Lyon et les Etats-Unis : la conquête de l'Ouest et réciproquement

- temps de lecture approximatif de 17 minutes 17 min - Modifié le 30/09/2022 par Admin linflux

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A l’occasion de l’investiture et des premiers pas de Barack Obama comme président des Etats-Unis, pourquoi ne pas se pencher sur les relations fortes et anciennes existant entre Lyon et l’Amérique ? Depuis la découverte du site de New York par Jean de Verrazane en passant par la participation à des batailles historiques ou encore l’histoire du quartier des Etats-Unis ou la visite de Martin Luther King, ils ont été nombreux et variés les liens américano-lyonnais. Aujourd’hui, un consulat, des institutions et associations, soutiennent et dynamisent de multiples échanges, économiques, culturels, artistiques, universitaires… témoignant ainsi de la grande richesse de cette coopération.

[*Des exemples dans l’histoire*]

Au 16e siècle, un explorateur intrépide

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Giovanni da Verrazano
(gravure de F. Allegrini)

-Comment ne pas songer au navigateur Giovanni da Verrazano, francisé en Jean de Verrazane (1485 ?-1528) qui découvrit, le premier, le site de l’actuelle New York en avril 1524 ? Si son lieu de naissance reste inconnu, il vécut cependant en partie à Lyon où il avait de la famille d’origine florentine. Missionné par le roi François Ier pour trouver un passage vers l’Asie, il s’embarqua sur le bateau « la Dauphine ». Son expédition fut pour une grande part financée par de riches marchands et banquiers florentins établis à Lyon comme nous pouvons le lire dans l’article de Michel Mollat du Jourdin : Attaches lyonnaises du premier explorateur de la côte atlantique de l’Amérique du nord : Verrazano. L’ouvrage de Jacques Habert Verrazane : quand New York s’appelait Angoulême fait revivre cette passionnante aventure. Jean de Verrazane baptisa « terre d’Angoulême » le lieu qui allait devenir New York, en l’honneur de François Ier dont c’était le nom de famille.
Aujourd’hui, à New York, le grand pont suspendu entre Staten Island et Brooklyn, porte le nom de Verrazano. A Lyon, 2 places et un collège rappellent son souvenir. Il figure aussi sur La fresque des Lyonnais, quai Saint-Vincent, dans le 1er arrondissement.

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Trompe l’oeil : la fresque des Lyonnais
(Photographe : Fbieger)
(Wikimedia-licence GNU)

Au 18e siècle, la guerre d’indépendance des Etats-Unis

Les Lyonnais et la guerre d’indépendance des Etats-Unis, par Paule Lasserre, Rive gauche, 2006
- Le 4 juillet 1776, les représentants des 13 colonies anglaises d’Amérique du Nord proclamaient solennellement leur indépendance. Cette proclamation unilatérale allait déboucher sur une guerre contre la Grande-Bretagne…. Comment les Lyonnais réagirent-ils à cet évènement lointain ? La lutte des insurgés pour la liberté provoqua de l’intérêt, parfois de l’admiration. Des Lyonnais s’engagèrent à la suite du marquis de La Fayette. Quelques uns y laissèrent leur vie. En juin 1782, l’Assemblée des notables de Lyon décida d’offrir un vaisseau au Roi qui soutenait les révoltés.Pour fêter la victoire de Yorktown par les insurgés et les Français, un Te Deum fut célébré dans la cathédrale Saint-Jean, suivi d’un feu d’artifice.

En 1971, à Lyon, une exposition :

L’indépendance américaine et les lyonnais au XVIIIe siècle a voulu montrer comment, à travers l’exemple lyonnais, l’évènement survenu en Amérique, influença le mouvement des idées politiques en France. Cette manifestation était organisée par le Consulat des Etats-Unis, avec l’aide des Archives municipales de Lyon.

