Mesmer et les somnambules magnétiques
Publié le 19/08/2024 à 07:10 - 17 min - Modifié le 15/08/2024 par Y. E.
À l’orée du XIXe siècle, alors que la démarche empirique se développe, notamment sous l’impulsion des sociétés savantes, un médecin viennois promeut une théorie iconoclaste qui prétend soigner de nombreuses maladies par l’action d’un fluide universel jusque-là inconnu. Les travaux de Franz Anton Mesmer, connus sous le nom de magnétisme animal, vont faire l’objet de nombreuses controverses, et bien qu’elle se soit finalement avérée erronée, sa théorie va être à l’origine de nombreux questionnements sur des phénomènes que la science peine encore à saisir, pour finalement bouleverser profondément les conceptions de la psyché humaine.
Les débuts du mesmérisme
Avant de “découvrir” le magnétisme animal, Franz Anton Mesmer, un médecin viennois, soutient en 1766 une thèse dans laquelle il cherche à étudier l’influence des astres sur la santé des hommes. Mais, se défendant de l’aborder sous l’angle de l’astrologie, qui est déjà largement déconsidérée dans les milieux scientifiques et médicaux de l’époque, il entend se placer dans la continuité de Newton, et mobiliser une approche « physico-médicale ».
Les prémices d’une “découverte”
Il part du principe que la gravité exerce une influence sur l’ensemble des corps physiques, et qu’il ne saurait en être autrement des corps vivants. Après un long exposé sur l’étude des planètes et leur attraction mutuelle, il aborde donc la question des marées atmosphériques, avant de développer le point qui fait l’originalité de sa thèse, décrivant ce qu’il nomme « gravité animale ». Selon lui, à l’image des marées maritimes, l’influence gravitationnelle serait responsable de marées dans le corps humain. Il étaye son hypothèse par des « histoires de maladies » censées prouver les effets de la lune et du soleil sur la santé.
Premiers traitements
Au cours des années suivantes, Mesmer est pleinement inclus dans le monde médical viennois. Il poursuit ses recherches tout en traitant des malades avec les différentes techniques de l’époque. Le moment fondateur du magnétisme animal est constitué par la cure d’une certaine Franzl, qui semble lui avoir été apportée par son ami Mozart. Elle est atteinte d’un mal qui résiste aux traitements habituels. Il décide donc d’avoir recours à une technique nouvelle à l’époque, qui repose sur l’imposition d’aimants à divers endroits du corps.
Après une première tentative qui reste vaine, il récidive le 28 juillet 1774. Cette tentative, au cours de laquelle il met en œuvre des aimants spécialement fabriqués, donne des résultats spectaculaires. Dès ceux-ci posés, la jeune femme entre en transe convulsive et décrit des sensations extraordinaires. Malgré plusieurs rechutes, celle-ci semble être définitivement guérie après quelques mois de traitement. De la gravitation animale, Mesmer est donc passé au magnétisme animal, terme qu’il utilise pour la première fois en janvier 1775.
Il semblerait que ce soit également à ce moment qu’il développe un élément, présent en filigrane dans sa thèse mais qui deviendra central dans sa doctrine, le fluide universel. Marqué par les conceptions qui prévalent alors dans l’enseignement jésuite, Mesmer peine à conceptualiser la gravitation comme un phénomène d’action à distance. Il envisage plutôt un monde plein, tout entier baigné par un fluide subtil reliant l’homme aux règnes végétaux et animaux, mais aussi à l’ensemble du monde extraterrestre. Sa répartition et sa circulation harmonieuses seraient essentielles à la santé mentale et physique. Il s’emploie donc, au cours de cures spectaculaires, à corriger les perturbations qui affectent ce supposé fluide.
