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Biogenesis

- temps de lecture approximatif de 1 minutes 1 min - Modifié le 30/09/2022 par Admin linflux


Enregistrée en 1973 (et rééditée en 1996 dans la collection « Cinéma pour l’oreille »), cette pièce occupe une place à part dans la discographie d’Éliane Radigue, compositrice française ayant étudié l’électroacoustique avec Pierre Schaeffer et Pierre Henry, dès la fin des années 50.

Sa durée la distingue en effet des autres morceaux qu’elle a composés – dont certains (comme « La trilogie de la mort ») atteignent une durée de trois heures.

Les sons contrastent également avec ceux produits grâce au synthétiseur ARP, l’instrument de prédilection d’Éliane Radigue pendant de nombreuses années. « Biogenesis » est en effet construite en partie sur des enregistrements de battements de cœur, réalisés grâce à un stéthoscope, formant des nappes hypnotiques et progressives.

Il y a bien, cependant, un point commun entre cette oeuvre et le reste de son travail, résidant dans la structure du morceau et son rendu sonore : un « drone » doux et continu dont les détails microscopiques forment une trame mouvante, évoluant sans cesse.

Une œuvre modeste par sa taille, mais qui capte l’attention par ses circonvolutions envoûtantes ; une belle introduction au travail d’une musicienne discrète, figure singulière dans le champ de la musique expérimentale.

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