Station eleven
Mandel, Emily St. John
lu, vu, entendu par FK - le 14/05/2019
« L’enfer, c’est l’absence de ceux qu’on voudrait tant avoir auprès de soi. »
Station Eleven est un roman post-apocalyptique.
Ici l’humanité a connu une pandémie foudroyante. Aucune civilisation n’a été épargnée.
La planète, les animaux ne s’en portent pas plus mal.
L’électricité, l’essence, les transports, la techonologie – face à la disparition d’ouvriers, de spécialistes, de ravitaillements – ne sont plus que des souvenirs pour les plus âgés et un conte pour les plus jeunes.
La survie n’est pas qu’alimentaire. Elle passe, aussi, par la préservation de la culture.
« Survivre ne suffit pas »
Cette citation venant de Star Trek évoque pour La Symphonie itinérante l’espoir. Ce groupe d’artistes, dont le roman nous retrace les aventures, apporte la joie en jouant du Shakespeare et du Beethoven à chaque halte. Mais comme aucune unité existe dans cette non-société humaine, à eux de s’adapter ou de fuir.
Dans ce récit, le passé sert de fil conducteur, il éclaire sur la personnalité des survivants.
Et comme dans presque tous les romans post-apocalyptiques, un prophète fanatique de lui-même sème le chaos.
Mais la culture veille dans les mains d’un bibliothécaire, un conservateur de musée et d’autres figures culturelles.
C’est « l’art, qui nous sauvera tous »
Voir dans le catalogue de la BML
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