Généalogie : sur les pas de nos ancêtres
Publié le 11/06/2007 à 23:00 - 43 min - Modifié le 30/09/2022 par Admin linflux
Selon un sondage réalisé par Ipsos en juin 2006, il ressort que près d’un français sur quatre (23%) déclare avoir déjà effectué des recherches généalogiques ou consulté des sources au cours des deux dernières années.
Afin de cerner le phénomène, de connaître la généalogie et ceux qui la pratiquent, il nous parait important de faire le point sur les publications (livres ou périodiques), les sites et les différents outils, que ce soit pour les généalogistes amateurs comme pour les novices, soucieux de leur patrimoine culturel.
- Arbre de Jessé
- Bibliothèque Municipale de Lyon
Vous avez dit généalogie ?
La généalogie servait jadis en France à prouver la noblesse nécessaire pour obtenir l’accès à diverses dignités (ordres de chevalerie, honneurs de la cour, emplois militaires…). Aujourd’hui, elle s’étend à toutes les familles, et fait passer au second plan les considérations nobiliaires.
La généalogie, une passion française, par Marie-Odile MERGNAC, Autrement
D’abord activité élitiste de quelques érudits, la généalogie est devenue depuis les années 90, l’un des loisirs les plus populaires, les plus courus. Même si de nombreux pays s’intéressent aussi à leurs origines familiales, le phénomène prend en France tant d’ampleur que l’on peut parler d’une véritable « passion française ».
La généalogie, par Jean-Louis BEAUCARNOT, PUF
Après une histoire de la généalogie, cet ouvrage rappelle les bases et les méthodes de recherche de ce type d’étude.
La généalogie : familles, je vous aime, par Emmanuel de BOOS, Gallimard
De l’épopée de Gilgamesh à la Bible, des mythologies de l’Antiquité aux cosmogonies africaines, la question de l’origine s’énonce d’abord par l’énumération des ancêtres. Dans toutes les civilisations et tout au long de l’histoire, la généalogie témoigne du rôle tenu par la famille et de son image. Si sa principale fonction fut longtemps de légitimer le pouvoir héréditaire des rois et de la noblesse, elle apporte aujourd’hui une aide précieuse à l’historien.
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Généalogie pratique
Un des moyens d’apprendre à faire de la généalogie reste la pratique. Il faut cependant s’armer d’ordre, de méthode, de rigueur, avoir du flair et de la perspicacité, et surtout une réelle motivation pour la recherche.
La généalogie pour les nuls, par Francis CHRISTIAN, First Editions
Présente les principaux lieux et les outils pour se lancer dans une recherche généalogique. Avec des conseils et la liste des cercles généalogiques.
Larousse de la généalogie, Larousse
Présente la généalogie et donne les clés pour comprendre et les principaux outils disponibles (ouvrages imprimés, archives diverses, sites Internet et logiciels spécialisés). Une partie importante du livre est consacrée à l’histoire et à la vie des noms et prénoms.
Réussir sa généalogie, par Jean-Louis Beaucarnot, Marabout
Propose de faire découvir la généalogie aux néophytes et de fournir les bases indispensables aux débutants.
Déchiffrer les écritures de nos ancêtres, sous la direction de Marie-Odile Mergnac, Archives et culture
Avec l’engouement actuel pour la généalogie, les Français sont de plus en plus nombreux à consacrer leurs loisirs à l’histoire de leur famille. Assez vite au cours de leurs recherches se posent des difficultés de lecture, parce que les documents anciens sont manuscrits, que les façons d’écrire ont évolué au cours des siècles, et qu’elles étaient différentes selon les rédacteurs. Cet ouvrage permet à chacun de s’exercer à la lecture des manuscrits d’autrefois.
- Généalogie
- Ed. Seuil
Mais « la généalogie en tant que recherche ne peut se contenter d’une collection de personnages « à peine habillés » et dont le curriculum vitae ne restituerait que trois dates et une filiation hypothétique. Aujourd’hui, les recherches généalogiques dignes de ce nom sont de véritables études qui reposent sur les exigences suivantes : elles répondent à des questions ; elles offrent une compréhension cohérente, elles analysent des structures sociales et biologiques ; elles émettent des valeurs de mesure. »
Extrait de Généalogie : pratique, méthode, recherche , par Léo Jouniaux, Seuil
Pour l’auteur, une recherche en généalogie doit être mûrement réfléchie : le généalogiste est également historien et ethnologue. Le généalogiste ne peut se contenter de la simple et unique dimension chronologique, son travail d’historien familial, les objets d’histoire (photos, témoignages…) collectés vont redevenir actifs pour justifier, confirmer, infirmer, poser des problèmes, pour être critiques.
Le site Internet de la Bibliothèque nationale de France peut vous venir en aide pour orienter vos recherches. En effet, un guide de recherche en bibliothèque est accessible en ligne : il permet de connaitre les ressources documentaires disponibles au sein de la bibliothèque, qu’elles soient sur papier, cédérom, ou encore numérisées.
Vous y trouverez :
- Une présentation des documents disponibles à la BnF
- Un guide vous expliquant comment débuter une recherche sur le site Richelieu ou sur le site François Mitterrand
- Une description des différents ouvrages de référence généalogiques (décrits également sur la page suivante de ce dossier)
- Les signets, afin de retrouver les sites les plus pertinents en généalogie , la liste des archives en France , ou encore une liste de dictionnaires biographiques généraux ou spécialisés disponibles en ligne
- Une description des fonds uniques utiles à l’histoire des familles conservés à la BnF
Où chercher ? Quelles sources consulter ?
