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Go West : des architectes au pays de la contre-culture !

Caroline Maniaque

On est dans les années 60, sur le territoire des Etats-Unis. Ils ont dix-huit ou vingt ans, et ont fini de croire à l’American way of life. En lutte contre la ségrégation et contre une guerre qui n’en finit pas au Vietnam, la jeunesse américaine se met seins nus et prend le parti d’une vie communautaire au plus près de la nature, dans un habitat sans concession au mode de vie bourgeois.

Cette jeunesse, aspirant à d’autres manières de vivre et de construire, développe une architecture marginale : maisons flottantes, cabanes dans les arbres, structures légères et éphémères ou encore dômes géodésiques, fondée sur des principes d’auto-construction et d’autonomie énergétique.

Du côté de l’Europe, malgré un virulent anti-américanisme dans la sphère intellectuelle, un grand nombre voit dans cette Amérique bouillonnante non pas le pays du capitalisme, de la modernité et de la démesure consumériste mais celui, fascinant, de la contre-culture. Au cours des années 70, des apprentis architectes feront le voyage vers les Etats-Unis.

Parcourant les vastes étendues de l’Ouest américain, ils engrangeront des expériences à la fois si riches et si novatrices qu’elles imprégneront à jamais leur conception et leur pratique de l’architecture.

Aujourd’hui, cette architecture militante est l’objet d’un regain d’intérêt. Serait-ce que, après une phase idéologique, l’heure est venue de l’intégration de ces principes écologiques à l’économie du quotidien ?

Voir dans le catalogue de la BML

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