1975, sont aujourd’hui d’actualité comme le recyclage ou la décentralisation. Pour reprendre l’expression de Paul Ricœur, les utopies sont « un exercice d’imagination pour penser autrement », elles réfléchissent à d’autres options, mais surtout, et c’est là peut-être là l’essentiel comme l’explique Yannick Rumpala dans Littérature à potentiel heuristique pour temps incertains elles redonnent espoir là où les discours scientifiques se font souvent défaitistes. Parmi ces pourvoyeurs d’espoir on peut notamment citer le mouvement solarpunk né au Brésil en 2008 et encore peu connu en France. Sous-genre de la fiction spéculative, le solarpunk est une SF positiviste qui se concentre sur les problèmes de pollution, d’énergies et de réchauffement climatique avec une esthétique végétale assez proche de l’art nouveau. Ses représentants (parmi lesquels figurent Daniel José Older, James Tiptree, Romeu Martins, Lavie Tidhar, ou encore Kristine Ong Muslim) mettent en avant dans leurs écrits des solutions à la fois simples et abordables appartenant souvent à la green tech et à la low tech, prônant le recyclage et la réparation, l’autonomie alimentaire, l’organisation d’éco-villages et bien évidemment le développement des énergies renouvelables. À l’opposé du solarpunk, la hard-science et le cyberpunk proposent également des alternatives pour l’après.

Projection de la planète mars en cours de terraformation

Mars en cours de terraformation. Qui sait, demain peut-être ? Copyright : Tumisu

Ces courants qui s’enracinent le plus souvent dans un monde scientifiquement très avancé qui n’a pas su arrêter la catastrophe environnementale cherchent quant à eux la solution dans les nouvelles technologies. Face à une terre devenue inhospitalière, deux voies possibles : la fuite ou l’adaptation. La fuite passe alors par la recherche d’un nouvel espace habitable, ou par la terraformation. Introduite par Olaf Stapledon en 1930 dans Les Derniers et les Premiers la terraformation consiste en la modification radicale d’une planète pour la rendre propice à la vie humaine. Devenue une thématique incontournable de la SF, elle est par exemple au centre de la saga Dune de Frank Herbert et connait un de ses plus bel exemple sous la plume de Kim Stanley Robinson avec sa Trilogie Martienne. Et s’i l’homme décide de rester sur cette terre à bout de souffle, la SF lui propose le recours au transhumanisme pour s’adapter. Installations de filtres sur nos poumons pour supporter la pollution atmosphérique, de régulateurs thermiques pour les périodes de canicule ou les hivers nucléaires, injections de nanites réparant au fur et à mesure les dégâts causés sur nos organismes, ou plus simplement pilules antiradiations et modifications génétiques sont au programme des grands textes du cyberpunk. Dès lors, l’homme peut continuer sa ruée vers le profit sur une terre quasi inhabitable, souvent vidée de toute autres créatures au point de devoir les remplacer par des androïdes comme dans Blade Runner.

 

Avec la littérature les grands espaces perdurent et une écopoétique apparaît permettant de transcender l’inquiétude générée par la catastrophe elle-même. À Chateaubriand qui écrivait « les forêts précèdent les hommes, les déserts les suivent » on peut donc opposer J.F.K. qui déclarait « Les problèmes du monde ne peuvent être résolus par des sceptiques ou des cyniques dont les horizons se limitent aux réalités évidentes. Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé » et espérer trouver dans les « mauvais genres » l’antidote à notre mal.

 

 

Pour aller plus loin sur ce sujet:

La signature stratigraphique de l’Anthropocène par Pierre Fluck

Voyage dans l’anthropocène par Laurent Carpentier et Claude Lorius

L’idéologie et l’utopie : deux expressions de l’imaginaire social par Paul Ricœur, in Autres Temps, vol. 2, n° 1, 1984.

Utopies et dystopies écologiques par Jean-Paul Deléage, in Écologie & politique 2008/3 (N°37)

Écocritique et «ecocriticism». Repenser le personnage écologique par Stéphanie Posthumus, in La pensée écologique et l’espace littéraire, Cahier Figura vol. 36, Université du Québec à Montréal, 2014

La pensée écologique et l’espace littéraire par David, Sylvain et Vadean, Mirella, in La pensée écologique et l’espace littéraire, Cahier Figura vol. 36, Université du Québec à Montréal, 2014

La pensée écologique en littérature. De l’imagerie à l’imaginaire de la crise environnementale par Anaïs Boulard, in La pensée écologique et l’espace littéraire, Cahier Figura vol. 36, Université du Québec à Montréal, 2014

Littérature à potentiel heuristique pour temps incertains : la science-fiction comme support de réflexion et de production de connaissances par Yannick Rumpala, in Methodos. Savoirs et textes, n° 15, 2015.

Les dépossédés par Ursula K LeGuin

Sept secondes pour devenir un aigle par Thomas Day

Le retour du gang de la clef à molette par Edward Abbey

 

… et quelques textes non traduits en français à ce jour pour les anglophones :

All over creation par Ruth Ozeki (non traduit en français à ce jour)

My year of meats par Ruth Ozeki (non traduit en français à ce jour)

Interview de Ruth Ozeki par Catherine Meeks pour l’ASLE (Association for the Study of Literature and Environment)

Solarpunk: Ecological and Fantastical Stories in a Sustainable World, avec des textes de Gerson Lodi-Ribeiro, Carlos Orsi, Telmo Marçal, Romeu Martins, Antonio Luiz M. C. Costa… (non traduit en français à ce jour)

Sunvault: Stories of Solarpunk and Eco-Speculation, avec des textes de Jess Barber, Santiago Belluco, Lisa M. Bradley, José M. Jimenez, Chloe N. Clark… (non traduit en français à ce jour)

 

Cet article fait partie du dossier Prendre le temps ?.

Partager cet article