[actu]Les bibliographies[actu]
Bibliographie généalogique, héraldique et nobiliaire de France des origines à nos jours, imprimés et manuscrits, par Gaston Saffroy, Librairie Gaston Saffroy
Plus de 57 000 travaux consacrés aux armoiries et publiés en France jusqu’en 1983 (5 vol.)
Tome I : Généralités : héraldique, histoire de la noblesse, histoire de la féodalité, ordres de chevalerie, charges et dignités, etc. Tome II : Provinces et colonies françaises, Orient latin, réfugiés. Tome III : Recueils généalogiques généraux, monographies familiales et études particulières, 831 pp. 8200 références bibliographiques. Les familles sont classées dans l’ordre alphabétique des noms patronymiques. Il est précédé du catalogue de plus de 400 recueils généalogiques généraux. – Tome IV : Table générale : auteurs, titres anonymes, matières, 538 pp.- Tome V : Supplément 1969 – 1983. – Tome VI à paraître.
Répertoire de généalogies françaises imprimées, par E. Arnaud, Berger-Levrault 3 vol.
Le colonel Etienne Arnaud a consacré une grande partie de sa vie à l’écriture de cet ouvrage de référence mondialement renommé. Cet ouvrage de plus de 150.000 références qui porte sur environ 50.000 familles, recense les généalogies imprimées sur trois générations et plus. Une véritable mine et un formidable point de départ pour qui trouve une référence sur sa famille ou celles qu’il étudie.
[actu]les revues[actu]
Les revues de généalogie peuvent constituer des sources intéressantes pour les recherches généalogiques : elles présentent des méthodes, font le point sur des notions précises, informent sur les manifestations et les actualités des associations de généalogie en régions, et accordent une place aux questions des lecteurs. Parmi la multitude de titres, voici une sélection des revues disponibles à la bibliothèque de la Part Dieu :
Héraldique et généalogie
Quelle que soit la région où vous habitez, et celle sur laquelle vous faites des recherches en genealogie, souvent éloignées l’une de l’autre, cette revue publie depuis 1969 quatre numéros par an pour vous aider à retrouver les sources imprimées ou manuscrites ayant déjà traité la famille que vous recherchez, ou à entrer en contact avec des chercheurs faisant des recherches sur les mêmes familles. (voir le site internet)
<a href="http://sbibbh2.si.bm-lyon.fr/cgi-bin/bestn?id=&act=15&rec=9&auto=0&nov=1&t0=genealogie&i0=2&s0=5&mdc=1&v0=0&v1=0&v2=0&v3=0&md=2&sy=0&ey=0&scr=1&line=8
-dfgv” class=’spip_out’ rel=’external’>L’intermédiaire des chercheurs et des curieux
Depuis 1864, l’Intermédiaire des chercheurs et curieux est un mensuel de questions et réponses sur tous sujets et toutes curiosités. Carrefour des chercheurs passionnés et des amateurs sérieux d’Histoire, de Littérature, d’Etymologie, d’Art, des Civilisations, de Généalogie, des Religions. (Voir le site internet)
Revue française de généalogie
la Revue française de Généalogie et d’Histoire des familles est au service des chercheurs amateurs.
Dans chaque numéro, tout sur l’actualité de la généalogie et de l’histoire des famille, des sites Internet et des logiciels pour vous accompagner dans vos recherches, le cours de généalogie de Jean-Louis Beaucarnot…(Voir le site internet)
Généalogie et histoire
La revue du Centre d’études généalogique Rhône-Alpes (Voir le site internet)
Généalogie magazine
Cette revue s’adresse aux personnes effectuant des recherches généalogiques (rubrique forum, formation, mais aussi aux curieux, notamment pour les articles sur les individus et familles célèbres.
[actu]Les mairies et les archives[actu]
Le point de départ de la recherche d’archives se situe dans les mairies. Suivant l’importance et l’ancienneté de la commune, les archives offrent des ressources variables. Cependant, elles reflètent tous les aspects de la vie de vos ancêtres dans leur cadre communautaire. Les sources d’information sont alors l’état civil, les tables décennales, les délibérations du conseil municipal, le cadastre…
Les archives communales peuvent être conservées en différents lieux :
à la mairie elle-même pour les petites et moyennes communes
aux archives municipales pour les communes de grande importance (c’est le cas pour les archives municipales de Lyon )
à la bibliothèque municipale dans certains cas (Besançon ou Limoges par exemple.)
aux archives départementales Rhône, Ardèche…
[actu]Les documents personnels[actu]
Outre les documents publics, issus de l’administration, que l’on peut retrouver dans les fonds d’archives une fois passé leur délai d’utilisation administrative, les documents personnels ou familiaux peuvent être des sources utiles en généalogie :
Les livrets de famille : crées à l’initiative de la Commission de Reconstitution de l’état civil de la préfecture de la Seine et du ministère de l’intérieur, à la suite de la destruction de l’état civil parisien lors de la Commune en 1871.
La pièce d’identité : l’ancêtre de la carte d’identité est la ‘carte de sûreté’ créée en 1793, abolie en 1799. Ce n’est qu’en 1942 (décret du 12 avril) que la carte d’identité nationale est attribuée à tous les français.
