Radio Begum : la résistance des femmes afghanes
Publié le 12/08/2024 à 10:00 - 16 min - Modifié le 12/07/2024 par Edith
Créée 6 mois avant le retour au pouvoir des talibans en 2021, Radio Begum est une radio faite par des femmes afghanes, pour les femmes afghanes. Miraculeusement tolérée par les autorités jusqu’ici, elle emploie une trentaine de femmes qui déploient des trésors de résilience pour travailler tout en respectant les restrictions qui leurs sont imposées, et maintenir leurs programmes coûte que coûte.
Le 8 mars 2021, journée des droits des femmes, et alors que se profile la menace du retour au pouvoir des talibans, Radio Begum (Begum est un titre honorifique qui peut se traduire par « reine » ou « princesse ») est lancée par Hamida Aman.
Cette entrepreneuse et journaliste afghane est née en 1973 à Kaboul, d’une mère qui travaille au ministère de la Culture et d’un père officier dans l’armée. A l’âge de 8 ans, elle s’exile en Suisse avec sa famille pour fuir les combats dus à l’intervention soviétique. Devenue journaliste, elle retournera en Afghanistan en 2001 pour couvrir l’intervention de l’Otan à la suite des attentats du 11 septembre. Désormais installée en Afghanistan, elle crée en 2004 Awaz Communication, une société de production audiovisuelle qui met l’accent sur le recrutement des femmes.
Véritable lumière dans la nuit, Radio Begum émet dans 17 provinces et propose six heures quotidiennes de programmes éducatifs en pachto et en dari (les deux langues officielles en Afghanistan) pour les jeunes filles privées de scolarité, ainsi que des émissions de divertissement, de conseils psychologiques et de santé pour les femmes privées de leurs droits et soumises à la violence du régime.
Toujours active à ce jour, la radio se décline aussi en format télévisuel avec l’inauguration le 8 mars 2024 de Begum TV, qui émet depuis la France. Begum TV constitue ainsi un filet de sécurité qui permettra de poursuivre la diffusion des programmes en cas de fermeture de Radio Begum par les autorités… une menace qui peut être mise à exécution à tout moment.
Depuis 2021, les femmes afghanes peu à peu privées de leurs droits
Le 15 août 2021, quand les talibans reprennent le contrôle du pays, ils souhaitent présenter une image plus modérée que lors de leur précédent passage au pouvoir. Si le voile islamique devient obligatoire pour les femmes, leur éducation, de la primaire à l’université, reste autorisée.
Mais ils reviennent rapidement sur leurs promesses, et sur les progrès acquis pendant les deux dernières décennies. Aucune femme ne fait partie du nouveau gouvernement. Le ministère pour la promotion de la vertu et la répression du vice est recréé et prend la place du ministère des Affaires féminines.
La page Wikipedia sur la condition des femmes en Afghanistan décrit le durcissement progressif du régime à l’égard des femmes. Celles-ci perdent peu à peu le droit d’étudier et d’enseigner : actuellement, les filles de plus de 10 ans ne peuvent plus aller à l’école, et l’enseignement supérieur n’est plus accessible aux femmes. Les emplois publics leur sont majoritairement interdits, et elles ne peuvent plus pénétrer dans un bâtiment public. Les présentatrices de télévision doivent se couvrir le visage à l’antenne. Les ONG nationales et internationales sont priées de ne plus faire travailler des femmes (en réaction, plusieurs ONG ont suspendu leurs activités en Afghanistan, alors même que le pays subit une des plus graves crises humanitaires au monde). Elles ne peuvent pas prendre l’avion sans être accompagnées d’un parent de sexe masculin. Les parcs et jardins publics, les bains publics et les salles de sport leur sont interdits. Tous les salons de beauté ont été fermés.
