Album à redécouvrir
Long Island / ENDLESS BOOGIE (2012)
Publié le 18/12/2020 à 08:48 - 1 min - Modifié le 31/05/2023 par Eric
Endless Boogie : Can et Canned Heat sur un même disque, pour eux le boogie est une religion
Ils ont empruntés le nom du groupe à un album de John Lee Hooker du début des années 70. Et ils jouent comme s’ils étaient restés bloqués dans le Summer of love californien durant l’année 1967. Pourtant ces sexagénaires aux looks de bikers vivent à Brooklyn au XXIeme siècle. Endless Boogie interprète du heavy blues, mais du lourd, du pur, du psychédélique. Comme si Iggy Pop et Hawkwind rendaient hommage au Chicago Blues, ou comme un Motorhead en provenance du delta du Mississippi.
Comme leur nom l’indique, le concept est simple, mais efficace : proposer un boogie sans fin. Les riffs de guitares s’enchaînent, en boucles, sur une rythmique obsessionnelle et solide, traversés par des arpèges de guitares à n’en plus finir. Les chansons sont longues, aucun morceau ne dure moins de 6 mn (en moyenne 10 mn). Les longs développements mélodiques et autres digressions inlassables sont répétitifs, insistants. Cela crée une ambiance entêtante, une profondeur musicale quasi hypnotique, propice à la transe et la danse introspective ou au headbanging.
“General Admission” – Endless Boogie – 6:13
Pour eux le boogie est une religion. Qu’ils pratiquent à coup de riffs de guitare, au-dessus desquels, le chanteur éructe, crie, délire, lançant des imprécations comme une menace… à n’ en plus finir. Endless boogie
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