Au 19e siècle, Lyon et le rêve américain

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Moniteur de la Californie
(Collection BML)

Le Moniteur de la Californie
- En mars 1849, on assista à Lyon à la création étonnante d’un nouveau journal intitulé le « Moniteur de la Californie : journal de Lyon et des colonies ». Il invitait le public inquiet de la situation économique en France, à tourner ses regards vers un paradis californien et proposait d’organiser une expédition proprement lyonnaise lancée vers la côte ouest de l’Amérique. C’était l’époque de la ruée vers l’or en Californie. Voici le but affiché dans le N° 1 du 18 mars 1849 : « Les découvertes minéralogiques faites en Californie ne peuvent plus être mises en doute aujourd’hui que des documents officiels ont constaté eux-mêmes, dans la partie à peu près inconnue de cette grande contrée, l’existence de gisements d’une richesse inouïe… De toutes parts, des expéditions, des émigrations sont dirigées vers le nouvel Eldorado. Lyon, la ville industrielle par excellence, ne pouvait rester étrangère à ce grand mouvement : aussi déjà 2 sociétés s’organisent-elles dans son sein. L’une d’elle devait porter le nom de « Compagnie générale lyonnaise pour la fondation de la colonie de Lyonville en Californie ». Malheureusement, par manque de moyens et de candidats à l’aventure, ce périodique cessa sa parution au bout de 2 mois environ.

Les soyeux lyonnais et l’exposition universelle de Chicago en 1893, une vitrine de la concurrence américaine, par Tristan Vuillet, Bulletin de la Société historique, archéologique et littéraire de Lyon, 2000.
- A cette époque, les Etats-Unis constituaient l’un des principaux débouchés de la Fabrique lyonnaise de soieries. Aussi, la Chambre de commerce de Lyon décida-t-elle de soutenir fortement la participation des soyeux à cette exposition universelle. Les participants et observateurs lyonnais furent impressionnés par la mécanisation et les conditions de vie des ouvriers. « Nous assistons à la naissance du mythe de la modernité américaine »

Au début du 20e siècle, le quartier des Etats-Unis

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Cité des Etats-Unis
Fonds Sylvestre
(Collection BML)

Situé dans le 8e arrondissement de Lyon, ce quartier n’était pas urbanisé avant la construction de la Cité des Etats-Unis. Le projet d’urbanisation, initié par le maire Edouard Herriot, fut conduit sous la direction de l’architecte-urbaniste Tony Garnier, entre 1919 et 1935.

On lui donna le nom d’« Etats-Unis » en hommage à l’entrée des Américains dans la Première Guerre mondiale. Ils installèrent un campement dans cet espace. Environ 10 000 GI’s transitèrent dans ce secteur. C’est d’abord le boulevard qui porta ce nom en 1917 et ensuite tout le quartier. Dans

Zoom rive gauche, nous trouvons cette réflexion à propos de cette dénomination : « elle témoigne d’une rupture avec le passé agricole du quartier et de similitude avec des images liées au mythe américain : l’esprit pionnier, l’idée d’espaces vierges, de peuplement composite »
. En février 2009, le 8e arrondissement de Lyon fête le cinquantenaire de sa création (19 février 1959). A cette occasion, l’histoire des quartiers qui le composent, dont les Etats-Unis, sera retracée.
Parmi les fresques du Musée urbain Tony Garnier (Cité des Etats-Unis, Lyon 8e), la peinture n°24 évoque l’Amérique : Il s’agit de la Cité idéale des USA par Matt Mullican, réalisée par la Cité de la création. Dans le livre de Corinne Poirieux Lyon et ses murs peints, une description est proposée : « les symboles utilisés dans les villes passionnent l’artiste, qui cherche un langage universel fait de signes, rouges pour représenter l’esprit, l’irrationnel, les croyances, bleus pour la science et les progrès technologiques, jaunes pour les arts et la culture, verts pour la nature, noirs pour le langage »

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“La Cité Idéale” Fresque américaine d’après Matt Mullican
conçue et réalisée par © CITECREATION
Crédit photo : Claude Fézoui