Les faire-part (naissance, mariage décès mais aussi ordination…)
La correspondance : personnelle, sentimentale, commerciale, juridique… et journaux intimes
Et aussi les livrets militaires, les permis de conduire, cartes d’électeurs, de sécurité sociale, les contrats de mariage, les titres de propriété, les diplômes…
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Nos ancêtres militaires
A défaut d’être militaires de carrière, tous nos ancêtres masculins sont à un moment donné passés par l’armée. Les généalogistes devront donc inévitablement (ou presque) effectuer des recherches dans les archives militaires.
Encore faut-il connaître les principaux outils d’une telle recherche.
Découvrir la carrière militaire d’un ancêtre, par Yves BUFFETAUT, ed. Autrement
L’administration militaire a été l’une des premières, après le clergé, à tenir des registres nominatifs sur chaque individu. De 1716 à 1876, des registres sont tenus à jour donnant les noms de famille, prénoms ou noms de guerre, le lieu de naissance, l’âge, la date d’engagement, etc. Vient ensuite la série R des archives départementales qui offre encore plus de détails.
Votre ancêtre dans la Grande guerre, par Yves BUFFETAUT, ed. Ysec
Guide à l’usage des chercheurs et des généalogistes amateurs, faisant un point complet sur les sources, leur exploitation et les méthodes de travail spécifiques liées aux recherches sur la Première Guerre mondiale.
Tableau d’honneur de la Grande Guerre.
Reprend les 15.792 portraits parus de 1915 à 1919 dans « l’Illustration » de tous les officiers, sous-officiers et soldats cités à l’ordre de l’armée, nommés ou promus dans l’ordre de la Légion d’honneur ou décorés de la Médaille militaire.
- Ed. Autrement
Les administrations centrales de l’Etat sont tenues de verser leurs archives aux Archives nationales, à deux exceptions près : le ministère des Affaires étrangères et celui de la Défense. Un organe spécifique, le Service Historique de la Défense (SHD), a en charge la conservation et la mise à disposition du public de ses propres archives. Le SHD comprend le Service historique de l’Armée de terre (SHAT), du Service historique de la Marine, de l’Armée de l’air et de la gendarmerie : il constitue la source principale de l’histoire des armées françaises à partir du XVIIe siècle.
Un dossier très complet sur le Service historique de la Défense a été réalisé dans le n°264 de Généalogie Magazine.
Le service historique de la défense
Au vu de l’arrêté du 17 janvier 2005, le centre historique des archives a notamment pour mission “d’élaborer la documentation sur l’histoire des armées et de la Gendarmerie nationale” et de “contribuer à la valorisation des archives”. A ce titre, il édite et diffuse des ouvrages qui participent pleinement au rayonnement culturel de l’institution militaire.
Dans le souci de valoriser tous les aspects du patrimoine, les ouvrages édités et diffusés par le Service historique de la Défense sont de nature très diverse. Tandis que les instruments de recherche guident le lecteur dans les fonds d’archives conservés par le service, les études et les actes de colloque constituent une contribution scientifique essentielle à l’histoire des armées. Les recueils de documents et les témoignages apportent un éclairage contemporain. Quant au patrimoine militaire, il est tout particulièrement mis en valeur par des recueils d’insignes et des catalogues d’exposition.
Le site Mémoire des hommes a pour missions de mettre à la disposition du public des bases de données réalisées à partir de la numérisation et de l’indexation de fiches biographiques conservées par le ministère de la défense. Il a également pour vocation d’honorer la mémoire de celles et ceux qui ont participé ou donné leur vie au cours des conflits de l’époque contemporaine. On y trouve notamment les morts pour la France 1914-1918, l’aéronautique 1914-1918, La guerre d’Indochine 1946-1954, les fusillés du Mont Valérien 1939-1945, les morts pour la France AFN 1952-1962.
Le site Sépultures de guerre permet au public de consulter les fichiers détenus par le ministère de la défense (secrétariat général pour l’administration), afin de connaître le lieu d’inhumation des personnes décédées au cours des conflits contemporains – dont 1870-71, 1914-18 et 1939-45 – et enterrées dans les nécropoles nationales. L’entretien et la gestion des sépultures sont assurés par les directions interdépartementales des anciens combattants (DI). A ce titre, chaque DI dispose du fichier des sépultures de sa circonscription.
Les médaillés de Saint Hélène
La médaille de Sainte Hélène, créée par Napoléon III, récompense les 405000 soldats encore vivants en 1857, qui ont combattu aux côtés de Napoléon 1er pendant les guerres de 1792-1815. Cette base de données intéresse les généalogistes et les historiens. Ce travail est d’autant plus important que les archives détenues à la Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur ont été détruites à Paris en 1871. Seuls les documents contenus dans chaque dépôt d’archives départementales françaises sont conservées, quand ceux ci n’ont pas été eux mêmes détruits. Cette base va ainsi permettre de reconstituer les archives disparues.
A Caen, le bureau des archives des victimes des conflits contemporains (BAVCC), qui relève du service historique de la défense, conserve les archives qui ont permis et permettent encore d’honorer et de faire valoir les droits de cinq millions de victimes civiles et militaires des deux derniers conflits mondiaux, mais également des guerres plus récentes comme celles de l’Indochine, de l’Algérie, de la guerre de Corée, des opérations extérieures, etc. Les collections portent sur les dossiers relatifs aux victimes décédées, les dossiers relatifs aux victimes rescapées et les sépultures.
