De Joy Division à la Manchester scene

- temps de lecture approximatif de 21 minutes 21 min - Modifié le 15/09/2020 par La COGIP

Joy Division : groupe phare de la scène de Manchester à la fin des années 70, et groupe phare tout court. 3 ans d'existence, 2 albums, un chanteur mort à 23 ans. Très court en effet, mais de cette trajectoire fulgurante demeure une œuvre charnière, consumant l'énergie déclinante de la première vague punk pour la plonger dans les contrées froides de la cold-wave.

interviewiancurtis2005-3c923.jpg
interviewiancurtis2005-3c923.jpg


Ian Curtis


“Here are the young men…”


Joy Division

Formé en 1977 par Bernard Sumner (guitare) et Peter Hook (basse) bientôt rejoints par Ian Curtis (écriture, chant) et Stephen Morriss (batterie), tous quatre originaires de la banlieue de Manchester, le groupe dénommé d’abord Stiff Kittens, puis Warsaw, joue un punk assez basique.
Quelques prises en studio, un premier maxi 4 titres, et le groupe se rode, affine un style original qui s’émancipe des rails du punk. L’inquiétude et la noirceur viennent nuancer la rage, assombrissant les mélodies, hachant les rythmes. Rebaptisé Joy Division, le groupe écume les clubs, les auditions et les concours, avant d’être repéré puis signé de son sang par le producteur Tony Wilson, le “parrain” de cette scène florissante de Manchester, pour laquelle il ouvre une éphémère salle de concert, la « Factory », et fonde un label du même nom qui comptera à son catalogue -outre Joy Division- les Durutti Column, Happy Mondays, A Certain Ratio ou encore New Order

Joy Division ne cessera alors de tourner et d’enregistrer pendant deux ans, et deviendra vite un groupe de référence, à la scène comme au studio, jusqu’au suicide de Ian Curtis, alors que le groupe projette une première tournée aux Etats-Unis.

“…weight on their shoulders”

Porté par le lyrisme désespéré de Ian Curtis, Joy Division offre une musique qui ne calcule pas, entre l’incandescence électrique de leurs concerts dont témoignent quelques bootlegs sidérants, et la pâleur morbide de leurs deux opus « officiels », Unknown pleasures et Closer, saisis dans la glace par le producteur Martin Hannett et sertis dans des pochettes signées Peter Saville demeurées des modèles du genre.

JPEG - 10.3 ko
Unknown pleasures (1979)
JPEG - 17.4 ko
Closer (1980)

Une batterie martiale aux rythmes heurtés, une guitare nerveuse au son acide, une basse mélodique puissante de premier plan, des lignes et des stridences synthétiques, et la voix caverneuse de Ian Curtis, sorte de Jim Morrison d’outre-tombe, quinquagénaire fatigué de 20 ans et ses textes noirs profond : Joy Division prodigue un rock forgé dans la hargne et assombri d’éclairs électroniques qui explose sur scène pour des concerts d’un engagement sauvage. Cet univers sombre et tourmenté marque une cassure, ouvrant la voie à une ère « post-punk », où l’élan de révolte brute des années soixante-dix cède aux introspections mélancoliques qui irrigueront le rock à venir. Comme le résume Michka Assayas :

« Pour la première fois, l’énergie héritée du punk-rock était marquée par une lourdeur menaçante, un pessimisme dont l’influence est manifeste chez tous les classiques du rock sérieux et tourmenté des années 80, des Smiths à R.E.M., jusqu’à Nirvana. Ian Curtis a été le premier à regarder en face l’aliénation entraînée par l’existence moderne et à en fixer le désespoir. »


Après la mort de Ian Curtis, le groupe recrute (Gillian Morris, femme du batteur, aux claviers) et se rebaptise New Order. L’empreinte dépressive et anxieuse de Curtis s’efface peu à peu et le groupe se tourne au fil de ses albums vers une pop plus légère et synthétique qui culminera en 1983 avec le manifeste acid-house : l’irrésistible Blue Monday, aux antipodes du rock torturé de Joy Division. A Manchester, le club l’Hacienda, fondé par Factory devenue l’écurie des hybridations entre rock et house, on danse sous ecstasy. Les années 80 battent leur plein…

A voir, à lire, à entendre…

JPEG - 3.5 ko
Control

La vie brève de Ian Curtis a été portée à l’écran par le récent Control du vidéaste hollandais Anton Corbijn. Film réussi et bel objet visuel, qui évite le double piège de l’hagiographie larmoyante et du documentaire codé pour puristes.

