It’s alive
La Luz
lu, vu, entendu par Luke Warm - le 25/06/2014
La Luz est un quatuor féminin originaire, contrairement à ce que pourrait laisser croire leur nom hispanique, de Seattle.
Signé sur Hardly Art, label affilié à Sub Pop, le groupe reste pourtant bien loin du grunge auquel est (trop et abusivement) rattaché l’historique label de Nirvana et compagnie.
La Luz va plutôt chercher ses racines dans les années 60. Dès le titre d’ouverture, « Sure are spring », tout est quasiment dit : chant lancinant (souvent doublé), rythme et choeurs pop garage, orgue psyché et guitares surf (jouées dans les aigus, avec tremolo/vibrato caractéristique du genre popularisé par Dick Dale). Tout au long de « It’s alive », leur premier album, les titres, souvent courts et midtempo, s’enchaînent, La Luz rendant hommage à la surf music à travers deux courts morceaux instrumentaux et sur « It’s alive », le titre, qui débute, lui, comme un morceau des Shadows avant de s’enrichir, en son milieu, de chœurs féminins soutenues par une section rythmique discrète mais terriblement efficace.
Mais le groupe sait aussi alterner la cadence avec des titres plus lents sur lesquels le chant se fait plus langoureux et les atmosphères plus complexes (« What good am I ? » , « Call me in the day » ou le conclusif et mélancolique « You can never know »).
« It’s alive » se révèle alors être un album aux compositions abouties, fougueux mais dense, léger mais réfléchi.
Poster un commentaire