Gloire et controverses à Paris
Ses succès revendiqués suscitent la controverse à Vienne, et plusieurs scandales l’incitent à quitter l’Autriche pour s’installer à Paris en février 1778. Dès son arrivée, Il est épaulé d’abord par Charles Nicolas Deslon, un médecin de la faculté qui deviendra un disciple enthousiaste puis un concurrent féroce. Il multiplie les tentatives pour faire reconnaitre sa doctrine par les autorités scientifiques. Mais tant auprès de l’Académie des sciences que de la Société royale de médecine, celles-ci resteront vaines. Toutefois, avec la parution en 1779 de son Mémoire sur la découverte du magnétisme animal, sa méthode suscitera curiosité et enthousiasme du public de la haute société, attirant à lui un nombre croissant de patients. Après quelques tâtonnements, il mettra au point la méthode qui sera sa marque de fabrique, au cours de laquelle les participants se réunissent autour d’un baquet rempli d’eau et de matériaux magnétiques. Ils tiennent des barres métalliques qui plongent dans celui-ci, et sont reliés ensemble par une corde afin de faire circuler le fluide. Ces derniers lui apporteront temporairement fortune et protection politique, jusqu’à tomber là aussi en disgrâce.
En 1784, deux enquêtes ordonnées par le gouvernement prononcent une condamnation sans appel de sa doctrine : le fluide magnétique n’existe pas, ses prétendus effets sur les malades sont dus à leur imagination. De surcroit, les traitements magnétiques seraient néfastes à la santé et porteraient atteinte aux bonnes mœurs. Cette condamnation, si elle ne met pas un terme aux recherches sur le magnétisme animal, est par contre accompagnée d’une campagne de propagande, soutenue en sous-main par le pouvoir royal. C’est celle-ci, finalement, qui gravera dans l’historiographie l’image d’un Mesmer charlatan, promouvant une doctrine basée sur la tromperie et l’illusion.
Le magnétisme se répand
Dans le même temps Mesmer, qui veillait jusque-là à protéger jalousement sa doctrine, va perdre définitivement le contrôle de sa découverte. En effet, d’abord réticent à en partager les secrets, il se résout finalement en 1783 à créer une société visant à diffuser la doctrine du magnétisme animal, peut être face aux difficultés rencontrées dans ses démarche auprès des autorités. Cette « Société de l’harmonie », malgré le prix élevé de la souscription, voit en quelque mois plus de deux cents élèves initiés. Si ce succès apporte gloire et richesse à Mesmer, il va aussi largement contribuer à le déposséder de sa découverte. En effet, presqu’immédiatement fleurissent de nouvelles théories du magnétisme, dont celle du somnambulisme magnétique, développée par le marquis de Puységur.
Apparition des somnambules magnétiques
Puységur, le magnétisme sous contrôle
Contrairement à ses frères, dont l’un a fait partie des premiers patients de Mesmer dès mars 1780, et qui joueront un rôle majeur dans la création de la Société de l’harmonie, Amand Marc Jacques de Chastenet de Puységur est d’abord sceptique quant à la réalité des phénomènes décrits par Mesmer.
Bien qu’il ait lui-même été formé dès les débuts de l’activité de la société, il porte un jugement sévère sur cette formation, attribuant les effets qu’il a ressentis lors des séances à sa seule imagination.
Malgré ses préventions, il commence à magnétiser des malades dès l’année suivante, à son retour sur ses terres, dans le village de Buzancy. Il utilise d’abord un orme du village pour concentrer le fluide, à la manière de Mesmer avec son baquet. Mais son deuxième patient, un paysan du nom de Victor Race, provoque en lui un déclic. Il devient son instrument, lui dictant, sous l’emprise du magnétisme, les traitements appropriés pour guérir les malades, et constituant en cela le premier « somnambule magnétique ».
