Lyon en chansons : ballades urbaines

- temps de lecture approximatif de 19 minutes 19 min - Modifié le 09/07/2016 par Département Musique

Si Paris a été le sujet de presque 3000 chansons, Lyon n'a pas connu un tel engouement au niveau national. Pourtant la capitale des Gaules reste une inspiration particulière pour les chanteurs lyonnais. Nous vous proposons une visite de notre ville à travers ces chansons qui l'ont magnifiée ou critiquée.

Il existe une cinquantaine de chansons dite du répertoire lyonnais dans lesquelles Lyon, sa gastronomie ou ses lieux typiques ont été mis en musique.
On retrouve la plupart d’entre elles dans les quatre disques consacrés aux chansons de Lyon enregistrés par les Jorogil. Ce quatuor vocal s’accompagne d’un orgue de Barbarie pour interpréter ces chansons d’antan, véritables témoignages de la vie locale.


Lyon , ses fleuves, sa gastronomie et…son métro

Les deux fleuves de Lyon sont une source d’inspiration courante pour les chansonniers locaux. On chante “le Rhône et la Saône” chanson écrite par l’auteur compositeur Camille Jacquemot autour d’une allégorie amoureuse :

C’est un prince charmant qui se nomme le Rhône
Enfant de l’Helvétie et des glaciers géants,
Il se rend à Lyon pour emporter la Saône
Vers les rivages bleus des vastes océans.
Il est, depuis toujours, amoureux de la belle
Un jour il a crié ses désirs, son espoir
Au messager le Vent, qui s’en allait vers Elle,
Et la Saône a dit oui dans la brise du soir…

 

Pour André Bonhomme, chansonnier lyonnais depuis plus de trente ans, c’est la jeunesse, l’apprentissage de la vie,la curiosité des belles choses et certainement la figure des parents qui ont inspiré l’“entre Rhône et Saône” :

La douceur de la Saône
De son silence me berçait
Mais le Rhône, mais le Rhône,
Mais le Rhône grondait

- Deux fleuves à Lyon ? Tout les Lyonnais savent qu’on en compte trois :
En y ajoutant le Beaujolais, fierté bien locale, comme l’ont chanté les Joyeux Drilles en 1938 avec “trois fleuves à Lyon”

Le groupe beaujolais les Moyens du Bord enfonce le clou dans la chanson “C’est pas de moi”

A Lyon coulent trois fleuves, c’est pas de moi
Je suis du troisième en tout cas !
Boire la tasse de celui-là
N’altère pas le bien-être de mon estomac

Outre le “Beaujolais”, , on y célèbre la gastronomie lyonnaise avec ” Chantons les gratons”, “Le Beaujolais et les gratons”
ou encore “le petit bouchon de Saint Jean”

- Même le métro lyonnais a été mis en musique :

En 1978, pour l’inauguration des lignes A et B du métro lyonnais, le label local Soder sort un disque à la gloire de l’ouvrage. Le groupe éphémère les Tunnel’s interprètent “Tout Lyon s’ballade en métro”.

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Tout Lyon s’ballade en métro

Les Chics Types proposent en 2008 une autre vision des transports en commun aux heures de pointe dans “le métro A”

- Les chansons sur Lyon témoignent souvent du sentiment double que procure cette ville. Tiraillés entre l’amour de Lyon et la haine qu’inspire ses changements brutaux, les chansonniers subissent cette passion bicéphale.
Renée Mayoud, née en 1921 à Lyon est une figure de la chanson lyonnaise, connue et reconnue pour ses chansons pour enfants. Mais elle a écrit aussi l’une des plus belles chansons dédiée à sa ville natale. “C’est à la Mulatière (la chanson de Lyon)” décrit Lyon à travers une fresque historique faisant référence à tout le folklore lié à la ville. Vous pouvez trouver les paroles ici.

Sentiment mitigé aussi pour le chanteur Denis Lecarme, gône des pentes et ex-chanteur du groupe mythique de cold-wave l’Enfance Eternelle. Avec son nouveau groupe l’Orchestre de poche, il chante aussi “Ma ville”.

