L’Influx évolue

À partir du printemps 2026, vous découvrirez une nouvelle formule : des sélections thématiques directement intégrées au site web de la BmL, actuellement en cours de refonte.

D’ici-là, afin de préparer cette transformation, L’Influx ne sera plus enrichi de nouveaux articles. Seuls la rubrique des Lu, vu, entendu et L’instrumentarium continueront à être mis à jour. Bien sûr, l’ensemble de nos publications passées reste accessible pour que vous puissiez les redécouvrir à tout moment

Merci pour votre fidélité et à très bientôt sur bm-lyon.fr !

à redécouvrir

The BUTTSHAKERS « Night Shift » (2014)

- temps de lecture approximatif de 2 minutes 2 min - Modifié le 06/02/2024 par Alfons Col

Troisième album du combo lyonnais de soul-funk, « Night shift » est attendu évidemment au tournant. S’il a dérouté les fans de la première heure il n’en reste pas moins un opus plein de surprises. Revenons sur ce cap franchi allègrement par les remueurs de popotin.

night shift
night shift

Après sept ans d’existence, des shows de plus en plus rodés et deux albums remarqués au point d’être signé sur le label hambougeois CopaseDisques, les Buttshakers reviennent en pleine forme avec « Night Shift ».

Ce qui peut étonner à la première écoute, du moins pour les auditeurs qui ne les suivent que sur disques, c’est qu’ils se sont fait plaisir à explorer toutes les pistes et à prendre beaucoup de libertés en mélangeant les genres.

Comparés un peu rapidement à leur début à Sharon Jones et l’écurie Daptone, ils proposent ici, en plus de morceaux retro-soul bien efficaces mais attendus (Betty days, Satisfied), des détours vers plusieurs styles.

Pour bien mettre les choses en place, l’album s’ouvre sur un titre heavy-soul au tempo affolant, cher à leur chanteuse leader, Ciara Thompson qui assume ici totalement son côté punk.

« I  wanna know » titre raw-soul aux breaks funky et jamesbrowniens est suivi par Chains aux cuivres lorgnant vers l’afrobeat, tandis que « Get your blues » a des accents bluesy et « Tell the truth » rappelle l’âge d’or du duo Ike & Tina.

L’album se termine par rhythm’n’blues survitaminé, reprise  bien accélérée et dépoussiérée d’un obscur titre de 1963 : « The girl can’t dance » de Bunker Hill. Didactique et audacieux à la fois puisque cette totale « réappropriation » façon Cramps nous convint de l’étendue de leur talent.

Certains diront manque d’homogénéité, eux répondent (à raison) audace, passion et totale liberté.

Voir dans le catalogue.

Partager cet article