Pendant la 2ème Guerre mondiale, une résistante hors du commun

L’espionne : Virginia Hall, une Américaine dans la guerre, par Vincent Nouzille, Fayard
- Portrait d’une grande espionne et résistante de la Seconde Guerre mondiale. Née à Baltimore dans le Maryland, elle fut recrutée en 1941 par les services de renseignements britanniques pour une longue mission en France. Pendant 15 mois, sous la couverture d’une journaliste du New York Post, elle fut chef du réseau Heckler. Elle aida la Résistance française, à Vichy puis à Lyon. Elle travailla ensuite pour les services secrets américains. On l’a surnomma entre autres, la dame qui boîte, à cause de sa jambe de bois.
Longtemps méconnue, Virginia Hall a été élevée au rang de « citoyenne d’honneur » par la Ville de Lyon en novembre 2006 (in Tribune de Lyon, 30-11-2006). En décembre 2006, les autorités britanniques et américaines lui ont également rendu hommage, lors d’une cérémonie à la résidence de l’Ambassadeur de France à Washington.

En 1966, la visite historique du pasteur Martin Luther King

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Martin Luther King à Lyon
(Fonds Vermard)
(Collection BML)

- Comment ne pas retenir la date du 29 mars 1966 qui marqua la venue à Lyon du pasteur Martin Luther King, prix Nobel de la paix ? Célèbre figure de la lutte pacifique des Noirs Américains pour l’égalité des droits, il faisait une tournée en Europe. Il tint un meeting à la Bourse du travail où près de 5000 personnes l’attendaient. Il formula entre autres, ce souhait : “Notre combat est un encouragement pour le reste du monde, car il contribue à faire naître l’aurore d’un monde nouveau où tout le monde pourra exister, coexister et se respecter réciproquement ». (in L’Echo-Liberté, 30 mars 1966).
Lorsqu’il fut assassiné 2 ans plus tard, des milliers de Lyonnais se rassemblèrent place Bellecour, près de la statue du Veilleur de pierre, pour lui rendre hommage.
Autres sources :
Martin Luther King à Lyon, sous la direction de Robert Vial, Mémoire active, 2009.

Martin Luther King à Lyon, Bulletin municipal de Lyon, 23 mars 2009

[*Aujourd’hui, des institutions qui perpétuent les liens*]

Le Consulat des Etats-Unis à Lyon

C’est l’un des plus anciens du monde. Il a été créé en 1826. Le premier consul fut le célèbre écrivain américain, James Fenimore Cooper (1789-1851), l’auteur, entre autres, du Le dernier des Mohicans. Fermé entre 1992 et 1998 pour raisons budgétaires, le consulat a ouvert à nouveau ses portes en février 1999 sous une forme plus modeste. Sa responsabilité territoriale couvre les régions Rhône-Alpes, Auvergne et Bourgogne. Il a pour mission d’assister les citoyens américains installés ou de passage dans la région, de soutenir les relations économiques et de favoriser les échanges entre les Etats-Unis et Rhône-Alpes.
Environ 5000 Américains vivent dans la région, travaillant dans de grands groupes, des organismes internationaux comme Interpol, la recherche, l’éducation… Les familles bénéficient à Lyon de la présence de la Cité scolaire internationale.

Chaque année, le 4 juillet, les ressortissants américains célèbrent leur fête nationale, l’Independence Day. Des Français participent aussi, notamment dans le quartier des Etats-Unis.

La Ville de Lyon

Depuis 1975, Lyon est jumelée avec Saint-Louis-du-Missouri, située au confluent du Mississippi et du Missouri. En octobre 2004, une charte a été signée avec la ville de Philadelphie, grande ville du nord-est des Etats-Unis, située dans l’Etat de Pennsylvanie. Elle vise à promouvoir des échanges dans plusieurs domaines comme les biotechnologies et l’innovation. Rhône-Alpes a également signé un partenariat avec l’Etat de Pennsylvanie. Ces relations font l’objet d’une étude dans Lyon international : rapport d’activités.
La ville de Lyon a également signé en février 2007, un accord avec Microsoft pour le développement de projets numériques dans l’agglomération lyonnaise.

