Whirlywirld "The complete studio works" (2002)

- temps de lecture approximatif de 1 minutes 1 min - Modifié le 30/09/2022 par Admin linflux

Whirlywirld est un groupe australien de post-punk à la carrière météorique : 2 ans d’existence, 14 concerts, une discographie qui se résume à 2 45 tours et un maxi… soit 9 titres réunis sur cette compilation, unique témoignage en cd de ce groupe méconnu.

Le groupe est formé autour du duo Ollie Olsen (chant, guitare, synthétiseur, saxophone) et John Murphy (batterie, percussions) auquel viennent s’ajouter des membres aussi nombreux qu’éphémères.
Avant de former Whirlywirld, Ollie Olsen était déjà très engagé dans la scène punk de Melbourne (il joua avec Rowland S. Howard, futur The Birthday Party, et Janine Hall, futur The Saints, au sein de The Young Charlatans) même s’il détonnait par son intérêt précoce (dès l’adolescence, pendant laquelle il fût l’élève de Felix Werder, qui étudia avec Karlheinz Stockhausen) pour les expérimentations électroniques.

Les synthétiseurs et les manipulations électroniques sont déjà très présentes dès leur premier 45 tours sorti en 1979 même si le chant et les rythmiques restent très post-punk. Leur musique se fera ensuite plus expérimentale, plus “sèche”, même si s’immiscent içi et là des influences dub ou des éléments rythmiques qui annoncent la techno.

Whirlywirld splitte dès 1980 mais le noyau dur du groupe déménage à Londres et s’investit dans de nouveaux projets, The Beast Apparel puis Hugo Klang, groupe indus et expérimental qui connaîtra le même sort que Whirlywirld : l’insuccès et l’oubli. Après un retour en Australie et un ultime groupe, Orchestra of Skin & Bone, leur chemin se sépareront, Ollie Olsen s’investissant dans la musiques électroniques et les bandes originales de films, John Murphy jouant aussi bien pour Nico que Current 93, The Associates ou The The, jusqu’au projet Max Q qui les réuniront autour de Michael Hutchence, le chanteur d’INXS.

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