Ma ville , ma rue
Je t’aime bien malgré toi
Ma ville, ma rue, tu es belle,
Voici pourquoi

J’ai trop de souvenir pour
te haïr vraiment.
Regarde tes traboules, touche
Les murs, la crasse
Pourtant contre ces pierres,
C’est de l’amour qui passe

D’autres sont plus radicaux. A la même période que l’Orchestre de Poche, le groupe alternatif Babylon Circus en fait un portrait plus sombre dans la “Cité des gones” :

La capitale des Gones, c’est tout gris,ça pue l’essence
Que du béton et de la tôle, à te pourrir l’existence
Dans la cité des Gones, ça transpire la richesse
Mais si tu viens pour l’aumône, tu t’es trompé d’adresse…

 

Le Vieux Lyon / St Jean / Fourvière

Le Vieux Lyon est le quartier médiéval et Renaissance de la ville, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Placé au pied de la basilique de Fourvière et longeant la rive droite de la Saône, le quartier est le plus connu de Lyon. Le jour, c’est un lieu touristique par excellence entre ses traboules et ses rues pavées, et le soir le quartier reste très animé avec ses bouchons gastronomiques, ses pubs et cabarets.
Le Vieux Lyon reste synonyme de balades et de bon temps comme nous le rappelle le disque “Le vieux Lyon chante et danse”.

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Vieux lyon chante et danse

Une autre chanson dans la même veine et tirée du répertoire lyonnais lui est consacrée. “Dans les rues du Vieux Lyon”, chantée entre autres par Gérard Truchet, écrivain, conférencier, professeur et actuel Président de la République des Canuts.

Dans les rues du Vieux Lyon, je m’promène,
Dans le cœur une chanson m’entraîne,
Le long de ses murs où fut tracé
Le chemin d’un retour au passé !
Mais là-bas au-delà des traboules,
Le ruban de la Saône s’enroule
Autour de ce quartier
Qui me prend tout entier !
De Saint-Paul jusqu’à la Quarantaine,
Soit le jour ou la nuit, Dans le calme ou le bruit,
Dans les rues du vieux Lyon, je m’promène !


truchet fil

En 1975 Michel Corringe, chanteur ligérien dont la carrière s’est passée principalement sur Lyon, chante aussi le “Saint Jean” des bistrots et de la joie de vivre. Il nous rappelle aussi que la chanson lyonnaise a été colportée par une importante scène de chanteurs de rues qui de Jean Marc Le Bihan au guitariste gitan Tchan Chou, animaient les rues lyonnaises.

Vous qui connaissez le vieux Saint Jean
Vous avez déjà vu peut-être
Deux garçons joyeux et insolents
Qui en riant beaucoup vidaient beaucoup de verres…

Pourtant en pleine époque Pradel, où le maire menaçait de détruire ce quartier insalubre et de creuser un tunnel (qui depuis fait la mauvaise réputation de Lyon), le constat, pour certains, paraissait plus amer. En 1970 Alain Bert, s’inquiète de la destruction du quartier :
Sa “complainte de Saint Jean” révèle autant la menace dûe à la modernisation du quartier (cf. Association La Renaissance du Vieux-Lyon) que celle de le rendre touristique.

Mon quartier dans la ville est beau
Mais Ils me l’ont pourri
J’me souviens bien des p’tits bistrots
Qui sont devenus des crêperies

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alain bert

- Bien qu’il soit plus romantique de donner un rendez vous galant au pied de la Basilique (avec sa vue panoramique), que “sous la queue du cheval” (Place Bellecour), Fourvière et son quartier n’ont guère inspiré les chansonniers amoureux ou nostalgiques. Les hymnes à “la colline qui prie” ne semblent que religieuses.
C’est pourtant un curieux mélange des genres que nous donne à entendre Georges Aloy, compositeur, professeur au CNR et titulaire de l’orgue de la Basilique. Avec un disque entièrement dédié à “Fourvière” et interprété par la soprano Céline Gas et Nicolas Porte (chef du chœur des Petits Chanteurs de Saint Marc) et vouant gloire à Fourvière sur une musique légèrement modernisée.


