De hip en hop le graff' s'expose

[*L’essentiel pour comprendre*]

L’Original s’affiche Tour

Element de la culture hip-hop avec le rap, le deejaying, le human beatbox, la break dance et les autres danses hip-hop, le graffiti est élevé au rang d’art en 1960 avec Brassaï qui dans son livre Graffiti le présente comme une forme d’art brut, primitif.

Brassaï

[*L’Art du graffiti*]

[*A lire*]

Anart, par Aline SECONDE, Olivier DESVOIGNES, Loïc LAFARGUE DE GRANGENEUVE…[et al.], Les éditeurs libres, 2006
Loin des clichés, un groupe de jeunes chercheurs et créateurs alignent points de vue féconds et mises au point utiles sur les phénomènes graphiques qui ont envahi notre paysage contemporain. Illustré par quatre photographes et un graffeur, il offre pour la première fois en France au grand public une somme sur le phénomène graffiti d’un point de vue historique et artistique.

La France d’en bas : le graffiti dans le sud, par Mathieu KENDRICK, Lionel OLIVE, Guillaume KAERCHER, ed. Alternatives, 2003
Un ouvrage sur le graff fait par des graffeurs. En ce sens, il est riche de sa valeur performative : les travaux photographiés accompagnés d’interviews sont efficacement secondés par des fonds info« graff »iés qui, au fil du livre, prennent de l’ampleur jusqu’à ce que les pages en soient entièrement couvertes.

Graffiti, par Sandrine PEREIRA, Fitway, 2005
Le Graff est un urban art emblématique et actuel. Toujours un peu clandestin, il a aujourd’hui son ticket d’entrée dans certains musées. Les graffs sont ici photographiés par des graffeurs talentueux.

Graffiti

Kapital, par Gautier BISCHOFF, ECR, Julien MALLAND, ed. Alternatives, 2000
Gautier Bischoff photographie le mouvement graffiti depuis la fin des années 80. Il suit depuis plus de quinze ans le travail des writers parisiens en parcourant la capitale et sa banlieue à la recherche de leurs productions. Il est considéré comme un des plus importants archivistes du graffiti en France.

Les murs de l’Atlantique : road trip, graffiti de l’Ouest, ed. Alternatives, 2006
Loin de la plage, les murs… Les auteurs de cet ouvrage ont voulu montrer le paysage graffiti tel qu’ils l’ont découvert au fil de leur périple dans l’ouest de la France. Une brève présentation de chaque ville précède un historique de sa scène locale avant de donner la parole aux graffeurs eux-mêmes. Complété par un inventaire des différents crews, un glossaire technique et stylistique, ainsi qu’un précieux lexique, cet ouvrage permet une immersion complète dans le milieu graffiti.

Planète graffiti : street art des cinq continents, Pyramid, 2004
Tout en brossant un panorama des tendances majeures de la culture graffiti dans le monde depuis le début des années 1970 (graff, stencil graffiti, tag, wildstyle, bubble style), Nicholas Ganz rend compte des orientations récentes du graffiti et de l’essor de nouvelles techniques de création.

planète graffitti

VIP : Very important pochoirs par Jef AEROSOL, ed. Alternatives, 2007
L’artiste revisite toutes les figures de stars et d’icônes que nous aimons depuis toujours. Chacune de ses figures, exécutée au pochoir sur les murs, conjuguent émotion, humour et respect aussi bien du sujet que de l’environnement.

VIP

[*A voir*]

Wild war : graffiti clashs from Paris par Karim BOUKERCHA, Fatprod, 2005
2 Graffiti artistes, 20 bombes de peinture identiques chacun, un mot de 5 lettres qu’ils ne connaissent pas à l’avance, 2 heures devant eux pour réaliser une oeuvre inédite.

Chats perchés ; (suivi de) un bestiaire par Chris MARKER
Chats Perchés c’est d’abord l’homme et sa caméra dans Paris à la recherche de M. Chat, un graffiti peint sur les murs et les toits de la capitale. Une figure naïve et souriante inspirée d’un dessin d’enfant. Elle devient pour Marker une chimère qu’il va traquer au travers d’un long parcours où l’actualité récente s’égrène, des manifestations contre la guerre en Irak à la révolte des intermittents jusqu’à l’affaire Bertrand Cantat.

