ALBUM À REDÉCOUVRIR

Stereotypical Working Class “Illusions” (2003)

- temps de lecture approximatif de 2 minutes 2 min - Modifié le 06/02/2024 par Alfons Col

Le métal lyonnais rarement mis en avant, nous pallions ce manque en redécouvrant avec vous le premier album d’un des groupes les plus importants de notre scène locale.

Illusions
Illusions

Formé en 1999 Stereotypical Working Class s’impose dès ce premier album sur la scène nu-metal française, trustée depuis une décennie déjà par de Mass Hysteria, Silmarils ou Lofofora. Cette nouvelle vague des années 2000 a bien digéré les influences multiples qui ont pu décontenancer un public français bien attaché aux barrières infranchissables entre metal et tout le reste.

L’album s’ouvre sur un titre funk-metal qui sent bon les Peppers avec des breaks bien gras et un final plein de Rage. Il aurait pu tourner sur MTV sans nous faire rougir.

De même dans “Already lost” on perçoit tout de suite l’étendue de la voix de Thomas Wolf (Martin Simonet de son vrai nom), passant allégrement du métal mélodique aux scansions hardcore tout ça dans le même morceau.

Malgré un titre en français trop polissé le reste de l’album enfonce le clou avec une section rythmique gonflée à bloc, Aymeric Moneste, batteur de Silmarils assurant la moitié des parties de fûts.

Autre invité, le chanteur de Watcha s’illustre dans le titre “Illusion”, montrant que le groupe lyonnais s’est rapidement intégré dans l’ensemble de la scène française de l’époque.

Après 25 ans de carrière et 6 albums au compteur SWC semble vouloir tourner la page comme ils l’ont annoncer sur leur page facebook. Ils auront largement contribué à promouvoir Lyon sur la carte du métal français.

Vous pouvez retrouver dans ces deux groupes actuels Deaf Apaches et Best Case Scenario  des transfuges de SWC.

Voir dans le catalogue.

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