Arts vivants

Le ministère de la Culture perd 200 millions d’euros

- temps de lecture approximatif de 2 minutes 2 min - par Clémence

Ces coupes, annoncées fin février par le ministère de l’Economie, devront être ventilées sur les programmes « création » (96 millions d’euros) et « patrimoine » (99,5 millions).

© Mascarille

C’est essentiellement aux structures parisiennes sous tutelle directe de l’Etat qu’un effort de « solidarité » sera, entre autres, imposé. L’objectif est clair : ne pas enlever un euro au spectacle vivant en région.

6 millions de crédits en moins pour l’Opéra de Paris, 5 millions pour la Comédie-Française, ou encore 500 000 euros pour le théâtre national de la Colline ou Chaillot-théâtre national de la danse.

Ces structures vont être contraintes de réduire la voilure côté programmation, touchant nombre d’artistes indépendants en bout de chaîne. L’Odéon théâtre de l’Europe a déjà communiqué sur le fait que la totalité de sa subvention (13 millions d’euros environ) ne servait plus qu’au fonctionnement de l’établissement, et que rien ne restait pour produire et montrer des œuvres d’art. Mais si les coupes se pérennisent, expliquent les acteurs concernés, les solutions à trouver devront être structurelles. Cela signifie : plan social, audit des dépenses, révision de l’activité, réduction du coût de fonctionnement.

Cette coupe budgétaire n’est pas spécifique à la culture, mais touche tous les ministères pour un total de 10 milliards d’euros.

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