Le service historique de la défense propose des fiches d’aide :
- parcours et destins individuels pendant la Première Guerre mondiale
- parcours et destins individuels pendant la Seconde Guerre mondiale
- parcours et destins individuels pendant la guerre d’Indochine
- parcours et destins individuels pendant la guerre d’Algérie
Enfin, les réseaux de généalogie et le partage des connaissances sont des points forts de la « science des origines » (génos : origine + logos : science). Vous pouvez donc profiter des forums sur Internet, notamment Génémil, groupe de discussion destiné à ceux qui font des recherches sur la vie de leurs ancêtres, soldats… ou non, pendant les guerres et conflits de l’histoire de France : 14-18, guerre de 1870 et Commune, guerres du XVIIIème siècle, mais aussi seconde guerre mondiale et résistance, colonies, etc.
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Héraldique
L’héraldique est la science qui a pour objet l’étude des armoiries. Celles-ci peuvent se définir comme des emblèmes en couleurs, propres à un individu, à une famille ou à une collectivité et soumis dans leur composition à des règles particulières qui sont celles du blason.
C’est un code social et un système de signes : ce système se construit à partir de figures et de couleurs qui, à l’intérieur des écus, s’assemblent selon un certain nombre d’habitudes, de principes et de règles. L’ensemble de ces règles et du répertoire des figures et des couleurs forme une sorte de grammaire que l’on appelle le blason.
- Hyghalmen Roll (circa 1485)
[actu]Quelques manuels pour débuter[actu]
Traité d’héraldique par Michel PASTOUREAU, éd. Picard
Pionnier des études héraldiques françaises, Michel Pastoureau propose avec cet ouvrage de référence, une histoire des armoiries, un manuel de blason et un traité méthodologique au service de l’historien et de l’archéologue. Peu de terminologie mais une approche historique et sociologique.
Figures de l’héraldique par Michel PASTOUREAU, éd. Gallimard
Né au XIIe siècle sur les champs de bataille, l’art des armoiries a eu pour fonction première de permettre l’identification des chevaliers rendus méconnaissables par leur casque et leur armure. L’idée répandue selon laquelle les armoiries sont le monopole de la noblesse naît de ce jour. Or, dès le XIIIe siècle, tout le monde peut porter des armoiries, qu’il soit noble ou roturier, pourvu que soit respecté le code du blason. M. Pastoureau, historien des emblèmes et des couleurs, s’attache à nous montrer comment leur usage s’est répandu, jusqu’à imprégner la signalisation routière, les drapeaux, les logos et tous les grands codes de la société contemporaine.
Glossaire historique et héraldique : l’archéologie des mots par Jean-François DEMANGE, Atlantica
Instrument de travail pour l’amateur de monuments, de livres ou d’objets anciens, ce dictionnaire héraldique, symbolique, militaire, nobiliaire, maritime, rural et fiscal est à l’usage des enseignants, historiens, généalogistes, archéologues et chercheurs, mais aussi des étudiants en histoire, histoire de l’art, et aux cruciverbistes !
Dictionnaire des termes du blason par Jean-Marie THIEBAUD, Cêtre
Donne les clés de près de 1800 termes utilisés du moyen-âge à nos jours pour décrire les armoiries, véritable espéranto visuel fait de couleurs et de symboles.
Un dictionnaire des termes du blason est disponible sur GeneaWiki, encyclopédie de généalogie gratuite, écrite coopérativement.
- Blason – Ville de Lyon
[actu]Des sources pour les généalogistes[actu]
Armorial général de la France par Louis-Pierre d’Hozier, éd. Firmin-Didot
La famille d’Hozier a comporté cinq généalogistes héraldistes. Louis-Pierre, neveu de Charles-René, publia avec l’aide de son fils Antoine-Marie d’Hozier de Sérigny l’Armorial Général de France, de 1736 à 1767.
En 1696, un édit de Louis XIV était publié, qui tentait de réglementer le port des armoiries par enregistrement officiel des armes et blasons dans un Armorial Général. Dans la réalité, cet acte était une mesure fiscale a peine déguisée, car non seulement il rendait obligatoire l’enregistrement payant d’armes existantes, mais obligea bientôt toute personne ou communauté, laïque, militaire ou religieuse, à créer blason si elles n’en possédaient pas. Charles-René d’Hozier fut nommé à la fonction de Garde de l’Armorial Général, succédant à Adrien Vannier.
Egalement en ligne sur le site Gallica (Edition de Charles d’Hozier)
Grand armorial de France par Henri JOUGLA de MORENAS, éd. Berger-Levrault
« Catalogue général des armoiries des familles nobles de France, comprenant les blasons des familles ayant possédé des charges dans le royaume et celles ayant fait enregistrer leurs armoiries en 1696, de la noblesse de l’Empire, des anoblissements de la Restauration, donnant les tableaux généalogiques de familles confirmées dans leur noblesse entre 1660 et 1830 ».
Armorial général illustré par Johannes Baptista RIETSTAP, éd. Sauvegarde historique
C’est en 1861 que J. B. Rietstap publie la première édition de son Armorial Général. Pour la première fois, il réunit en un seul ouvrage des centaines d’armoriaux régionaux ou nationaux de toute l’Europe. Il contient plus de 100 000 descriptions.
À partir de 1903, Victor et Henri V. Rolland entreprennent la réalisation d’un ouvrage d’illustration de l’Armorial Général de Rietstap. Ils dessinent en noir et blanc (en reprenant les codes héraldiques en vigueur) la majeure partie des blasons cités dans l’ouvrage d’origine.
