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Sunday Morning Put-On

Andrew BIRD

Relecture idiosyncratique de standards de jazz

Nombreux sont les rockers qui rendent hommage au jazz. Andrew Bird s’y colle aussi, et attaque sans trembler des standards du Great American Songbook. Mais le chanteur à l’avantage de posséder déjà un univers musical qui lui permet de se fondre avec grâce dans ces chansons mémorables. Et alors que chaque morceau a déjà été interprété maintes fois par les plus grands. Andrew Bird réussit à les modeler à son gout et au notre et il les interprète sans forfanterie. Mais avec la juste distance respectueuse qui sied à son style. Elles semblent ainsi faites pour lui et s’enchainent avec harmonie. Jusqu’au dernier morceau, une longue composition originale au titre français qui clôt l’album comme une revisite atmosphérique des autres chansons de l’album.

Déjà dans ses disques précédents Andrew Bird accordait de plus en plus de place à son instrument de prédilection : le violon. Et là encore il appose de longues phases et quelques pizzicatos à cet instrument pourtant peu utilisé en jazz. Mais cela s’imbrique parfaitement dans l’ensemble assez intimiste de l’album. C’est simple sans être simpliste, mélancolique et langoureux sans être mielleux. Et comme le titre semble le laisser penser, le disque invite à la flânerie rêveuse sur un canapé un jour de week-end pluvieux.

Soutenu par une section rythmique avec Ted Poor à la batterie et Alan Hampton à la basse, parfois aidé de Larry Goldings au piano et Jeff Parker à la guitare. Le disque est un intelligent et élégant  disque de jazz pop acoustique.

Voir dans le catalogue de la BML

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