Des femmes cloîtrées chez elles, absentes de l’espace public
Depuis le retour au pouvoir des talibans, c’est près d’une femme sur trois qui a été privée de son emploi ou chassée de son université. Une exclusion qui a déjà coûté plus de 2 milliards de dollars au pays d’après l’ONU, nous apprend le reportage d’Arte Afghanistan : Radio Begum, la voix des résistantes. Au sud du pays, bastion historique des talibans, des cliniques de femmes ont déjà été fermées. Les soignantes et les gynécologues ont été renvoyées chez elles.
Une détresse psychique qui explose
Le même reportage explique que d’après les ONG de santé, 80 % des suicides actuels en Afghanistan sont des suicides de femmes. Dans l’émission En Société du 24 mars 2023, Hamida Aman raconte que les animatrices de Radio Begum reçoivent une quantité d’appels d’adolescentes qui leur confient qu’elles ont envie de se suicider : « C’est malheureusement le sentiment le plus partagé en ce moment parmi les femmes afghanes et les jeunes filles, le sentiment qu’elles n’ont plus de valeur, et qu’elles soient en vie ou qu’elles meurent, tout le monde s’en fiche. »
Apporter un peu de baume au cœur et porter un discours engagé… tout en jonglant avec des restrictions très strictes
Lorsque les talibans reprennent le pouvoir, Hamida Aman va d’elle-même se présenter aux autorités pour obtenir l’autorisation de continuer à émettre. Ce qui lui est accordé… sous certaines conditions.
Toute mention de la politique ou de la condition féminine est proscrite ; Radio Begum n’a même pas de bulletin d’information.
Diffuser de la musique est interdit.
Rire ou faire de l’humour à l’antenne est interdit.
Parler de contraception est interdit.
Les appels venant d’auditeurs masculins sont systématiquement refusés, sauf dans le cadre des émissions de conseils psychologiques et de santé où ils restent autorisés.
Les femmes qui travaillent à Radio Begum ont l’interdiction de travailler avec des hommes ou même d’être vues par eux : elles doivent ainsi s’isoler physiquement des techniciens masculins en tendant des rideaux et des tentures dans les locaux de la radio…
S’adapter pour continuer à exister
Radio Begum se plie à toutes les restrictions que les talibans lui imposent. Les femmes s’improvisent techniciennes radio pour remplacer les hommes. Sans mentionner explicitement la contraception, une gynécologue intervenant dans l’émission de santé se contentera de recommander une durée de 3 à 5 ans entre chaque grossesse (sachant que l’Afghanistan est le pays qui possède le taux de fécondité le plus élevé d’Asie, un tel conseil n’a rien d’anodin). Helay, doctorante en théologie qui anime l’émission spirituelle et qui se sait particulièrement scrutée par les autorités, répondra, à une auditrice inquiète de voir les femmes de Kandahar privées de leurs emplois, que rien dans l’Islam n’interdit aux femmes de travailler.
Les messages passent, prudemment : le moindre dérapage peut conduire à la censure et à la fermeture de la radio par le Ministère de la répression du vice.
Face à l’oppression des hommes, la force de la sororité
En Afghanistan, ce n’est pas seulement la violence du régime que les femmes subissent. Elles sont aussi particulièrement exposées aux violences domestiques. Radio Begum a donc un rôle à jouer en s’attaquant aux « gardiennes du temple », c’est-à-dire les belles-mères et les belles-sœurs qui maltraitent les jeunes épouses :
« Une grande partie du travail que nous faisons, surtout en psychologie, c’est de faire la morale aux belles-mères, aux belles-sœurs, aux belles familles qui reçoivent ces jeunes femmes parce que la première violence dont sont victimes les femmes c’est la violence domestique, familiale, à l’intérieur des foyers. Et comme nous ne pouvons pas parler de la violence que nous subissons de la part du régime, parce que nous sommes quand-même muselées, nous attaquons les points les plus accessibles pour nous. »
(Source : Hamida Aman interviewée dans l’émission En Société du 24 mars 2023)
Au-delà de ces piques adressées aux belles-mères, c’est un véritable modèle de solidarité entre femmes que la radio offre à ses auditrices, alors même que le régime les a privées de tous leurs lieux de réunion et de discussion. La radio constitue un espace d’échange, de recueillement de la parole des femmes privées de leur voix. Le temps d’un appel, elles peuvent y laisser éclater leur désespoir, leurs peurs, leur colère, mais aussi leurs (rares) moments de joie.
Hamida Aman voit cette sororité se développer au sein même de la radio :
« Et je le vois au sein de la radio, il y a une plus grande sororité aussi, que je n’avais jamais vue en 20 ans en Afghanistan. J’ai passé ces 20 dernières années là-bas et je n’avais jamais senti autant de solidarité entre femmes qu’actuellement. Et je pense que c’est parce qu’on se sent tellement abandonnées par les hommes, parce qu’on a bien compris qu’on ne peut compter que sur nous-mêmes. »
Elle fustige au passage les hommes afghans ainsi que la communauté internationale qui ont abandonné les afghanes à leur sort…
Un abandon d’autant plus douloureux que, contrairement aux fantasmes véhiculés par un certain cliché de 1972 devenu célèbre depuis 2001, l’Afghanistan n’a jamais été un pays particulièrement féministe. Le souffle de modernité qu’on a pu observer dans les milieux lettrés de Kaboul à certaines périodes de son histoire n’est pas représentatif du pays dans son ensemble. Quant aux avancées obtenues ces 20 dernières années, là encore elles se sont principalement cantonnées aux milieux urbains, alors que les campagnes, plus traditionalistes, résistaient davantage. Malgré tout, elles étaient la promesse d’un changement qui donnait de l’espoir aux femmes… espoir soufflé du jour au lendemain :
« Pendant vingt ans, on a martelé à notre jeunesse que tout était possible, surtout aux filles. On leur disait : « étudiez, travaillez dur, vous allez être indépendantes, vous allez pouvoir avoir un futur… Et du jour au lendemain, ces millions de jeunes femmes ont tout perdu. »
(Source : Radio Begum : la seule radio afghane faite par des femmes #reportage – En Société du 24 mars 2023)
Dans les campagnes afghanes des années 2009-2010, en pleine intervention de l’OTAN, la condition féminine loin d’être rose…
Un peu plus de 10 ans avant la création de Radio Begum, intéressons-nous à une autre radio afghane : Radio Surobi.
Active de 2009 à 2018, Radio Surobi est créée par la Légion étrangère française alors que l’ISAF mène des opérations de sécurisation en Afghanistan. Plutôt que de servir d’outil de propagande à l’armée française (« Il ne s’agit surtout pas de faire du Radio Paris ici ! » assène dans l’ouvrage de Raphael Krafft le truculent Capitaine Negroni, qui n’a que mépris pour les « petits Goebbels » des psyops tels que Radio Omid), elle a vocation à recréer du lien social au sein d’une communauté pachtoune majoritairement illettrée, sans accès à la télévision, exposée aux rumeurs, à la désinformation et à la propagande des différentes factions qui s’affrontent sur son territoire. Animée par des journalistes locaux jouissant d’une complète liberté éditoriale, elle diffuse de la musique, des reportages reflétant les préoccupations et la culture locale, organise des concours de poésie, et même des compétitions de cricket.
Malheureusement, l’expérience est de courte durée : après le départ de ses protecteurs, le colonel Durieux et le capitaine Negroni, Radio Surobi est peu à peu absorbée par les OMI (opérations militaires d’influence) pour devenir l’outil de propagande qu’elle ne devait surtout pas être, et s’arrêtera au terme d’une lente agonie après les départs successifs de ses journalistes et techniciens.
Engagé en 2009 par le colonel Durieux pour former les employés afghans au journalisme, Rahaël Krafft nous donne au fil des pages un aperçu en filigrane de la condition féminine au sein de cette communauté.
« Il faut laisser du temps au temps »
Alors que, fraîchement arrivé à Surobi, il prend encore ses marques auprès de ses élèves journalistes, Raphaël Krafft interroge l’un d’eux, Aziz, sur la possibilité d’avoir un jour des femmes à l’antenne.
