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La Nanomédecine au choeur de la Symphonie du Nanomonde

- temps de lecture approximatif de 4 minutes 4 min - Modifié le 30/09/2022 par Admin linflux

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Un « nano-engouement » s’est emparé du monde de la recherche. De séminaires en congrès, de publications en brevets, ce préfixe « nano » s’infiltre partout : nano-objets, nanoparticules, nanotubes, nanomatériaux, nanoélectronique, nanobiotechnologies, nanomédecine, etc… Concrètement, nano fait référence au milliardième de mètre. L’unité de mesure pour exprimer cette dimension infinitésimale s’appelle le nanomètre. Donc un nanomètre est 30 000 fois plus fin que l’épaisseur d’un cheveu et 100 fois plus petit que la molécule d’ADN. Les nanotechnologies permettent d’agir sur la matière de l’intérieur, de modifier sa structure en intervenant sur la disposition des atomes qui la composent. L’utilisation des nanotechnologies ouvre une voie pleine de promesses dans le domaine de la santé : implants, ingéniérie tissulaire, traitement thermique ciblé des tumeurs, neuroprothèses, fabrications de valves cardiaques, nanopompes pour diabétiques… la Nanomédecine est née.
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Vue par microscopie à force atomique d’une membrane plasmique et de protéines.
© H. Oberleithner, University of Münster

Les premières victoires de la Nanomédecine,
article de Ca m’intéresse n°302, d’avril 2006, rédigé par Frederika Van Ingen.

Une thérapie utilisant des nanoparticules à base de fer a permis la destruction totale d’une tumeur cancéreuse. Comment ?

Grâce à une technique, développée par le Dr Andreas Jordan de l’hôpital de la Charité à Berlin, qui consiste à introduire dans la tumeur, via un très fin cathéter, des particules d’oxyde de fer de 15 nanomètres, enrobées de lipides et de protéines. Ensuite les malades sont soumis à un champ magnétique qui fait vibrer les particules 100 000 fois par seconde. La température des cellules cancéreuses dépasse rapidement 43°C, elles sont détruites de l’intérieur. Puis les débris cellulaires sont « digérés » naturellement par les cellules macrophages. Les nanoparticules se retrouvent alors dans la rate, avant d’être éliminées, progressivement semble-t-il, par l’organisme.

Médecine : Agir au milliardième
Les nanobiotechnologies consacrées à la médecine et à la pharmacie connaissent actuellement de grands progrès dans trois domaines principalement : le diagnostic, les soins et la médecine régénératrice. Trois enjeux majeurs de santé publique dans un contexte de vieillissement général de la population et de dépenses de santé galopantes.

Diagnostic et thérapie : la révolution des nanotechnologies,
par Patrick Couvreur et Jean-Claude Mounolou.

Depuis le début du siècle, l’exploration de l’infiniment petit est l’objet d’un extraordinaire développement des connaissances et d’investissements financiers considérables. La biologie et la santé occupent dans ce mouvement une position-clé. Voici un éclairage sur les perspectives ouvertes par le « monde nano » dans le domaine du diagnostic médical et de la thérapeutique.




Nanosciences et progrès médical,
rédigé par Jean-Louis Lorrain et Daniel Raoul, Sénateurs.

Ce rapport étudie les nanobiotechnologies, spécialement consacrées à la médecine et à la pharmacie, estimant qu’elles vont prendre une part importante dans l’essor du progrès médical. Il présente les enjeux économiques, les aspects socio-culturels et socio-économiques, souhaite que les financements des pouvoirs publics soient à la hauteur de l’enjeu stratégique et que les aspects éthiques soient pris en compte.

Vénérée par les uns, cette révolution technologique suscite des craintes, parfois même des oppositions farouches, à la mesure des potentialités prêtées aux nanosciences !


{{Les nanotechnologies, espoir, menace ou mirage ?}}
,
par Yan de Kerorguen.

Une révolution technologique se prépare, discrètement. Ces nanotechnologies, pressenties par quelques savants depuis des décennies, sont en train d’exploser.

De quoi s’agit-il exactement ? Quel impact sur la vie quotidienne ? Quels risques pour la société ? Et si tout cela n’était que du marketing ?…


{{Les nano-technologies doivent-elles nous faire peur ?}}

par L. Laurent et JC Petit.

Tout d’abord qu’appelle-t-on « nanotechnologies » ? Pourquoi en dit-on le plus grand bien… ou le plus grand mal ? Quels enjeux leur sont associés ? Quels risques ont d’ores et déjà été identifiés ? Comment concilier les progrès qu’elles recèlent avec les attentes de notre société ?


Nanotechnologies : entre incertitudes et responsabilités,
par Dorothée Benoit Browaeys

Sous la pression de la multitude d’applications envisagées pour les nanotechnologies et les nanomatériaux, la tendance n’est-elle pas à sous-estimer les risques potentiels de ces nouveautés extraordinaires ?

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