Un peintre héraldiste a colorisé 110 000 blasons entre 1993 et 2002, que l’on retrouve sur le site genealogie.com : recherche dans le « Rietstap » en ligne, possibilité de télécharger son blason en couleur (service payant), et plus ludique, logiciel de création de blason.
Dictionnaire des figures héraldiques par le comte Théodore de RENESSE, éd. Société belge de librairie
Etant donnée une famille, trouver les armoiries qu’elle porte : Tel est le problème résolu par l’armorial général de Rietstap. Il reste un autre problème, plus difficile peut-être : Etant donnée une armoirie, trouver la famille à laquelle elle appartient. Cet ouvrage est un catalogue raisonné de toutes les figures contenues dans les 150 000 descriptions d’armoiries contenues dans l’Armorial général de Rietstap. Chaque figure héraldique est présentée en 3 sections : les armes complètes, les armes non complètes et les armes écartelées. Ouvrage irremplaçable mais de maniement peu commode.
Egalement en ligne sur le site Gallica
Voici quelques notions permettant de comprendre la composition du blason :
Trois éléments sont à relever dans les armoiries : les émaux, l’écu (ou le champ) et les figures.
Les émaux comprennent les métaux : or (jaune) et argent (blanc) ; les couleurs : gueules (rouge), azur (bleu), sinople (vert), pourpre (violet) et sable (noir) ; les fourrures ou pannes (hermine et vair auxquelles on peut rajouter la contre-hermine et le contre-vair).
Ecu : support des décorations, en forme d’ogive renversée ou d’un triangle à pointe en bas. L’écu s’appelle fond ou champ, il est simple ou composé. Le premier n’a qu’un seul émail sans division, le second peut avoir plusieurs émaux et par conséquent plusieurs divisions ou partitions.
Les figures sont les motifs présents sur l’écu : humains, animaux, végétaux…
Comme ces figures peuvent recevoir différentes positions dans l’écu : A est le centre le l’écu ; B est le point du chef ; D le canton dextre du chef ; E le canton senestre du chef ; F le flanc dextre ; G le flanc senestre ; C la pointe ; H le canton dextre de la pointe ; I le canton senestre. Une seule figure occupe ordinairement le centre de l’écu A (on n’exprime pas sa situation). Une figure placée en B est dite en chef ; en D, elle est au canton dextre du chef… Deux, trois ou plusieurs figures disposées dans le sens des lettres DBE sont dites rangées en chef ; si elles sont comme FAG, elles sont en fasce ; dans l’ordre HCI, elles sont en pointe ; dans l’ordre BAC, elles sont en pal ; DAI = en bande et EAH = en barre.
Il existe donc une terminologie très précise qu’il convient de maîtriser pour lire et comprendre les blasons, d’où l’importance d’avoir les outils adéquats à sa disposition (glossaire imprimé comme celui cité plus haut ou ceux des nombreux sites consacrés à l’héraldique : Au blason des armoiries (glossaire très complet) ou encore Gaso, la banque du blason : ce dernier propose de nombreuses illustrations (villes, départements, pays de France) et une recherche notamment à l’aide d’un bestiaire. La rubrique ‘Votre blason en 5 étapes’ présente les éléments essentiels (l’écu, les émaux, les divisions de l’écu, les partitions et les pièces, les meubles), le tout largement illustré).
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Généalogie et génétique
L’utilisation de l’ADN, son utilité médicale, les lois qui l’encadrent et d’éventuelles dérives suscitent régulièrement des débats houleux (lois de bioéthique de 1994 qui n’autorisent les tests de paternité que dans le cadre d’une procédure judiciaire et avec le consentement des intéressés, amendement de 2007 conditionnant les regroupements familiaux à un examen génétique…). Outre les avancées indéniables de la recherche en génétique pour dépister des maladies et trouver les moyens de les guérir, l’ADN est aujourd’hui la cible d’enjeux politiques et commerciaux : de nombreuses sociétés – américaines pour la plupart- proposent de faire des recherches généalogiques à partir de votre ADN…
[actu]la généalogie au service de la génétique…[actu]
Le fantastique enjeu de la génétique est bien de prévoir et de guérir des maladies jusqu’ici incurables. Dans cette perspective, la généalogie et la technologie des gènes aideront l’homme à comprendre la transmission et les causes des pathologies héréditaires. Suivre pas à pas, génération après génération, la répartition d’un gène pathologique dans une famille, dans un pays ou sur un continent donne aux chercheurs de nombreuses pistes.(vérifier la crédibilité des filiations ; vérifier les migrations des populations…) […] Pour qu’une généalogie décrite par un amateur soit utilisable par les généticiens, il est nécessaire que le généalogiste effectue ses recherches suivant des critères scientifiques, en s’appuyant sur le même système de terminologie de la parenté […]
In Généalogie : pratique, méthode, recherche, par Léo JOUNIAUX, Seuil, (Chap. 28 : Généalogie et santé)
Outre l’histoire et les sciences voisines, d’autres domaines peuvent bénéficier de l’apport du généalogiste, même si, en sens inverse, ce dernier y trouvera moins d’éléments. Médecine, génétique et génétique des populations ont fréquemment besoin de données généalogiques […] A tous niveaux donc, le généalogiste peut avoir l’occasion d’apporter sa contribution à la médecine et à la recherche. Fort de cette valorisation, il se dispensera cependant de tenter de jouer au « petit généticien » de sa propre famille. Faute de compétences, ce jeu serait tout autant stupide que dangereux, les révélations de la génétique, en matière de filiation, risquant parfois d’être intempestives et déséquilibrantes.La généalogie par Jean-Louis BEAUCARNOT, PUF
