logo-article

Swing State

Ben SIDRAN

Piano jazz et art du swing

Ben Sidran n’est pas une star, mais il aurait pu le devenir. Il possède un CV à rallonge et une quarantaine d’albums à son actif. Mais sans être un homme de l’ombre, c’est un musicien discret. Un gentleman philosophe qui aime la scène et le partage qui s’y produit. Et outre ses talents de pianiste chanteur, il a longtemps officié en tant journaliste et chroniqueur sur les ondes radios et télévisuelles. Il a également enseigné et écrit des ouvrages sur le jazz, produit et composé des chansons pour d’autres dont certaines sont devenues des succès.

 

 

Depuis ses débuts, il oscille entre Blues, Rock, Pop et Jazz. Avec ce côté touche à tout, qui le catalogue comme un gentil éclectique. Mais dans ce nouvel album et pour la première fois, Ben Sidran ne chante pas. Il revient aux musiques qui bercèrent ses années d’apprentissage. Et rend ainsi hommage aux pianistes qui nourrirent son vocabulaire pianistique : Bud Powell, Horace Silver, Sonny Clark, Bobby Timmons… Ces musiciens des années 50 empreints de notes churchy qui jouèrent le plus souvent en trio. Il déclare : “Le piano, dans une formation de trio, était le format  qui me plaisait le plus. Et donc aujourd’hui, soixante ans plus tard, je voulais vivre ce que ces musiciens ressentaient à cette époque lorsqu’ils jouaient dans ce type de formation. Je sais que je ne peux pas jouer comme eux, mais je peux en revanche me sentir comme eux. C’est ce que j’appelle donc le “Swing State”. Un disque qui se veut donc une ode aux notes bleues et à l’art du swing… et se révèle un ravissement.

Pour l’accompagner Ben Sidran sollicite son fils, Leo Sidran à la batterie et Billy Peterson à la basse, deux accompagnateurs de longue date.

Voir dans le catalogue de la BML

Tags

Thèmes :

Partager

Poster un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *