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Bill Ricchini "Ordinary time" (2002)

- temps de lecture approximatif de 1 minutes 1 min - Modifié le 30/09/2022 par Admin linflux


Un disque d’été à propos de l’hiver. C’est ainsi que Bill Ricchini définit son 1er album lors de sa sortie en 2002. Sorti de nulle part, l’auteur-compositeur et interprète américain propose 16 pistes issues de démos autoproduites chez lui pendant plusieurs mois sur un 4 pistes et distribuées jusque-là exclusivement à des amis sur K7. L’instrumentation est forcément chiche mais variée : aux « classiques » guitares s’ajoutent parfois et par touches légères orgue, accordéon, xylophone, clochette, violoncelle… Intime par obligation, les chansons demeurent néanmoins ambitieuses. Et même si Bill Ricchini se dit inspiré par Brian Wilson, on ne peut s’empêcher de penser, l’économie de moyens et la voix aidant, au regretté Elliott Smith. Sorte de croisement entre folk intimiste et pop orchestrale (mais sans l’orchestre), on sent que Bill Ricchini aurait pu devenir un héritier des Zombies ou de Left Banke, un alter ego de Sufjan Stevens.
Mais « Ordinary time » restera son seul quart d’heure de gloire : l’album est plébiscité notamment par Rolling Stones, The Village Voice…alors que le suivant « Tonight I burnt brightly » (2005) sur lequel il propose de combiner l’écriture pop des Smiths ou de Village Green Society avec des orchestrations de cordes, cuivres, piano… le replongera dans un anonymat qu’il ne brisera plus.

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