THE BELAIRS : The origin of surf music 1960-1963
Publié le 15/01/2014 à 10:23
- 1 min -
Modifié le 10/06/2016
par
L3scarbille
De la surf musique, on connait surtout Dick Dale et The Ventures, on connaît sans doute des tubes comme « Misirlou », « Pipeline » ou « Wipe out », et pourtant à l'époque, une scène importante sévissait sur la côte californienne et foisonnait de bons groupes souvent méconnus.
L’époque en question, ce sont les années 1960 à 1963 : durant cette période, parmi la multitude, les Belairs faisaient danser les jeunes sur les plages de Hermosa et Redondo, plages de la South Bay (Sud Californie).
Cette compilation propose de réécouter le tube du groupe, « Mr Moto » (composée par le fondateur du groupe, le guitariste Paul Johnson) dans 2 versions d’enregistrement différentes mais surtout de découvrir une vingtaine de titres moins connus et moins disponibles sur la toile. Les Belairs n’ont sorti qu’un seul album, réédité en 2001 en compact disque et seules 2 compilations sont disponibles, “The origin of surf music 1960-1963” est l’une d’entre elles.
Ici les composantes de la musique surf originelle sont présentes :
musique instrumentale, réverbération de guitare dégoulinante, une section rythmique basse batterie très binaire et très groovy, un saxophoniste en appui mélodique, des morceaux courts et énergiques qui durent en moyenne 2 minutes, le plus souvent à 3 accords de guitare. Du piano s’ajoute sur quelques chansons et rappelle que les origines de la musique surf se trouvent dans le rock’n’roll 50’s.
Les Belairs produisent une musique insouciante et dansante des « Little brown jug », « Davy Crockett meets Mickey Mouse » et « Volcanic action » ne peuvent que vous donner envie de twister frénétiquement, le son très lo-fi des « Later home recordings » présents sur le disque, de vous reposer au soleil et enfin les « Runaway » et autres morceaux planants du disque, de rouler dans votre décapotable au soleil couchant. Bref vous l’aurez compris une musique à la fois très cinématographique et très divertissante, et ce, même sans Californie et sans plage !
Partager cet article