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Loss of Life

MGMT

6 ans après l’album Little Dark Age et près de 5 ans avoir quitté Columbia Records, le duo MGMT a sorti son cinquième album Loss of Life, sous le label indépendant Mom+Pop.

MGMT, c’est une discographie toute en virages. De la révélation du premier album avec des tubes aujourd’hui surutilisés (Kids, Time to Pretend), aux tonalités sombres de Little Dark Age, le groupe a sans cesse voyagé entre la pop psychédélique, l’electro-pop et l’indie rock, et a tantôt séduit, tantôt déçu. Leur troisième album, MGMT, avait d’ailleurs été franchement boudé par le public.

Mais Loss of Life fait office d’album de la maturité. Le ton est moins désabusé. Du moins, dans le grand bain de la vie, une certaine euphorie est permise. En témoignent les cuivres de fanfare dans Nothing Changes ou les synthés délirants de “Loss of Life”, le dernier morceau de l’album. Le duo nous emmène dans des questionnements introspectifs et fait des clins d’œil ironiques aux premières chansons (« It was time to stop pretending », chante VanWyngarden dans “Nothing Changes”). Bref, le temps passe, et l’idée, c’est qu’on y gagne autant de sagesse que d’angoisse.





Les influences et les styles sont multiples : Oasis dans la ballade sarcastique “Mother Nature”, le côté glam de “Bubblegum Dog”, la folky “Nothing To Declare”, la psychédélique “Loss of Life”… Mais loin d’être une mixtape mal réchauffée, l’album forme un tout cohérent et nous embarque dans une mélancolie douce-amère et électrisante. L’attente en valait la peine.




Voir dans le catalogue de la BML

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