JPEG - 4.2 ko
Touching from a distance

Le film Control s’inspire de Touching from a distance, biographie écrite par Deborah Curtis, la femme du chanteur de Joy Division.D’autres biographies retracent l’histoire du groupe.

 

JPEG - 2 ko
Substance

La discographie de Joy Division est pléthorique, bien que le groupe n’ait à son actif que deux albums officiels. Démos, live pirates, compilations, rééditions forment une jungle que l’on peut tenter de débrouiller ici et d’aborder

JPEG - 1.7 ko
Heart and soul

Le coffret Heart and soul paru en 1997 rassemble sur 4 CD et 81 titres la totalité des chansons du groupe. On y trouve, outre les deux albums, tous les enregistrements studios, y compris leur premier EP, des extraits des Peel sessions, des titres live inédits (dont un concert complet). Le beau livret, richement documenté (en anglais), avec les paroles des chansons, achève de faire de ce coffret un indispensable.

JPEG - 7.9 ko
Paris, 1979

Deux sites de référence pour plonger dans l’univers de Joy Division :
Joy Division : The eternal est parmi les sites francophones un des plus complets. Une riche iconographie, des comptes rendus de presse et des extraits sonores -entre autres- offrent un parcours dense et attrayant.
Joydiv.org (en anglais) est LE site de référence sur le groupe. Tout ce qui concerne le groupe y est recensé de façon encyclopédique, de la liste des instruments utilisés aux photos des tickets de concerts, tout y est !

- §Tony Wilson§ (1950-2007)


Tony Wilson en 1986

Le 10 Août 2007 s’éteint Tony Wilson à l’âge de 57 ans. Il fonde Factory Records en 1978, qui abritera entre autres Joy Division, New Order, et les Happy Mondays, tous originaires de Manchester, ville à laquelle il restera toujours fidèle. Son club l’Haçienda va jouer un grand rôle dans le développement de la house music en Angleterre, puis du mouvement rave.
Aventureux mais trop passionné pour gérer raisonnablement ses projets, Factory Records et la Haçienda seront des gouffres financiers, mais l’essentiel est ailleurs.

§Mr Manchester§

Factory Records naît donc en 1978, en plein bouillonnement punk. Son (co-)fondateur Tony Wilson, 28 ans, est déjà très présent sur la scène musicale et culturelle anglaise et mancunienne en particulier. Il débute sa carrière comme journaliste en 1971, et occupe un poste à Granada Television (basée à Manchester) dès 1973. Son émission So it goes programmée entre 1976 et 1978 verra passer les grands noms du punk et du rock anglais comme les Sex Pistols (pour leur première apparition TV), les Buzzcocks, The Fall, Kevin Ayers, Joy Division (Septembre 1979)…
Il mènera en parallèle cette carrière à la télévision et ses autres activités : directeur du label Factory, du club l’Hacienda, impresario, présentateur radio…
Figure locale donc, et sur tous les fronts, notamment lorsqu’il s’agit de défendre et promouvoir la richesse culturelle de sa ville, il sera vite surnommé Mr Manchester.

- §Factory Records§

200px-Factory records

Après de nombreuses soirées « Factory » au Russell Club de Manchester, il décide de sortir un disque regroupant quelques-uns des groupes qui s’y produisent régulièrement. C’est ainsi qu’il co-fonde Factory Records avec Alan Erasmus, pour donner leur chance à ces talents qu’il a le don de dénicher.
Le nom est un hommage à la Factory d’Andy Warhol à New York, mythique espace d’expression artistique trans-genres.

