Pectoriloque
Publié le 02/01/2021 à 10:33
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Modifié le 24/12/2020
par
Silo moderne
Ce mot est très peu utilisé car il a été remplacé par…
Le stéthoscope ! Docteur en médecine en 1804, Laennec, René-Théophile-Marie-Hyacinthe de son prénom, travaille sur les maladies pulmonaires à l’hôpital Necker à Paris.
En 1816, le premier instrument pour écouter la cage est un simple rouleau de papier ficelé qu’il appelé “pectoriloque” permettait d’éloigner l’oreille du médecin de son patient pour des raisons de pudeur. Mot formé du latin pectus, pectoris «poitrine» de l’élément -loque «qui parle».
Le stéthoscope était né : il sera perfectionné avec un cylindre démontable et en buis et dont l’usage est attesté en mars 1817. En 1819, Laennec publie son Traité d’auscultation médiate où il classe les bruits émis dans le thorax. Aujourd’hui ne subsiste que le terme “pectoriloquie” : Phénomène apparaissant à l’auscultation au stéthoscope et suivant lequel la voix et la toux résonnent de façon à sembler partir directement de la poitrine, notamment dans les cas de tuberculose pulmonaire et de pleurésie.
Deux ouvrages à lire pour mieux connaitre Laennec, considéré comme l’un des pères de la médecine moderne :
- René Théophile Laennec ou La passion du diagnostic exact / Etienne Subtil
- L’oreille d’or du docteur Laennec : une révolution dans la médecine / Margot Bruyère
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