C’est encore trop tôt, mon capitaine, répond Aziz […]. Les gens manquent d’éducation ici, ils vivent coupés du reste du monde depuis toujours. Il faut y aller petit à petit. Commençons par faire apparaître des voix de femmes dans le cadre de nos reportages en interviewant des infirmières à l’hôpital ou des personnalités politiques féminines quand elles se présentent. Plus tard, quand notre légitimité se sera accrue, nous pourrons réfléchir à un moyen d’avoir des journalistes femmes ou des animatrices. Mais il est impensable qu’elles viennent travailler ici, à Tora, sur la base militaire, on les considérerait comme des femmes de mauvaise vie. Il faudra trouver un local à Surobi où elles pourront enregistrer leur émission.
– Quel genre d’émission ?
– Des conseils de cuisine ou sur la façon d’éduquer les enfants.
– Et pourquoi pas sur leurs droits, leur condition ou tout simplement des émissions qui traitent de sujets généraux, mais animées par des femmes ?
– Ne vous méprenez pas, mon capitaine. Bien sûr que j’aspire à ça et j’espère le voir de mon vivant. Mais je connais bien ma communauté, qui ne veut pas de changement trop violent. Lorsque j’ai pris l’initiative de créer un lycée pour filles au début des années 2000, il y a eu des tentatives d’assassinat contre ma personne, on a fait exploser une bombe devant le lycée. Je n’ai pas cillé, parce que j’étais soutenu dans ma démarche par un certain nombre de notables de Surobi, dont des mollahs. Croyez-moi, il faut laisser du temps au temps. »
Aziz animera effectivement une émission hebdomadaire consacrée aux femmes sur le modèle décrit ci-dessus : il interviewe des infirmières, députées, etc sur leur métier, mais se garde bien d’aborder la question de la condition féminine. Raphaël Krafft commente :
Je loue le tact avec lequel Aziz tente de faire avancer la cause des femmes dans la région. Le féminisme occidentalo-centré ne passera jamais ici, et pourrait bien saper les efforts des libéraux de son genre qui avancent à pas comptés.
Quant à l’idée de faire travailler des femmes au sein de la radio, sa mise en œuvre ne peut se faire sans installer du matériel dans des locaux distincts, hors de la base militaire… Car faire venir des femmes sur la base mettrait la radio sous le feu des conservateurs, et serait un motif d’émeute. Radio Surobi cesserait aussitôt de remplir son rôle consensuel et rassembleur.
En fin de compte, aucune femme ne travaillera jamais pour Radio Surobi.
La Fille de Tagab
Tous les jours, des auditeurs appellent Radio Surobi pour faire des dédicaces musicales. La radio ouvre sa ligne téléphonique quatre heures par jour pour recevoir ces quelque 200 requêtes quotidiennes.
Une de ces fidèles auditrices est une jeune fille anonyme qu’ils surnomment entre eux « la fille de Tagab » (seul nom qu’elle consent à leur donner).
C’est une adolescente qui se cache dans la salle d’eau de sa maison, dans un village de la vallée de Tagab, pour nous téléphoner. Invariablement, elle demande le tube de la chanteuse pachtoune pakistanaise Ghazala Javed. Pourquoi donc appelle-t-elle ? Nous diffusons ce titre cinq fois par jour et au moins deux fois dans l’émission de radio-crochet, tellement la liste de dédicaces est longue pour cette chanson.
« Ce doit être sa façon à elle de nous dire, de dire au monde, qu’elle existe », suggère Georges.
Nous ne connaissons pas son vrai nom, elle se fait appeler « la fille de Tagab », et au moins une fois par semaine elle dédicace la chanson « à l’homme qui viendra un jour [la] chercher ». Nasser est toujours au téléphone avec elle et prend le ton d’un joli cœur pour lui parler. Je lui fais de grands signes pour lui faire comprendre qu’il m’importe qu’il en sache un peu plus sur elle.
« Allô ? Allô ? Elle a raccroché précipitamment, dit Nasser, déçu.