[*Des échanges variés et approfondis*]

L’économie, le commerce

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Objectif Rhône-Alpes

Ils jouent un rôle important dans les relations nouées avec les Etats-Unis. Ils viennent d’être boostés par l’ouverture de la ligne aérienne Lyon New York, en juillet 2008. Depuis cette date , plus de 27 000 passagers l’ont empruntée. Elle favorise aussi le tourisme.
Près de 250 entreprises américaines sont implantées dans la région Rhône-Alpes, représentant plus de 40 000 emplois. Les Etats-Unis sont le 1er pays investisseur dans la région, devant l’Angleterre et l’Allemagne. Les Américains se révèlent particulièrement présents autour des clusters, ces pôles de compétitivité regroupant industriels, chercheurs et universités. Ils sont bien implantés dans les grandes villes de la région, Lyon et aussi Grenoble à cause de la recherche de pointe. L’Isère représente même le premier département français pour les capitaux américains. Parmi les grands groupes présents, on peut citer : Caterpillar, Hewlett-Packard, Aoste, Becton-Dickinson, Air Products, Genzyme…
Rhône-Alpes est également bien implantée aux U.S.A. et exporte beaucoup vers ce pays, notamment des équipements mécaniques, des composants électroniques, des produits pharmaceutiques. Un vaste panorama de ces échanges se trouve dans un numéro spécial d’

Objectif Rhône-Alpes, intitulé « Les Américains investissent Rhône-Alpes ».
Des organismes soutiennent les entreprises. Par exemple l’Aderly, Association pour le développement économique de la région lyonnaise qui aide à leur implantation ou encore l’AmCham, Chambre de commerce américaine. ERAI, Entreprises Rhône-Alpes International, aide les PME à prospecter et à investir sur les marchés à l’international dont les Etats-Unis. Le World Trade Center de Lyon, membre de la World Trade Centers Association (WTCA New York) , situé dans la Cité internationale, propose divers services : traduction, visioconférences, adresse virtuelle, conseils aux entreprises étrangères…

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World Trade Center Lyon
(André Forest)

Les relations culturelles, artistiques

Dans le domaine artistique, les liens sont très intenses depuis longtemps. Parmi les exemples récents, en 2008-2009, on peut citer la grande exposition qui s’est tenue au Musée des beaux-arts de Lyon : 1945-1949. Repartir à zéro, consacrée à l’art après la Seconde Guerre mondiale, en Europe et en Amérique du nord. Cette exposition a été réalisée avec le concours de FRAME (French Regional and American Museums Exchange), association franco-américaine créée en 1999 à Lyon. Ce consortium regroupe 9 musées régionaux français (dont Lyon et Grenoble) et 9 grands musées américains. Il procède à des échanges d’œuvres et organise des expositions croisées.
En 2008, le Musée d’art contemporain de Lyon a présenté une exposition en hommage à Keith Haring, célèbre artiste new yorkais des années 80
En ce qui concerne le cinéma, l’Institut Lumière de Lyon a consacré, au mois de janvier 2009, une semaine de projections et de débats en hommage à Bertrand Tavernier, qui se clôturait par une programmation de films américains. Ce dernier vient de faire paraître la réédition d’un gros livre d’entretiens intitulé Amis américains : entretiens avec les grands auteurs d’Hollywood. De février à avril 2009, se déroule une rétrospective Sidney Lumet, grand cinéaste américain.
La Biennale de la danse ou le Festival de jazz de Vienne invitent régulièrement des artistes d’outre-Atlantique.
Dans le domaine du livre, en juillet 2008, un accord a été signé entre la Bibliothèque municipale de Lyon et Google pour engager la numérisation et la mise en ligne d’ouvrages patrimoniaux. C’est le premier partenariat instauré entre une bibliothèque française et le géant américain.
Parmi les visites d’écrivains, la Villa Gillet a accueilli en janvier 2009, l’écrivain américain Paul Auster qui s’est vu décerner aussi la médaille de la Ville de Lyon.

