A redécouvrir

Gyrate Plus / Pylon (2007)

- temps de lecture approximatif de 2 minutes 2 min - par L3scarbille

« Notre groupe s'appelle Pylon, comme les cônes disposés sur la route. Ce n'est pas une référence à l'architecture ou aux pylônes électriques. Randy y joue de la guitare, Curtis est à la batterie, Vanessa chante et moi je joue de la basse. On veut jouer à New York au moins une fois, et à ce moment-là, on verra si on continue ou non le groupe »

39 ans plus tard, même si le groupe n’est plus actif et, si on en parle aujourd’hui, c’est qu’après ce premier concert à New York, Pylon a bel et bien continué d’exister quelques années, mais c’est peut être aussi, que vous avez à (re)découvrir ce groupe fondamental grâce à ce disque.

Réédition de leur premier album auxquels se sont greffés quelques singles de la même époque (1979-1980) par DFA records, label co-fondé par James Murphy des LCD Soundsystem (qu’on imagine bien être un grand fan), Gyrate Plus sort en 2007 et permet de les faire connaître à une jeune génération en 16 titres.

Actifs en même temps que les B52’s et REM dont ils partagent l’origine géographique (Athens en Géorgie) et les soirées, premières parties de Gang of Four : les Pylon n’ont pas bénéficié de la même reconnaissance. Le talent y était pourtant bel et bien… peut être est-ce dû au peu d’albums à leur actif (3) ou à l’absence de réelle ambition musicale de ces étudiants en arts ?

On ne peut que recommander l’écoute de ce groupe à tous les fans de leurs contemporains Delta 5, Bush Tetras et Gang of four.

Mais Pylon sait se démarquer, en partie par le chant et la performance de Vanessa, qui alterne douceur candide et soubresauts punks, et en partie aussi par leur son inimitable qui se déploie au sein d’une musique alliant jangle pop décharnée, post punk arty et groove funky :

 

 

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Lire l’intégralité de l’interview de Michael Lachowski dont est tirée l’introduction de cette article en cliquant ici.

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