La croix Rousse

La Croix Rousse, ses pentes et son plateau est le deuxième haut lieu historique de Lyon. Connu dans le monde pour y avoir hébergé au XIXème siècle, les Canuts (ouvriers tisserands) et leur révolte.

Bon nombre de chansons du répertoire lyonnais décrivent la “colline qui travaille” en opposition à Fourvière “la colline qui prie”. On citera en premier lieu le “chant des canuts” écrit en 1894 par Aristide Bruant, hommage tardif à leur révolte mais qui est devenu un célèbre chant de lutte repris entre autre par Marc Ogeret ou Yves Montand.

 

La “chanson de la soie”, la “Marche des Canuts” ou les “Voraces lyonnais” (confrérie de Canuts lyonnais) témoignent encore de l’imprégnation de l’esprit Canut dans le répertoire populaire.

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Statue le chant des Canuts

 

- La Croix Rousse, longtemps commune indépendante tiraillée entre Lyon et Caluire s’opposa aussi (et s’oppose encore) au reste de la ville. On crée une République de la Croix-Rousse et “on est croix-roussien avant d’être lyonnais”. Il y fait beaucoup plus beau qu’ailleurs.

“Mon coteau de la Croix Rousse” rend bien compte de cet esprit d’indépendance et reste dans la mémoire croix-roussienne l’hymne du quartier :

La Croix-Rousse c’est ma patrie
Nous a dit un vieux lyonnais
J’y suis né j’y passe ma vie
Je ne la quitterai jamais
Ses traboules et ses guinguettes
Ses jardins sont si enchanteurs
Ses artistes et ses poètes
Font mon orgueil et mon bonheur…

- Même après la disparition des Canuts, les pentes de la Croix Rousse restent le quartier de la révolte : populaire et insoumise.

Le groupe punk les Partisans nous le rappelle dans la chanson “la rue des Voraces” tirée de leur premier album.

Il parait qu’à Paris
Sur la butte de Montmartre
Il n’y a plus que des touristes
Et des marchands de souvenirs
Ici les marchands de bonheurs
Avec leurs frères spéculateurs
Passent de mauvais quart d’heures
A cause des apaches de squatters

Populaire, insoumise, révoltée ou embourgeoisée : “à chacun sa Croix Rousse” comme le chante amèrement le groupe Bistanclaque à la fin du siècle dernier. Croix-roussien dans l’âme et Canut jusque dans le nom, le groupe alternatif s’inquiète pourtant du changement de la colline “colonisée par les indifférents” :

Et la ville bourgeoise
Te grignote les pieds
Cette ville te toise
Te met ans ses papiers
Te réduit au silence
Te refait la façade…
Bienvenu à la croix rousse
Est-ce la dernière secousse
et l’ennui à nos trousses…
Et chacun sa Croix Rousse

Le Centre des Musiques Traditionnelles en Rhône Alpes (CMTRA) propose une collection de collectages dans la région, les Atlas Sonores.
Pour illustrer encore la diversité de ce quartier, il faut écouter l’“Atlas sonore n° 17”, dédié aux pentes de la Croix Rousse, collectage effectué auprès des chanteurs, musiciens et habitants du quartier.

cmtra rousse

C’est peut être le groupe Zen zila, groupe de rock métissé, qui comme Carte de Séjour 20 ans avant, a su mieux résumer l’intégration dans un quartier résolument populaire. L’enfance sur les pentes de Wahid Chaib, chanteur du groupe est racontée avec beaucoup d’émotion dans “Saint-Jean Croix Rousse” :

Ca court ça brasse dans tous les sens sur la colline de mon enfance
Accès direct montée de la boucle grande côte ou bien San Sébastien
Le gros caillou trône sur le boulevard t’as aussi le marché du mardi
Le chantecler ou la soierie en terrasse avec les amis
En décembre glisser sur les pentes remonter avec le 18
Villégiature été hiver sans la montagne et sans la mer
Le professeur côtoie le glandeur le vieil anar parle au lascar
De là il domine la bête le gros félin…

- Plusieurs témoignages personnels ont émaillés les chansons dédiées à Lyon.

