
Into dark science
Phantom Winter
lu, vu, entendu par Juliette A - le 27/07/2018
Vous avez envie de découvrir la musique de l’été pour vous déhancher sur la plage ? Hé bien passez votre chemin, parce qu’avec Phantom Winter, l’été sera lourd, sombre, froid et brutal.
Dès la pochette on comprend vite que l’univers de Phantom Winter tend vers la noirceur absolue : crâne de cheval, fleurs fanées, crucifix, ossements, écriture lacérant la pochette, tout y est, c’est noir, mystique et malsain : ça va faire mal !
Le premier titre, The Initiation of darkness, nous plonge immédiatement dans un réjouissant chaos sonore et explosif. Dix minutes d’une longue descente dans les abysses, dans un mur de saturation où le chant est guttural, l’atmosphère âpre, inquiétante et hypnotique jusqu’à ce que des cloches funèbres sonnent le glas.
Phantom Winter, side-project des anciens d’Omega massif, nous livre un album extrême de sludge : les oreilles averties se réjouiront de ces 6 titres au tempo lent et lourd, déroulant un univers sonore très réussi et sans concession.
Voir dans le catalogue de la BML
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