Les oubliés de Cannes
Publié le 14/05/2006 à 23:00
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5 min -
Modifié le 30/09/2022
par
Admin linflux
[actu]1997[actu] : La femme défendue – Philippe Harel : Ce fut la seule apparition à Cannes de Philippe Harel, qui cette année-là triomphait avec un autre film : Les randonneurs. La femme défendue est un film entièrement tourné en caméra subjective : l’histoire d’un adultère entre un homme (derrière la caméra) et une jeune femme (Isabelle Carré)… Un film sur un sujet vu et revu, mais qui grâce au charme et au naturel de l’actrice, – dont la présence rayonne sur l’ensemble des scènes – fonctionne pleinement. Un film curieux pour les curieux, sur le manque, et les douleurs de l’amour.
Cette année-là, L’anguille et Le goût de la cerise se partageaient la Palme d’or.
[actu]1994[actu] : Les patriotes – Eric Rochant : Ce devait être le film de la consécration pour Eric Rochant : ses deux premières oeuvres avaient reçu de bonnes critiques, et il avait des moyens à la hauteur de son scénario ambitieux. Malheureusement, Cannes lui fut fatal. Douze ans après il reste un très (très) bon film d’espionnage, original et maîtrisé.
Cette année-là Pulp fiction eut la Palme d’or.
[actu]1980[actu] : Bienvenue Mister Chance (Being there) – Hal Ashby :
Dans les années 70, Hal Ashby était un habitué de Cannes, puisque quatre de ses précédents films furent présentés, mais cette année-là encore il resta en bas du podium… Dans ce film, le héros, Chance (Peter Sellers) est un jardinier, candide et pur, qui à la mort de son employeur, se retrouve à la rue, livré à lui même… Un film singulier sur l’innocence, typique de cette période, et une satire politique et sociale.
Cette année-là, Kagemusha et Que le spectacle commence se partageaient la Palme d’or.
[actu]D’autres films oubliés…[actu]
[actu]1998[actu] : Fleurs de Shanghaï – Hou Hsiao Hsien
Les femmes et les hommes qui passent dans une maison close de Shanghaï… Grésillement des pipes d’opium dans une atmosphère élégante, où les belles courtisanes se lient, se disputent au milieu des soieries écarlates… Un chef d’œuvre.
[actu]1995[actu] : Dead man – Jim Jarmusch
L’urbain Jim Jarmusch, nous emmène dans les contrées oubliées des frontières de l’Amérique. Un western initiatique, sombre et envoûtant sur une musique de Neil Young.
[actu]1981[actu] : Le solitaire – Michael Mann
Le réalisateur dont c’était le premier long métrage réinvente le film noir. A l’époque il fut jugé comme un habile technicien marchant dans les pas de Scorsese, mais force est de constater qu’il y a déjà un style, et une ambiance Mann.
[actu]1964[actu] : La peau douce – François Truffaut
Un homme rencontre une femme, il est marié, elle est libre et amoureuse… Un film sensible et émouvant sur la brûlure de l’amour. L’un des meilleurs Truffaut.
[actu]1960[actu] – Celui par qui le scandale arrive – Vincente Minnelli
Un mélodrame flamboyant, ou comment devenir un homme au Texas… Le meilleur de Vincente Minnelli : des décors magnifiques, des couleurs brûlantes, des acteurs sublimes et la petite larme en fin de récit quand le cœur vous étreint…
[actu]Et maintenant…[actu]
[actu]2006[actu] : Le site officiel du Festival de Cannes
Pour tout connaître du festival 2006 : les membres du jury, les différents prix, les films en compétition…
Ou alors pour rechercher dans les archives des festivals précédents.




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