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Middle of nowhere, center of everywhere

Acid King

Il leur aura fallu 10 années d'expérimentations alchimiques avant de nous concocter cette nouvelle potion magique de 8 morceaux.

Le titre nous l’annonce et la pochette nous le confirme : venue de nulle part et au centre de tout, la décoction promet une pérambulation des plus cosmiques.
Formé dans les années 90, néanmoins moins connus que Kyuss, Sleep ou Electric Wizard, ce groupe de stoner doom s’est bâti une solide réputation grâce à des concerts mémorables et à un son unique -dans un genre de rock qui est pourtant foisonnant depuis 20 ans.
Certes, on retrouve les ingrédients habituels du style, guitare à fuzz et distorsions aux rythmiques lentes, batterie insistante, ambiances désertiques qui s’étirent le long titres interminables propices à l’hypnose : leur acid grunge de la Bay Area est toujours irréprochable, tout est savamment dosé, la production est soignée, leur trio suffit à tout. Les quelques lignes de chant de Lori S., rare guitare chant féminine du genre, sont un peu le bonus de l’instrumentation déjà fort aboutie.
Kaléidoscope psychédélique, langueur doom, incantations féminines psalmodiées invitent tout autant à l’envol et l’exploration des grands espaces, qu’à l’inertie et l’indolence.
Ce quatrième album d’un groupe phare du mouvement stoner ne décevra pas les connaisseurs et peut être un digne guide de voyage intergalactique pour les non-initiés.

Voir dans le catalogue de la BML

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