D’autres suivent, qu’il met à contribution dans ses traitements et présente dans les salons parisiens, où on les soumet à toutes sortes d’expériences. Puységur opère, avec le somnambulisme magnétique, un déplacement du phénomène. Alors que les patients de Mesmer s’expriment violemment, donnant lieu à des crises convulsives, anarchiques, propres à extirper le mal qui habite leur corps, les somnambules de Puységur restent à l’abri de toute manifestation corporelle excessive, sous l’entier contrôle du magnétiseur. Le sommeil hypnotique est empreint de paix et de sérénité, le somnambule s’exprime désormais par la parole, dans une relation policée prévenant tout débordement qui risquerait de contrevenir aux bonnes mœurs. De plus, non content de les soigner eux-mêmes, le traitement semble leur conférer des pouvoirs de thaumaturges, à même de traiter d’autres patients
Le somnambulisme magnétique se répand comme une trainée de poudre parmi les partisans du magnétisme animal, en dépit de l’opposition de Mesmer, et suscite une nuée d’imitateurs. Peu à peu, le phénomène dépassera le cercle des médecins pour passionner les cercles spiritualistes et illuministes. Si ceux-ci vont poursuivre les expériences à visée médicales de Mesmer et Puységur, ils s’intéresseront très vite à d’autres facettes du discours des somnambules, qui ajoutent à leur vision de l’intérieur des corps celle des esprits de l’au-delà. Ainsi Jean-Baptiste Willermoz, figure de la franc-maçonnerie Lyonnaise, se passionnera pour ces recherches. Il se livrera à de nombreuses séances avec Jeanne Rochette, et prendra en note les communications qu’elle reçoit durant ces transes hypnotiques. La Révolution va contribuer à élargir le champ d’action des somnambules au-delà des pures questions médicales, pour en faire les porte-parole des aspirations contradictoires du moment.
L’émancipation des somnambules
Au cours de la première moitié du XIXe siècle, les somnambules vont peu à peu entrer dans la culture populaire. Travaillant d’abord de concert avec des médecins, magnétiseurs ou officiers de santé, ces somnambules, s’autonomisent peu à peu en s’auto-hypnotisant.
Elles vont alors faire carrière de guérisseuse et ou de voyante, en fonction des besoins de leur patientèle. Appréciées dans les salons, dans lesquels leurs capacités surnaturelles apportent le frisson de l’inconnu et du merveilleux, certaines vont développer une pratique se rapprochant plus du spectacle de prestidigitation, à l’instar de la célèbre mademoiselle Lenormand, qui connaîtra une destinée rocambolesque.
Leur capacité à entrer en contact avec des mondes purement spirituels donne naissance à une floraison de somnambules visionnaires, dans un temps marqué par l’essor du Swedenborgisme, du saint simonisme, du fouriérisme et autres utopies sociales et spirituelles. Tout au long du XIXe siècle, les somnambules, voyantes et autres médiums vont devenir une figure familière, majoritairement investies par des femmes, qui trouvent là un une place pour une parole dont elles étaient largement privées.
Philippe Baudouin propose une riche histoire visuelle de ses femmes tour à tour maîtresses de cérémonies, messagères de l’au-delà ou visionnaires d’utopies dans son ouvrage Surnaturelles, qui rassemble une collection exceptionnelle de témoignages photographiques de ces séances qui viennent bouleverser les rapports de sexe et les conceptions du corps admises alors.
De son côté, Nicole Edelman dresse de passionnants portraits de ces actrices oubliées et analyse brillamment l’influence décisive de ce phénomène dans son ouvrage Voyantes, guérisseuses et visionnaires en France. Elle conclue ainsi :
« Ainsi, au-delà de leur apparente marginalité, somnambulisme magnétique et médiumnité ont engendré au XIXe siècle des vagues successives d’influences. Ils ont modifié la vision traditionnelle de l’au-delà en l’ouvrant sur des mondes extra-terrestres habités, tissant des liens complexes entre l’ici et l’ailleurs. Ils ont élaboré de nouvelles conceptions des relations sociales, familiales et de sexe. Ils ont enfin redonné vie à cette figure ambiguë qu’est la voyante. »
Vers la naissance d’un nouveau champ médical.