Kent, ex-chanteur de Starshooter, exilé à Paris revient avec nostalgie nous parler de la “Montée Bonafous”

Dans la montée Bonafous,
Est-ce qu’il y a des bonnes,
Est-ce qu’il y a des fous ?
Je m’en fous.
Il y a surtout, dans un virage,
Une vieille maison encore debout
Et moi, elle me fait rêver
Et je me vois l’habiter
Dans un état d’avenir,
Un état de revenir
Mais quelqu’un veut la démolir.

Jean Marc Le Bihan, infatigable chanteur de rue depuis 40 ans fait partie des murs : d’abord parce qu’à Lyon, de la rue de la Ré au plateau de la Croix Rousse, tout le monde a vu et entendu ce chansonnier, guitare en bandoulière. Mais surtout il est présent depuis peu sur le mur peint des Canuts (boulevard des Canuts), seul représentant du monde de la musique parmi les fresques urbaines célébrant les figures lyonnaises.
Le Bihan n’a jamais vraiment chanté Lyon, mais les frères Guigue, auteurs compositeurs toulousains lui rendent hommage en chantant “le cœur des gens”, nom d’une de ses chansons et du bistrot ouvert par le chansonnier sur la place Colbert.

Sur la plac’ Colbert
Y a des platan’s verts
Vas-y boire un verre
Ou just’ passer l’ temps
Car au “Coeur des gens”
La vie sent bon la vie, simplement


lebihan

Enfin est-ce que comme Jérôme Tatin on peut croire que :

À la Croix Rousse
Y’a pas d’drogue,
y’a pas d’fous,
y’a que des gens normaux

On espère que le texte est à prendre au second degré. On préférera dans le même album, la chanson très “spaciale” (et spéciale) dédiée à la prison pour femmes de Montluc (3ème arrondissement).

Presqu’ile / Bellecour / Perrache

Bellecour, place célèbre du centre ville avec sa statue majestueuse de Louis XIV inspire beaucoup de respect et c’est avec nostalgie que les Lyonnais expatriés lui offrent ses plus beaux vers :

Lorsque Benjamin Biolay compose “Lyon Presqu’île, il est en voyage à Bruxelles et c’est plein de nostalgie qu’il écrit ces vers en l’honneur de la ville dans laquelle il aurait aimé naître et souhaite mourir.

Le point du jour, la statue d’or, la tour en stylo bille
Lyon presqu’île
Y a une gare morne et l’autre fière
D’aller jusqu’au sports d’hiver
C’est comme si j’étais parti, parti hier
Et puis, la statue du roi soleil
Sur la grand place éternelle, des belles cours gorgées
gorgées gorgées de soleil.

En 1965 Jacqueline Dorian, montée à la Capitale faire carrière dans le théâtre, enregistre “Lyon, ma ville”, une ode à sa jeunesse, ses douze ans, dans laquelle elle cite :

le tramway débonnaire
La statue légendaire
Du roi sans étrier…

- Certaines rues de la Presqu’ile sont plus souvent citées pour leur fonction de “plaisir”.

Une chanson du répertoire interprétée par les Jorodil, témoigne que jadis “Dans la rue Mercière” on allait voir les filles de joie.

Plus proche de nous, en 1984, Bernard Lavilliers rendant hommage à “Lyon sur Saône”
, la ville que le stéphanois fréquentait les soirs, nous rappelle qu’il y a pas si longtemps la rue Tupin n’était pas encore connu pour ses bons restaurants.

Rue Tupin, les soirs de liesse
Je venais souvent vous voir
Vous me donniez vos caresses
Je vous chantais mon désespoir

- Coincé entre la confluence et la gare, le quartier de Perrache n’a jamais été très apprécié des lyonnais.
Cette ancienne chanson “Derrière les voutes” nous rappelle que cela ne date pas d’aujourd’hui.

