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Un si petit oiseau

Marie Pavlenko

Après « Je suis ton soleil » Marie Pavlenko signe à nouveau un roman très intime sans pathos avec un maniement subtil de l’humour.

Tout commence par un accident de voiture. Puis au premier chapitre, une coupe de cheveux chez le coiffeur et une rencontre fortuite avec Aurèle perdu de vue depuis l’école primaire. Le coiffeur car dans cet accident Abi a perdu un bras et qu’il est difficile dans ses conditions de garder des cheveux longs, la rencontre inattendue car depuis Abi s’est isolée du monde et ne sort plus. Lui parviennent alors des colis mystérieux contenant des livres de Blaise Cendras dont « La main coupée » dans laquelle il raconte son amputation durant la première guerre mondiale. C’est Aurèle qui peu à peu investit sa vie, pas à pas sans la brusquer en l’aidant à renouer avec l’essentiel, la nature, les oiseaux. Peu à peu grâce à ses proches, grâce à la littérature et grâce à l’amour, elle reprend vie.

L’auteure raconte un parcours vers la résilience, avec la reprise de la confiance en soi. Avec justesse elle décrit les sensations, la souffrance, les obstacles visibles et invisibles du handicap.  Elle montre le pouvoir de la bienveillance et de la confiance. A la fin du roman, l’auteure livre qu’elle a beaucoup puisé dans sa vie personnelle car sa mère a subit un événement tragique similaire. La littérature comme refuge, la nature comme élément de la prise de conscience de faire encore partie du monde, les oiseaux comme symbole de la liberté, l’amour comme appui et la vie qui peut renaître en chacun malgré les épreuves. Un roman sur le handicap très réaliste et plein d’optimisme.

Voir dans le catalogue de la BML

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