Les échanges universitaires, scientifiques

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A venir Lyon

De nombreux échanges d’enseignants et d’étudiants ont lieu entre les universités et les grandes écoles de part et d’autre de l’Atlantique. Le magazine A venir Lyon a sorti en novembre 2008, un petit dossier spécial USA. Il existe aussi une école « US » à Lyon : il s’agit du Centre d’études franco-américain de management (CEFAM).
Des chercheurs américains sont présents dans les grands organismes de recherche de la région : CNRS, Centre international de recherche sur le cancer…

[*Des associations qui entretiennent les liens entre Lyonnais et Américains*]

L’Association France-USA
-Depuis plus de 25 ans, cette association s’efforce de développer des contacts entre Français et Américains. Par exemple, chaque année, en septembre, les nouveaux étudiants américains sont invités, à l’initiative de France USA, à une réception d’accueil à l’Hôtel de ville de Lyon. Tous les 4 ans, elle organise une nuit des élections. Ainsi en novembre 2008, pour les élections présidentielles américaines qui ont amené Barack Obama au pouvoir, s’est déroulée une grande soirée à l’hôtel Hilton de la Cité internationale. Elle était organisée conjointement par France-USA, l’AmCham, la Chambre de commerce américaine et l’American Club de Lyon, sous le parrainage du consulat des Etats-Unis. (in Le Progrès, 5 novembre 2008).
Parmi les évènements exceptionnels, il y eut en mars 2002, le dîner offert par France-USA en l’honneur d’une délégation des pompiers de New York, invitée par la Chambre régionale de commerce, à la suite des attentats du 11 septembre 2001.

l’American club de Lyon
-Fondée en 1987, cette association regroupe des familles américaines installées en région Rhône-Alpes. Ses objectifs sont les suivants : faciliter l’intégration de ses membres dans la société française, établir des liens entre les 2 communautés, partager un héritage culturel commun.

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drapeau américain

Le Comité des amis lyonnais de Barack Obama
-Lancé pour soutenir la candidature de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis, ce comité a pour but de promouvoir la diversité en France et dans le monde. Un blog et un journal en ligne « Diversité news » permettent des échanges. Les membres de cette association envisagent de rencontrer Barack Obama en 2009.

Les Lyonnais de New York
-Créée en 2004 par quelques Lyonnais installés dans la région de New York avec le soutien de la Ville et du Grand Lyon, cette association a pour objet de permettre aux personnes nées à Lyon et alentours et résidant aujourd’hui à New York et sa région, « de renouer avec leur ville de naissance ou d’adoption, d’en suivre l’actualité et les évolutions, de contribuer à la promotion de son image et de son identité culturelle, économique, patrimoniale, sportive. ». Placée sous la présidence de Daniel Boulud, le célèbre cuisinier, elle organise de nombreuses manifestations.

Un petit salut aussi à la petite ville de South Lyon dans l’Etat du Michigan dont le nom a un lien avec Lyon (Rhône). Voici ce que nous pouvons lire dans le Progrès du 26 octobre 2008, à propos de South Lyon « A 25 kilomètres de Detroit, capitale mondiale de l’automobile, cette banlieue très classe moyenne de 10 096 habitants doit son nom à l’ingénieur Lucius Lyon, un homme politique descendant d’un Lyonnais qui représenta le Michigan à la Chambre puis au Sénat au milieu du XIXe siècle »

- Histoire du quartier des Etats-Unis Voir
- Les Etats-Unis de Lyon, architecture et urbanisme <a href="http://www.guichetdusavoir.org/ipb/index.php?

showtopic=23344&hl=”quartier+des+etats-unis”” class=’spip_out’ rel=’external’>Voir
- Obama / Jean II de France Voir
- Le rêve américain Voir
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