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Le piano ardent

Ronny Someck

Ronny Someck, avec ce recueil paru aux éditions Bruno Doucey, nous propose une poésie vivante, emprunte de beaucoup d’humour et marquée par la modernité et ses déroutantes contradictions.

En soixante courts poèmes, l’auteur d’origine Irakienne parvient à nous décrire le monde à sa propre mesure, passant de Marcel Proust à Mohamed Ali, de l’époque coloniale à celle des Guerres mondiales, du profane au sacré, de l’anecdote intime au souvenir collectif.

L’amour, la guerre, l’écologie, l’industrie, la poésie : tous les thèmes se confondent à travers ses poèmes, comme un gros melting-pot de culture populaire et autres préoccupations contemporaines.

Rien que les titres de ces derniers ont de quoi inspirer : tantôt très courts –comme « Orient », « blé », ou « parce que »- tantôt abracadabrantesques et farfelus – comme « D.J. au refuge des femmes battues » ou bien encore « blues de la fille kidnappée qui pensait que la poésie est un solo de trompette »-, tous révèlent une part de l’existence humaine : soit un mélange indéchiffrable de simple, d’absurde et de complexe.

 

Ronny Someck se plaît à se définir comme un « cowboy de la poésie », une image qui pourrait bien lui coller à la peau, lui qui allie si bien les mots avec la vie, dans une prose aussi survoltée que révoltée.

Voir dans le catalogue de la BML

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