Chats perchés

[*Sites Internet*]

Festival l’Original
Site officiel du festival. Présente les affiches sélectionnées dans le cadre du concours l’Original Affiche 2007.

Bombingart
Portail francophone dédié aux graffitis

Graffiti
Site international de référence

Graff’it Mag
Site de la revue.

[*Un art de la rue “récupéré” ? : les graffitistes du “Bad painting”*]

Basquiat

Les graffitistes sont des artistes, qui vers la fin des années 1970, utilisent un graphisme urbain pour s’exprimer, quel que soit le support : mobilier urbain, murs, véhicules. Ces artistes réagissent au “bon goût” en prônant le retour à l’image par un style instinctif, rapide, bâclé, voire des graffitis. Bientôt, ces artistes utilisent des tableaux ou photographies. Cet art de la rue, à l’origine, arrive dans les galeries. La source de ce courant est New-yorkaise, avec : Basquiat, Keith Haring… Puis elle s’est étendue jusqu’en Europe : Ben, Miss Tic.

[*“La figuration libre”*]

Combas

Créé en 1981 par l’artiste Ben et ses compagnons niçois Combas et Hervé Di Rosa, ce mouvement se dit relié à une culture populaire spontanée et en harmonie avec son environnement ; il est très inspiré par la publicité, le rock, la BD, le graffiti, etc…

[*Graffitis et design graphique*]

Quand “la culture graff” rencontre la technologie, elle peut se confondre aussi avec le design graphique.

[*A lire*]

123Klan, préf. par Julien MALLAND, Pyramid, 2003
123Klan sont les premiers à mélanger graffiti et graphisme sur le Web. Le Web n’est plus alors un outil d’exposition, mais un nouveau support de création. Tel un mur vierge, l’écran devient un espace à agencer. Parallèlement, l’influence du graphisme se retrouve sur leurs murs ; tout s’articule autour du lettrage. Pour ces précurseurs, graffiti et graphisme sont intimement liés.

KRSN, préf. par Audrey BLANQUART, Pyramid, 2005
Dans une démarche d’« écrivain », KRSN combine illustration, graffiti et peinture, s’inspirant du quotidien pour créer ses personnages aux traits fins et épurés. Il évolue à la croisée du graffiti, du graphisme et de l’illustration. Sur une variété de supports, stickers, papiers, murs, cartons, tissus, KRSN affirme un style personnel à la fois dérangeant et mystérieux. Personnages mutilés, animaux hybrides apparaissent sous la pointe éphémère de son stylo bille, outil qu’il affectionne.

Insect, préf. par

Tom GREATREX, Pyramid, 2005
Les créations du duo de graphistes londoniens Insect ( Paul Humphrey et Luke Davies ) s’inspirent essentiellement de la culture urbaine (hip hop, graffiti, etc.). De leur fascination commune pour les hexapodes et les ambiances sombres est né un univers inquiétant et coloré, peuplé de créatures chimériques et monstrueuses. Leurs travaux mêlent illustration, typographie et photographie.

Insect

[*Sites Internet*]

Un regard moderne
Les graphistes punk de l’ex-collectif Bazooka– Kiki et Loulou Picasso, proposent une version en ligne inspirée de la revue décapante éditée par Libération en 1978. A partir d’images d’actualité (photos de presse, de télé) qu’ils photocopient, décalquent, découpent, avant de redessiner par-dessus, ils « démontent » l’actualité, proposant une critique cinglante de l’information visuelle. Un regard décalé sur l’actualité qui n’a rien perdu de son acuité.

[*Cédérom*]

9ème concept
Présente les réalisations d’un collectif unique regroupant artistes, peintres, graphistes, photographes, graffeurs, tatoueurs, professionnels du son et de la lumière, DJ et réalisateurs. Composé d’une quinzaine de membres, le 9e concept est aujourd’hui, sur la scène de la création contemporaine, un collectif d’artistes référant de sa génération. Il conçoit un art interactif qui s’expose et s’exprime dans des lieux conventionnels mais aussi dans la rue, par des campagnes de communication événementielle.

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