 

- §Les autres grandes figures de l’équipe Factory§ :

§Rob Gretton§ (1953-1999)

Rob Gretton

Rob Gretton fut le manager de nombreux groupes locaux passant au club « Rafters » de Manchester (bien sûr), avant de tomber en 1977 sur la perle, Joy Division.
Il devient leur manager en mai 1978, les fait signer chez Factory, et s’aperçoit assez vite qu’ils sont mauvais en interview. Entre nécessité et stratégie managériale, la décision de ne plus accorder d’interview devient la règle. Il sera plus tard le manager de New Order.
Il est à l’origine de la création du club Haçienda, c’est son bébé (comme le rappelle une plaque commémorative apposée au foyer des « Haçienda apartments » qui ont remplacé le bâtiment d’origine, détruit en 1997).

§Peter Saville§ (1955-….)

Peter Saville

Il donne à Factory son identité graphique, en réalisant le design des pochettes, des affiches, une identité bientôt indissociable de la musique.

C’est en 1978 qu’il rencontre Tony Wilson lors d’un concert de Patti Smith, T.W. lui confie la réalisation du premier poster Factory Records (FAC 1). Saville devient ensuite partenaire dans Factory Records, aux côtés de Tony Wilson, Rob Gretton et Alan Erasmus.
D’abord attiré par l’esthétique de groupes comme Kraftwerk ou Roxy Music, il se tourne ensuite vers la typographie moderne dont l’élégance et l’équilibre l’inspirent. Adepte du détournement dans ses travaux graphiques, il juxtapose bien souvent des images de genres et d’époques différents pour les faire dialoguer, comme par exemple la pochette du Power, corruption and lies de New Order.

JPEG - 11.8 ko
Power corruption and lies

Avec Factory il a toute latitude pour laisser place à sa créativité. Les budgets alloués au design sont conséquents, à tel point par exemple que les coûts de production de la pochette du single Blue Monday en 1984 dépassent les bénéfices (pourtant substantiels) dégagés par les ventes … Un exemple parmi tant d’autres de l’engagement et de l’intégrité artistique de Tony Wilson, mais aussi de son manque de réalisme financier.

Il se tournera plus tard vers d‘autres domaines, frustré par la taille réduite des pochettes cd…

JPEG - 46.4 ko
Pochette du single Blue Monday
JPEG - 43 ko
Complete graphic album

Visitez sa page sur DesignMuseum.com
et ici.

A lire : une page consacrée à la pochette du “Unknown pleasures” de Joy Division, et une analyse de celle du single “Blue monday” de New Order.

Une grande partie de son travail graphique pour la Factory est compilée dans cet ouvrage.

Hannett aux manettes, le son Factory : §Martin Hannett aka Martin Zero§ (1948-1991)


martin hannett

Producteur maison des artistes Factory, il produit en 1976 le Spiral Scratch ep pour les Buzzcocks, dont la tension féroce préfigure les sorties à venir. Martin Hannett est un perfectionniste et bourreau de travail.
Hannett et Wilson seront un moment en conflit pour une sombre histoire de royalties entre 1982 et 1984. L’affaire obtiendra par la suite une référence au catalogue Factory : FAC 61 !

Il place la basse et la batterie au premier plan, à un niveau inhabituellement élevé. Très influencé par le dub, le son qu’il recherche et obtient est le plus souvent austère, tout en tension contenue. Alors que beaucoup de musiciens se méfiaient à l’époque des nouveaux synthétiseurs et machines, qui selon eux ne devaient pas remplacer les « vrais » musiciens, Hannett y voyait au contraire l’opportunité d’explorer de nouveaux territoires sonores. Son goût pour la technologie va d’ailleurs fortement alourdir les factures de la maison de disques.
Dans son travail s’exprime cette soif d’expérimentation, qui ne déshumanise en rien la musique des artistes qu’il produit. Joy Division était au départ farouchement opposé à l’utilisation de sons synthétiques, et c’est à Hannett qu’on les doit.
Il a marqué ainsi les esprits avec son style unique, redéfinissant les limites de la new wave, et faisant simplement avancer le rock.
Sa mort prématurée en 1991 est sans nul doute la conséquence de ses années d’addiction et d’expérimentations avec les drogues.