- ABCdaire de la généalogie
- Flammarion
[…]Dans les générations les plus récentes, il est également possible de connaître le groupe sanguin et le rhésus de chaque parent pour composer une généalogie complète, ascendante ou descendante. Parmi les exemples les plus caractéristiques, le gène de l’hémophilie, dont était porteuse la reine Victoria, a donné un arbre très symptomatique de la transmission de la maladie, aujourd’hui toujours présente dans les cours d’Europe. L’ABCdaire de la généalogie par Pierre-Valéry Archassal, Flammarion
Retrouver ses ancêtres par l’ADN, par Guillaume de MORANT, Autrement
Présente cette nouvelle manière de rechercher ses ancêtres lointains, déjà en vogue aux Etats-Unis et au Canada, gagne aujourd’hui la France â grande vitesse. L’entrée de l’ADN dans la vieille discipline de la généalogie se heurte à d’importants obstacles. Est-il vraiment sérieux de parler de généalogie avec ces tests commercialisés ? L’ADN est-il capable de combler les lacunes de l’état civil ? Comment comprendre les résultats et entrer en relation avec ses cousins génétiques ? A-t-on le droit en France de passer de tels tests, en dépit de la loi sur la bioéthique ? Et quels risques juridiques ou moraux l’ADN généalogique fait-il peser sur ceux qui tentent l’aventure ? Destiné tant au simple curieux qu’à l’amateur chevronné de généalogie, ce guide se propose de répondre â ces questions et d’expliquer ce nouveau mode très intime d’exploration du passé.
Une étude des flux migratoires
Le projet Génographic est destiné à constituer une base de données génétiques à partir de 100 000 échantillons, pour établir l’arbre généalogique de l’humanité et retracer la manière dont cette dernière a peuplé la planète. Ce projet est financé par la “National geographic society”, IBM et la Watt Family foundation. On trouve notamment sur ce site un atlas des flux migratoires dans le monde depuis 200 000 ans.
L’ADN révélateur des origines, article paru dans la Revue française de généalogie n°167 (janvier 2007)
Les américains en sont fous. Et les entreprises le savent. Depuis plusieurs années, elles développent des analyses génétiques censées éclairer les plus curieux sur leur histoire familiale, et plus précisément sur leurs racines lointaines.
- Revue française de généalogie
[actu]… et la génétique au service de la généalogie ?[actu]
En marge de ces recherches scientifiques, certaines sociétés ont décelé un potentiel commercial : elles proposent des tests génétiques pour révéler aux acheteurs des renseignements sur leur origine génétique personnelle (une de ces sociétés est financée par Google). Au-delà de la crédibilité de ces pratiques, une méfiance déontologique s’est installée chez certains généalogistes, d’autant que les lois sur la génétique en France sont très encadrées – à titre d’exemple, le code de la santé publique stipule qu’un test génétique ne peut être prescrit que par un médecin. La généalogie génétique en France rencontrera probablement des obstacles juridiques.
Génétique récréative, race et liens de parenté (Institut de recherches cliniques de Montréal (2004)
Le développement récent de tests génétiques pour obtenir de l’information au sujet de nos ancêtres constitue l’une des manières notables par laquelle les connaissances en génétique sont présentées au public et utilisées par ce dernier. Ces tests promettent des renseignements génétiques personnels, mais ils sont également utilisés pour établir des liens entre les gens et repérer les personnes au sein de groupes. La commercialisation de ces tests articule de façon diverse, complexe et troublante, la génétique, l’ethnicité et la race.
Généalogie et génétique
(dossier de L’Express)
C’est une nouvelle façon de rechercher ses ancêtres qui fait fureur dans les pays anglo-saxons, fondée non plus sur l’étude des registres d’état civil, mais sur l’analyse de l’ADN. Des laboratoires, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, proposent des tests permettant d’identifier ses ancêtres lointains, sa région d’origine ou son groupe ethnique. Pour la première fois, des techniques qui servent à pister les criminels ou à déterminer la paternité d’un enfant sont utilisées à des fins de loisirs. Elles posent de nouvelles questions sur les notions de race et d’identité. Nos gènes parlent de nous, mais aussi de nos parents, de nos ancêtres et de leur histoire. Jusqu’où ira cette inquisition biologique ? (dont interview Beaucarnot)
Pistés par nos gènes, documentaire diffusé sur France 5 en avril 2007
La recherche génétique ouvre la voie à des explorations inédites de notre passé familial. Si elle permet d’identifier nos ancêtres, d’expliquer la couleur de notre peau, de nos cheveux, de nos yeux, elle met aussi au jour les maladies qui perdurent, parfois secrètement, d’une génération à l’autre. Aujourd’hui, la communauté scientifique reste prudente face à l’avancée spectaculaire permise par le décryptage du génome humain. Parce que le progrès a ses revers : il pénètre l’insoupçonné, l’intime, le privé. Les dérives que peut entraîner une utilisation abusive de ces renseignements sont évidentes.
Le documentaire de Philippe Borrel et de Gilbert Charles donne à voir cette révolution en marche qui risque de menacer nos libertés.