Si celle-ci nous semble aujourd’hui largement ésotérique, nous avons vu que Mesmer place résolument sa doctrine du côté des sciences, dans une théorie qui s’inspire tant de Newton que de Paracelse. Le fluide universel permet de relier l’ensemble des êtres, lui donnant une forte cohérence interne, compatible avec les hypothèses du moment. Il tend ainsi à proposer une explication matérialiste à la théorie Newtonienne de l’attraction, à une époque où l’idée d’une influence à distance entre les corps semble pour beaucoup relever du merveilleux et de la magie. Mais comme nous l’avons vu, malgré ses précautions épistémologiques la théorie de Mesmer ne parvient pas à convaincre les autorités scientifiques.
Le scepticisme académique
La bataille des médecins parisiens
Car le milieu médical parisien est alors le lieu de violents conflits. La Faculté de médecine, qui dispose du monopole théorique de la formation et de la pratique médicale, est la gardienne des traditions galénique et scolastique. Mais elle est menacée par les velléités d’émancipation des chirurgiens et des pharmaciens. Surtout, elle est depuis peu en concurrence avec la Société royale de médecine, fondée en 1778.
Celle-ci promeut une approche des questions médicales basée sur une active correspondance entre les médecins du royaume, une surveillance et une identification des foyers épidémiques et un contrôle sur la fabrication et la vente des médicaments.
L’irruption de ce nouvel acteur, sous le contrôle direct du pouvoir royal, bouleverse un écosystème commercial largement basé sur une entente discrète entre les membres de la faculté et toutes sortes de guérisseurs et de fabricants de remèdes. Cette concurrence entre les deux institutions marquera profondément l’évaluation des théories de Mesmer qui, peu au fait de ces querelles à son arrivée à Paris, oscillera entre ces deux instances de validation.
L’impossible reconnaissance académique
La mise en place des commissions d’enquête réclamées par Mesmer pour faire légitimer sa doctrine, leur composition, les conditions d’étude des phénomènes font l’objet de laborieuses tractations, et varient au gré des intérêts et des alliances des différents acteurs impliqués. De fait, leurs conclusions semblent plus dictées par des considérations politiques que par une méthodologie scientifique, qui reste balbutiante en cette fin de XVIIIe siècle.
Par ailleurs Mesmer est tiraillé entre le besoin de médiatiser ses réussites thérapeutiques et une volonté de conserver le secret de sa méthode, de peur d’en être dépossédé par ses concurrents. Si ses appréhensions face à une perte de contrôle de sa doctrine s’avèrent justifiées, ce positionnement lui porte tort. Il redouble en effet l’hostilité des médecins de la faculté, qui voient d’un mauvais œil l’arrivée d’un concurrent, sans pour autant convaincre les membres de la Société royale. Ceux-ci restent sceptiques face à un savant si peu enclin à expliquer les mécanismes précis mis en œuvre par sa thérapeutique, et l’existence du fluide universel y est considérée avec circonspection.
Une légitimation par le public ?
Si les autorités scientifiques considèrent les expériences de Mesmer entre scepticisme et dédain, leur caractère spectaculaire attire l’attention du public. Et si les forces à l’œuvre restent mystérieuses, l’état de conscience modifié dans lequel sont placés les sujets soumis à la cure magnétique est bien réel, et celui-ci ne manque pas de susciter des interrogations. Les somnambules mettent la science face à des défis épistémologiques et conceptuels inédits, qui viennent questionner les limites de l’expérience et de la réalité perçue par les sens humains.
À défaut de légitimation par les instances officielles, Mesmer trouvera finalement une forme de validation directe auprès du public des salons, au sein desquels les récits des succès de ses cures font forte impression. Les controverses sont vives, par journaux et publications interposés, entre ses partisans et adversaires. L’invention du magnétisme marque en cela le début d’une période de bouleversements politiques et de reconfiguration des modes de validation scientifique et médicale.
Naissance d’un nouveau champ de recherche
Les héritiers de Mesmer, à l’image de Puységur, continueront donc ses recherches hors des sphères officielles. Leurs travaux, émaillés de controverses et de conflits, déplacent le centre de gravité de l’étude du magnétiseur à celle du somnambule lui-même.