Retrouvez sur cette page (en anglais) une biographie ainsi qu’une liste sélective de ses productions.

- §Quelques artistes Factory§ :

1-Première période

Extrait d’un article de Christophe Conte en 1997 pour l’hebdo Les Inrockuptibles, il compare ici les scènes de Londres et de Manchester :

« Au lieu de japper comme des cabots peints en rouge et vert contre la grande oppression bourgeoise du système, on préfère s’en tenir à la narration sans complaisance de ses propres échecs affectifs d’abord, sociaux ensuite , dont la somme esquisse une carte du désenchantement collectif autrement plus saisissante que n’importe quel slogan ».
Voilà qui résume bien l’état d’esprit et la particularité de la scène mancunienne.

Et à part Joy Division ?

Formé en 1980, New Order est reponsable des plus grands succès commerciaux du label, et donc en partie de sa survie.
Naissant des cendres de Joy Division, New Order intègre davantage de sons synthétiques, et sera une des figures majeures de la new wave naissante. Subsiste de Joy Division une certaine austérité, soulignée par les pochettes minimalistes de Peter Saville.

JPEG - 6.4 ko
New Order en 1989


movement

A Certain Ratio resteront quant à eux relativement anonymes malgré une discographie irréprochable. Cités comme référence par des groupes comme Rapture et LCD Soundsystem, leurs expérimentations rythmiques fusionnent punk, funk, disco et percussions latino.

JPEG - 40.5 ko
A Certain Ratio

A écouter également :
The Durutti Column, OMD

 

 

2-Deuxième période : §Madchester et le mouvement baggy§


madchst

Indissociables de l’aventure du club l’Hacienda, la deuxième vague d’artistes Factory revendique la fusion décomplexée des genres. Rock psychédélique, punk, rhythm ‘n’ blues, techno et dance se côtoient et forment un tout novateur, excitant et étonnament digeste.

A écouter : Charlatans, Inspiral Carpets, 808 State, A Guy Called Gerald, James.


Happy Mondays
§Happy Mondays§ :

Tony Wilson découvre les Happy Mondays, menés par Shaun Ryder lors d’une compétition musicale (le « battle of the bands contest ») organisée à l’Haçienda.
Leur premier album, “Squirrel and G-Man Twenty Four Hour Party People Plastic Face Carnt Smile (White Out)” sort en 1987 et est produit par John Cale.
“Bummed” suivra en 1988 avec cette fois Hannett aux manettes.
Leur fusion d’indie rock, de northern soul et de house leur vaudra d’être les piliers du mouvement Madchester.
Le titre emblématique “Hallelujah” (FACT 260) en 1989 est un exemple parfait de ce mélange novateur.

——

La vague Madchester atteint son point culminant en 1989, boostée par une presse musicale ultra influente et avide de sensations soniques.
Début des années 90, les Stone Roses annulent une tournée aux Etats-Unis. Les Happy Mondays supposés enregistrer un nouvel album aux Barbades, engloutissent les économies de Factory en dépensant pour la drogue le budget alloué à la production…
Novembre 1992, Factory est en banqueroute. Les Stone Roses et les Happy Mondays hors-circuit, le mouvement s’essoufle, ainsi que l’intérêt que lui porte la presse spécialisée.
La machine est cependant lancée et de nombreux groupes prennent le train en marche. Les regards ne se tournent désormais plus exclusivement sur Manchester. Les groupes issus de cette scène continuent d’enregistrer, mais le déferlement de la vague « brit pop » les obligera à surnager.

Wilson tentera à plusieurs reprises de rallumer la flamme Factory, avec Factory Too dans les années 90, puis F4, qui ont publié la dernière trouvaille du flamboyant visionnaire : Raw T, un groupe de rap de… Manchester.

