L’Info retrouvée

Le Grand prix du Motocycle-club de Lyon

- temps de lecture approximatif de 1 minutes 1 min - Modifié le 25/07/2018 par Laurent D

Cette rubrique propose de revenir sur des événements survenus à Lyon et dans la région au cours des deux derniers siècles, dans les domaines les plus divers, à travers un article de la presse locale de l’époque, une photographie, ou une illustration

21-5-22, Lyon, Péan sur Peugeot [grand prix du Motocycle Club de Lyon] [photographie de presse] [Agence Rol] Bibliothèque nationale de France
21-5-22, Lyon, Péan sur Peugeot [grand prix du Motocycle Club de Lyon] [photographie de presse] [Agence Rol] Bibliothèque nationale de France

Au début du XXème siècle l’apparition de moto-clubs joue un rôle important non seulement pour l’essor du sport mécanique, mais plus largement pour celui du motocyclisme. La motocyclette considérée à ses débuts comme un instrument hybride – ni bicyclette ni automobile – est en train de devenir la reine du jour.

En 1905 est fondé à Lyon le Motocycle-club de Lyon, rebaptisé dans les années 20 le Motocycle-club de Lyon et du Rhône. Dans sa logique de « propagande » le club cherche à multiplier les courses et spectacles (cascades et acrobaties). A cet effet est créée en 1920 une course de vitesse, sur circuit fermé : Le Grand prix du Motocycle-club de Lyon.

Pour trouver des routes en bon état et surtout planes, le Motocycle-club fait appel aux bonnes volontés pour sillonner le département. Le choix se porte sur un parcours de 15 km, situé côté Ain, sur les communes de Saint-André de Corcy et Civrieux. Le circuit est constitué de trois routes en triangle dont les sommets sont représentés par trois virages en épingles à cheveux. La configuration du circuit a été définie pour éprouver les hommes et leurs machines. La sévérité de l’épreuve réside dans le fait que la machine doit soutenir sur une distance très longue (500 km), la vitesse la plus grande, ravitaillement compris.

Au milieu des années 1920, le Grand prix qui compte pour le championnat de France de vitesse est à son apogée. Il attire des compétiteurs de très haut niveau et est rebaptisé pour l’occasion Grand prix international.

A la fin des années 20, les limites du circuit de Saint-André de Corcy que les intempéries ont converti en rudimentaire chemin boueux, parsemé d’ornières, conduira  le Motocycle-club de Lyon à porter son choix sur Quincieux avec un parcours réduit à 6.5km.

 

                        Le Petit journal. 1922-05-22. BNF

 

Dans les collections de la bibliothèque


 

Partager cet article