L’introuvable fluide
Parmi ces disputes, une importance controverse tient à l’existence du fluide postulé par Mesmer.Certains, tels le baron Potet de Sennevoy, s’attachent à la démontrer. Leurs échecs les amènent à postuler d’autres causes, physiologiques. Ce courant aboutit, dans le dernier tiers du siècle, aux travaux menés par Jean-Martin Charcot à la Salpêtrière. Celui-ci interprète alors le somnambulisme et la médiumnité, qui s’est développée à partir du milieu du siècle, comme des symptômes de l’hystérie.
Face à eux, un autre groupe rejette d’emblée l’existence de ce supposé fluide. Parmi eux, l’abbé de Faria, qui donne en 1815 un cours sur le sommeil lucide et expérimente le magnétisme à très grande échelle, magnétisant en public plus de cinq mille personnes. Il affirme que le pouvoir du magnétisme réside non dans le magnétiseur, mais dans l’imagination du sujet. Les théories défendues par ce groupe sont renforcées par les travaux du médecin Écossais James Braid. Celui-ci explique en effet en 1843 l’apparition du sommeil magnétique. Nul fluide en cause ici, mais un mécanisme nerveux qu’il nommera hypnose.
Vers une étude de la psyché
Les mécanismes de l’hypnose sont désormais découverts, mais la question des effets de cet état sur la maladie du sujet reste entière. Ces étranges malades, qui se soignent eux-mêmes, n’en finissent pas d’interroger les médecins. Peu à peu, l’importance de la relation affective entre le magnétiseur et son sujet les orientent vers des théories psychologiques, qui font le lien entre sommeil naturel et sommeil magnétique, et qui leur font soupçonner l’existence de plusieurs niveaux de conscience. Les somnambules, puis les médiums, deviennent des sujets d’expérience parfaits pour explorer de nouvelles approches conceptuelles.
Ce processus se manifeste, comme on l’a vu, dans les recherches de Charcot, qui fait de l’hystérie une atteinte neurologique, mais aussi ceux menés à Nancy par Auguste Liébault et Hippolyte Bernheim, qui mettent l’accent sur la puissance de la suggestion. Ces diverses recherches joueront un rôle incontournable dans la mise au point de toutes les tentatives ultérieures d’exploration de l’esprit humain, de la psychologie à la psychanalyse.
Les controverses se sont apaisées, et la doctrine de Mesmer est aujourd’hui unanimement considérée comme erronée. Mais le retour sur ce moment où la méthode scientifique était encore hésitante reste riche d’enseignement pour notre époque. Elle résonne ainsi particulièrement avec le fleurissement de discours qui détournent le vocabulaire scientifique, en particulier celui de la mécanique quantique ou des neurosciences, pour promouvoir des pratiques ou des théories farfelues ou vendre des produit à l’efficacité douteuse, à l’image de la société Guerlain et sa crème quantique. Elle nous incite enfin à considérer sérieusement les phénomènes qui semblent défier les théories communément admises, sans pour autant accepter la première explication venue. Car c’est bien là le cœur de la démarche scientifique.
Pour aller plus loin :
Les voix d’outre-tombe. Tables tournantes, spiritisme et société au XIXe siècle, Guillaume Cuchet
Surnaturelles [Livre] : Une histoire visuelle des femmes médiums / Philippe Baudouin ; préface Nicole Edelman
Voyantes, guérisseuses et visionnaires en France, Nicole Edelman
Histoire de la voyance et du paranormal, Nicole Edelman
Des savants face à l’occulte, 1870 – 1940, Sous la direction de Bernadette Bnsaude-Vincent et Christine Blondel
Franz Anton Mesmer, le magnétiseur des lumières, Bruno Belhoste
Mesmer et mesmérismes, Le magnétisme animal en contexte, dirigé par Bruno Belhoste et Nicole Edelman
L’esprit en héritage, d’où vient l’esprit qui hante la psychologie ? Françoise Parot
Les mystères de l’illusion, Matthew L.Thompkins
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