(Ce documentaire est en ligne sur généanautes, le blog généalogie des débutants)
- Courrier international
La fièvre ADN : vos gènes dévoilés pour 1 000 dollars, Courrier international n° 892 (6 dec 07)
Depuis novembre 2007, des sociétés américaines et islandaises donnent la possibilité aux particuliers de connaître le contenu de leur code génétique. Il suffit d’envoyer un échantilon de salive pour en savoir plus sur ses risques de maladie, ses caractéristiques physiques ou ses ancêtres. Mais l’essor de la génétique grand public soulève plusieurs questions. Comment assurer la confidentialité de ces données ? Les profanes sont-ils à même de les interpréter correctement ? Et surtout, quelle est leur fiabilité ?
L’avènement de la génomique personnelle, article sur le site Internetactu
En échange d’un échantillon de votre salive, ou d’un frottis de l’intérieur de la joue, il deviendra possible non seulement de traquer votre généalogie dans ses moindres détails, mais également de connaître vos points faibles et les maladies qui vous guettent – et peut être un jour (on n’en est pas là) certains de vos traits de caractères. […] Les conséquences sociales ne seront pas moindres que les effets sur l’individu. Les dangers sur la vie privée, sur l’emploi, sur la société sont largement connus et explorés : depuis Le meilleur des mondes d’Huxley jusqu’à Bienvenue à Gattacca, nous avons été avertis des dangers liés à l’exploitation du génome.
[actu]Petite revue de presse[actu]
- Réunis par leur ADN : Recherche de parents, de paternité, dépistage de cancer : les tests ADN font fureur aux Etats-Unis. Malgré les mises en garde des scientifiques contre un abus du procédé, cette tendance va débarquer en France. (Le Point, 6 juin 2007)
- Les apprentis sorciers du fichage ethnique : Aux Etats-Unis, des laboratoires génétiques se spécialisent dans la recherche des origines et des traits physiques à partir de tests ADN. Ces travaux, qui commencent à être exploités par la police, soulèvent nombre de questions, scientifiques mais aussi éthiques. (L’Express, , 23 mars 2007)
- Des tests ADN vendus en ligne pour connaître son patrimoine génétique : Pour 1 000 dollars, les internautes peuvent partir à la recherche de maladies héréditaires ou d’ancêtres célèbres (01.net , 23/11/07)
- Dans Ouest France du 9/11/07 , Jean Pierre Rioux (historien) : Où l’affaire inquiète, c’est lorsqu’on apprend qu’aux États-Unis, en Espagne ou en Allemagne, ce business dérive du médical au conjugal et au familial, qu’il menace d’alimenter, à flux tendu, une sorte de police privée génétique à laquelle, demain, Internet pourrait donner une extension sociale assez totalitaire. Il connaît, en effet, son vrai succès avec la généalogie génétique et – nous y voilà – l’usage personnel ou familial des tests de filiation et de paternité.
- Le site GeneaSofts propose des actualités sur les logiciels de généalogie, et autres nouvelles technologiques liées à la généalogie. Voir la rubrique Génétique pour les dernières actualités.
Alors que certains anglo-saxons vont jusqu’à parler de génétéalogie ( !) et que les forums de généalogie génétique se développent , d’autres se présentent comme gardes fous pour nous mettre en garde contre les dérives, par exemple en créant des sites de sociétés fictives qui vous achètent votre ADN…
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Retrouver ses ancêtres étrangers
Ancêtres étrangers
Les recherches généalogiques sont souvent longues et difficiles ; avoir un ancêtre étranger peut vite devenir un obstacle de taille. Si votre recherche vous conduit en Europe ou en Amérique du nord, elle sera plus aisée qu’en Asie ou en Afrique. Par où débuter une recherche ? Quelles archives consulter ? Voici quelques pistes…
Si vous êtes amenés à partir à la recherche d’ancêtres étrangers, vous aurez probablement besoin d’en savoir plus sur les raisons qui ont poussé vos aïeux à venir en France (demandeurs d’asile, transfrontaliers, …)
Vous devrez effectuer en sens inverse le parcours de vos ancêtres ; mais avant de passer les frontières, il vous faut revenir sur l’histoire de l’immigration en France, extrêmement dense et multiple, entre l’Ancien Régime et le XXe siècle.
Rechercher ses ancêtres étrangers par Myriam PROVENCE, Autrement
Avec près d’un français sur cinq d’origine étrangère, nombreux sont les généalogistes confrontés à la recherche de leurs ancêtres nés ailleurs. Première étape indispensable : reconstituer leur histoire dès leur arrivée sur le sol français. Ce qui permet de localiser d’abord les sources en France, la plupart des fonds d’archives publiques françaises ayant conservé des documents – passeports, visas, sauf-conduits, recensements, etc. – ayant un rapport aves les étrangers. Cet ouvrage propose des méthodes de recherches (par où commencer ?), et dresse l’historique des états civils dans les différentes régions du monde.
Vos recherches en Europe, numéro spécial de la Revue française de généalogie, oct. 2009
Repérer dans sa généalogie un ancêtre originaire d’un pays européen est de plus en plus fréquent : plus de 15 % de la population française aurait au moins un grand-parent né à l’étranger ; une proportion qui atteint un quart des Français si on pousse la recherche jusqu’à la Révolution. Mais comment mener des recherches de l’autre côté de la frontière ? Ce numéro spécial vous propose un voyage particulier dans une trentaine de pays, à la découverte des centres d’archives, des institutions religieuses, des associations et des sites Internet incontournables pour garnir sereinement votre branche européenne.