– Que t’a-t-elle raconté ?
– Pas grand-chose. Il y a trois téléphones portables dans sa maison et c’est son petit frère qui lui prête l’un d’eux pour qu’elle puisse nous appeler.
– Dans quel village de la vallée de Tagab habite-t-elle ?
– Elle n’a pas voulu me le dire.
– Comment s’appelle-t-elle ?
– « La fille de Tagab ».
A son retour à Surobi en juillet 2010, après 6 mois d’absence, Raphaël Krafft demandera des nouvelles de la fille de Tagab, à quoi on lui répondra : « Elle n’a plus rappelé depuis la dernière fois. Elle a dû être punie. »
Radio Begum, première radio d’Afghanistan
Le caractère exceptionnel de ce que l’équipe de Radio Begum accomplit depuis 2021 est d’autant plus évident quand on voit le contexte difficile auquel s’est heurtée Radio Surobi, dans une période qui était pourtant (en théorie !) plus favorable aux droits des femmes.
Y compris dans les provinces rurales, les animatrices de Radio Begum sont écoutées par les femmes mais aussi par des hommes, au point qu’elle est devenue la première radio privée du pays en terme d’audience et de couverture radiophonique. Des écoles de filles clandestines se basent sur ses heures quotidiennes de programmes éducatifs, qui suivent les programmes scolaires. Afin de rendre ces programmes plus vivants, c’est une véritable classe qui se tient dans le studio d’enregistrement avec une poignée de jeunes élèves.
Begum TV
Le 8 mars 2024 à Paris, Hamida Aman et une équipe composée d’afghanes réfugiées en France ont inauguré Begum TV, le pendant télévisuel de Radio Begum. Diffusés par satellite, les programmes sont le reflet de ce qui existe déjà sur Radio Begum, mais l’image permet d’étendre les contenus à des disciplines inaccessibles sans support visuel (difficile, par exemple, d’enseigner la physique ou la chimie sans pouvoir inscrire des formules sur un tableau). Ces contenus au format audiovisuel sont aussi disponibles en ligne.
La raison d’être de Begum TV est avant tout de se protéger contre une éventuelle interdiction, menace bien réelle qui plane sur la radio alors que dans l’est du pays, il est désormais interdit aux femmes d’appeler les stations de radio, et que les interdictions de travailler se multiplient y compris dans le secteur privé. Mais c’est aussi un moyen de diversifier ses canaux de diffusion et d’atteindre toujours plus de femmes (60% des foyers afghans sont équipés pour recevoir la TV par satellite). Et c’est aussi un moyen d’être libres : en diffusant la chaîne depuis Paris, les animatrices de Begum TV se présentent à l’écran sans voile, sans masque sur le visage. C’est aussi la liberté de diffuser tous les contenus qu’elles veulent, aborder tous les sujets qu’elles souhaitent.
Avec toujours le même message fondamental pour les afghanes qui les regardent et qui les écoutent : accrochez-vous, résistez, car l’obscurantisme ne durera pas. Tôt ou tard, la lumière reviendra.
Pour aller plus loin
A consulter dans nos collections :
- Résistance, Renaissance / Préface de Hamida Aman ; textes illustrés par Catherine de Brye, Nicolas Wild, Marc-Antoine Coulon [et al.] ; Textes de Leïla Slimani, Florence Dauchez, Isabelle Rome [et al.]
- Radio Surobi : un journaliste engagé dans la Légion crée une radio communautaire en Afghanistan / Raphaël Krafft
Pour la rédaction de cet article, nous nous sommes également basés sur les émissions / reportages suivants :
Afghanistan : Radio Begum, la voix des résistantes, ARTE Reportage
Radio Begum : la seule radio afghane faite par des femmes #reportage – En Société du 24 mars 2023
Elle a créé une radio en Afghanistan qui éduque les femmes – En Société du 24 mars 2023
Radio Begum, l’îlot de liberté des Afghanes – Hamida Aman – C à Vous – 10/04/2023
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