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L’économiste et l’écrivain : frères ennemis ?

Alternatives Economiques

Qui, de l'économiste ou de l'écrivain, représente le mieux la réalité économique ?

Les débuts du capitalisme coïncident à la fois avec l’émergence de la discipline économique et l’éclosion du roman moderne. C’est là la mise en scène d’individus ordinaires qui tentent d’améliorer leur condition : Robinson, le célèbre naufragé de Daniel Defoe, devient l’homo œconomicus par excellence, le modèle économique tant de fois analysé. Les romans de Balzac fourmillent alors de détails économiques tandis que Zola décrit les rouages de la domination capitaliste. Littérature et économie sont intiment liés.

Alors qu’un français sur deux déclare ne pas s’intéresser à l’économie, la littérature peut-elle faire figure de porte d’entrée à la science économique ? L’écrivain prophétique, capable de débusquer les « signaux faibles » de la réalité, doit-il devenir un conseiller privilégié du prince ?

Ce sont ces questions que posent le numéro de L’économie politique du mois de juillet, la revue éditée par Alternatives Economiques.

En analysant les liens entre les frères ennemis – représentation de l’économie dans les œuvres littéraires, économie de la littérature et les économistes envisagés comme littérateurs – la revue explore les frontières des deux disciplines, entre vulgarisation et réflexion scientifique : la rhétorique économique contemporaine peut-elle être débusquée par l’écrivain ?

Des auteurs de polar à Gil Scott-Heron, de Houellebecq à Piketty, la consultation de ce numéro estival fera office de lecture originale, de curiosité. Saviez-vous, par exemple, qu’on avait décrit le naufrage du Titan dans un roman de gare en 1898, 14 ans avant le Titanic ?

Voir dans le catalogue de la BML

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