- §L’Haçienda§ :

hacienda

L’Haçienda a joué dans les années 80 un rôle de catalyseur des tendances et des mouvements musicaux. Conçue à l’origine par Rob Gretton (manager de Joy Division…) et financée en grande partie par New Order, Factory Records et Tony Wilson, l’Haçienda ouvre ses portes en 1982. Le bâtiment se verra attribuer la référence Factory FAC 51.
Comme tout projet Factory qui se respecte, le profit n’est pas la priorité. Le club a donc du mal à démarrer, les rentrées d’argent sont minimes et les impayés s’accumulent. C’est alors que New Order rencontre un succès commercial énorme avec Blue Monday, qui restera 34 semaines dans les ‘charts’ en 1983. Une grande partie de leurs bénéfices à venir vont servir à renflouer le club mal en point.
Un virage progressif va s’opérer, pour des raisons financières au début, vers plus de DJing et moins de musique live. Le club aura vu passer avant 1986 des noms aussi prestigieux que The Smiths, Birthday Party et même Madonna (en 1984).
La cabine du DJ va littéralement passer de l’ombre à la lumière et être déplacée au centre, sur le balcon, préfigurant le changement de statut du DJ, du rang d’anonyme à celui de star. Les DJs ont carte blanche et l’éclectisme musical de leurs ‘sets’ donne le ton : les Stooges, Public Enemy, mais aussi Inner City et le son techno en provenance de Detroit… L’Haçienda se transforme peu à peu en club. C’est donc une période de transition sur le plan musical et aussi sociologique : la club culture (ou ‘clubbing’) est en train de naître, les soirées se prolongent, les drogues s’échangent aussi sous le manteau (pas facile quand on danse torse nu). Les soirées ‘Nude’ avec le DJ Mike Pickering rencontrent un succès grandissant, la ‘House Music’ fait son entrée.

Le succès du club est immense et son influence sur les jeunes générations en âge de former un groupe va engendrer nombre de vocations. Cette période d’ascension de l’Acid House, et des rave-parties sous Ecstasy est même nommée par certains journalistes le Second Summer of Love.

L’établissement ferme finalement ses portes en juin 1997.

La page (en anglais) de Ben Kelly, architecte du lieu.

Une petite histoire (en anglais) de l’Haçienda, racontée par le DJ Dave Haslam, qui y officia.

- A écouter aussi :
Factory Records : communications 1978-92
The Factory story, vol. 1 à 4

- A voir :
Le film 24 hour party people de Michael Winterbottom retrace l’aventure Factory, se concentrant sur le personnage de Tony Wilson (interprété par le comique anglais Steve Coogan). On retrouve en bonus du DVD des interviews de New Order, Tony Wilson, Arthur Baker, Peter Saville…
Pour la bande originale du film, cliquez ici.

Meeting Tony Wilson : une conférence organisée par la Bibliothèque Municipale de Lyon, enregistrée le 2 février 2005.

- Sites webs à consulter absolument :

Le site officiel de Factory Records (en anglais).

Factoryrecords.net, dont le créateur obtient de T.W. en personne un numéro officiel de catalogue pour son site : FAC421.

Cerysmatic Factory, site (en anglais) très documenté créé par John Cooper, pour qui le complexe système de catalogage du label n’a aucun secret.
On y apprend que le titre Factory préféré de Tony Wilson était…”Atmosphere” de Joy Division.

Un site (en anglais) consacré au film 24 hour party people (cherchez la page “This is the legend”)

à consulter éventuellement : (mais en français cette fois)

Fluctat.net s’est posé la question suivante :
Ian Curtis a-t-il inventé la tektonik ?
La réponse vaut la question.

- Autres lectures conseillées :

Un hors série de Magic consacré à la Factory.

Et pour boucler la boucle, le cercueil de Tony Wilson obtient l’ultime référence du catalogue Factory : FAC 501.


782.7

Partager cet article