SCRATCH ACID : The greatest gift (1982-1986)

- temps de lecture approximatif de 1 minutes 1 min - Modifié le 01/07/2016 par GLITCH

Prenez un carré musical improbable. Mettez aux angles The Fall, The Cramps, Black Flag et Killing Joke, faites les se rejoindre au centre de la scène, dans une centrifugeuse hardcore où un chanteur caméléon braille et vocalise comme un possédé … vous obtenez quelque chose comme Scratch Acid.

De 1982 à 1987 et en trois albums, ce fleuron noise, post-punk et hardcore du label Touch and Go délivre une musique agile, puissante et torturée, avec un sens de l’exubérance vocale qui aurait plu à Lux Interior, et une aisance musicale confondante, qui se permet d’aller fureter mine de rien un petit coup vers le ska, un autre vers la cold-wave, un troisième vers le psychobilly sans jamais perdre ce « drive » hargneux, poussé par une batterie qui claque et une basse qui ronfle et tsoingue.

Scratch Acid, influence majeure de Nirvana (réécouter Bleach pour que ça saute aux oreilles), qui splittera en 1987 pour donner Jesus Lizard d’un côté, et Rapeman (avec Steve Albini) de l’autre, ou pourquoi se priver de ce merveilleux disque qui contient ni plus ni moins que tous leurs titres.

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