J’ai une histoire à raconter
Celle du quartier où je suis né
là-bas au bout de la Presqu’île
Séparé du reste de la grande ville
C’est un endroit pas trop prisé
Des bougeoisiots qui habitent Ainay
Mais c’est tout plein de poésie
Derrière les voutes

La Guillotière

La Guillotière (ou la Guille) quartier populaire du centre ville de Lyon, autrefois commune indépendante, est réputée pour être l’endroit où stationnaient les nouveaux arrivants, régionaux et étrangers. Elle est depuis plusieurs siècles le témoin d’une mixité sociale et d’une diversité ethnique.

L’“Atlas sonore N°19 du CMTRA consacré à la Guillotière relève plus du field recording où témoignages oraux cotoient les chansonnettes pousées par les habitants du quartier. Ce collectage donne à voir la très grande diversité musicale de ce lieu.



Cette année le CMTRA a aussi édité un coffret dédié aux musiques du Maghreb, émanant de la place du Pont, officiellement Place Gabriel Péri (Lyon 3ème). Dans les années 1970-80, plusieurs labels musicaux ont été créés dans le quartier comme MDO (Maison du Disque Orientale) qui se trouvait rue Moncey. Ils éditaient (surtout en cassettes) la musique et les chants des immigrés maghrébins.
“Maghreb Lyon : Place du Pont production” relate quelques belles pages de cette partie de l’histoire musicale lyonnaise.

Outre sa fonction de premier accueil, le quartier de la Guillotière fut jadis le lieu des bannis et expulsés de la ville. En témoigne la chanson du groupe folk le Grand Rouge, Le “Pont de la Guillotière” :

Sur le pont de la Guillotière
on nous a vu passer
bien enchaînés
Sont les gendarmes qui nous emmènent
Avec grand peine
En faisant nos adieux
Les larmes aux yeux


Enfin “Enfant de la Guille”, chanson du répertoire lyonnais encore, nous montre que l’ambiance particulière qu’on ressent en passant Place du Pont, avec ses vieux qui discutent dehors, les gamins qui courent partout et la rue partagée par tous : tout ceci a toujours existé.

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Photo Jules Syvestre

D’autres chansons éparses :

- C’est encore dans le répertoire musical lyonnais qu’on découvre qu’aux Brotteaux on y danse le rigodon
ou la polka : au choix.
Le rigodon des Brotteaux, la plus populaire des chansons lyonnaises date probablement de la première moitié du XIXème siècle.
Cette danse typique du Dauphiné sur des paroles sommaires nous rappelle surtout la réputation des bals des Brotteaux :

Allons aux Brotteaux, ma mie Nanette,
Allons aux Brotteaux c’est la saison
Nous mangerons de la galette
Nous danserons le rigodon…

- Sur le nouveau quartier de la Duchère (Lyon 9ème) on trouve très peu de chose si ce n’est une chanson qu’aurait écrit Camille Jacquemot en 1965, “Enfants de la Duchère”, dont nous n’avons trouvé qu’une version instrumentale interprétée par l’accordéoniste Elie Crisio.

- Enfin on peut écouter “Mémoire d’un quartier” une chanson inédite de Renée Mayoud sur la construction du Boulevard des États Unis, rendant compte que l’histoire d’une ville se construit aussi à travers ses chansons.

Pour aller plus loin :

Lieux d’information sur la chanson lyonnaise :
-Archives municipales de Lyon
-Musée d’histoire de Lyon
-CMTRA

Les salles de concerts ouvertes aux chansonniers lyonnais :
-A Thou Bout d’chant
-Salle Léo Ferré (MJC Saint Jean)
-Salle des Rancy (MPT Lyon 3ème)

Un disquaire spécialisé : Art Disques

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2 thoughts on “Lyon en chansons : ballades urbaines”

  1. Claude Rossini dit :

    Une chanson pourtant fort belle, composée par un auteur-compositeur-interprète célèbre et contemporain a semble t-il été “oubliée”.
    Peut-être parce que c’est un authentique stéphanois :-)? Mais bon, c’est tout de même (!) un artiste de très grande qualité et talent.
    Il s’agit bien sûr de Bernard Lavilliers et son “Lyon sur Saône” (album “Tout est permis” de 1984).

  2. DRAPIER dit :

    Je peux proposer une de mes compositions qui s’appelle “les quais du Rhône” 🙂

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