La revue a aussi consacré un numéro à l’Histoire de l’immigration : La sélection des travailleurs étrangers (n°176 juillet 2008)
De la Première à la Seconde Guerre mondiale, l’arrivée des étrangers en France, davantage contrôlée et administrée par l’État, répond à une logique économique. On Découvre la diversité de ces ancêtres, majoritairement des travailleurs peu qualifiés, et les nombreux documents administratifs mis en place à cette époque.
Guide de recherche généalogiques en Suisse par Jean Delorme, Ed. Généalogiques de la Voûte
Guide expliquant les aspects de l’histoire de la constitution de la Suisse pouvant intéresser les généalogistes, telles les libertés communales ou cantonales, la constitution de 1848, etc.
(De nombreux autres titres sont disponibles).
Retrouver ses ancêtres belges, par Christophe DRUGY, Archives et culture
Guide exhaustif des recherches généalogiques en Belgique. Il répertorie les différentes sources d’archives (registres paroissiaux, état civil, documents notariés ou militaires), les sites Internet et les associations d’aide à la recherche.
Algérie, Maroc, Tunisie : sur la piste de vos ancêtres numéro spécial de la Revue française de généalogie
Trop longtemps, ceux dont les racines se fixent en Algérie, au Maroc ou en Tunisie, ont méconnu leur histoire, par choix ou par ignorance. Pourtant, les liens unissant les peuples des deux côtés de la Méditerranée sont des plus riches ! Colonisation, émigration (ou immigration), nombreuses furent les occasions pour nos anciens de tisser des liens inter et intra-régionaux.
L’étranger qui désirait être naturalisé français devait remplir un dossier à la Préfecture du département de résidence. Ce dossier est aujourd’hui consultable aux Archives départementales. Mais, jusqu’en 1945, un autre dossier, découlant du premier, était transmis au Ministère de la Justice. Ce deuxième est conservé aux Archives Nationales
Les Archives nationales proposent un guide méthodologique pour toute recherche de dossiers de naturalisation (définitions, modalités de recherche…)
Les naturalisations entre 1900 et 1960, CD-ROM, Les chercheurs d’ancêtres
Contient la liste des personnes ayant changé de nationalité entre 1900 et 1960, soit en accordant la nationalité française, soit en la réintégrant, soit en la répudiant, soit en la déclinant, soit en la perdant ou soit par effet collectif.
Chaque fiche comprend le nom de naturalisations, le nom de naissance ou le prénom, la date de naissance, le lieu d’origine, le type et la date de naturalisation, ainsi que le numéro de référence.
Glossaire
Le généalogiste amateur n’est pas toujours préparé au vocabulaire qu’il va rencontrer au cours de ses recherches. La connaissance des documents et la terminologie s’apprend avec la pratique. Toutefois, il est parfois nécessaire de rappeler la signification des termes les plus courants.
Acte : écrit constatant le fait (acte d’état civil), ou enregistrant une déclaration (faire acte d’héritier), l’acte juridique peut être unilatéral (donation, testament) ou bilatéral (contrat, convention).
Aïeul, Aïeux : Se dit des grands parents paternels et maternels. Au pluriel, désigne l’ensemble des ancêtres. Parmi nos aïeux, nous trouvons le bisaïeul (le père du grand-père), le trisaïeul (celui du bisaïeul). En remontant, noous trouvons le quadrisaïeul, le quintaïeul, le sextaïeul, le septaïeul et l’octaïeul.
Armes : Synonyme de blason et d’écu. Désigne plus précisément l’ensemble des pièces composant un blason.
Armoiries : Ensembles symboliques autrefois figurés sur les boucliers ou écus pour distinguer les personnes, les familles, les communautés.
Blason : Ensemble des pièces qui constituent un écu héraldique.
Ecu : Désigne le corps de tout blason ayant la forme d’un bouclier. Sa surface se nomme le champ. Le centre est son cœur, ou abîme ; la partie supérieure de l’écu est le chef et la partie basse la pointe. L’écusson (ou escusson est un petit écu figurant dans un écu.)
Figures : on rencontre indifféremment les termes de figures, figures héraldiques, pièces et pièces héraldiques : toutes sont synonymes et désignent tout ce qui peut figurer sur un blason.
Ces figures peuvent être naturelles (hommes, femmes, animaux végétaux, astres, montagnes…), artificielles (châteaux, maisons, outils, armes…), chimériques (dragons, licornes, argus…), ou monstrueuses (sirènes, centaures..).
Généalogie ascendante : C’est retracer ses ancêtres en partant d’un individu (par exemple : soi-même) et en remontant dans le temps de génération en génération. La généalogie ascendante en ligne directe consiste à retracer un ancêtre unique de notre lignée directe paternelle ou maternelle. La généalogie ascendante en ligne collatérale consiste à retracer tous ses ancêtres. On la désignera également sous le nom d’arbre généalogique puisque le résultat fait effectivement penser à un arbre.
Généalogie descendante : C’est retracer la descendance d’un individu ou d’un ancêtre commun. Ce genre de recherche sert de base pour la constitution d’un dictionnaire généalogique d’une famille particulière à partir d’un ancêtre commun et en descendant de génération en génération jusqu’à la plus récente.
Héraldique : science du blason, c’est-à-dire des armoiries, de leur histoire, des coutumes et des règles qui les régissent.
Patronyme : nom tiré du père. L’expression nom patronymique est employée pour désigner le nom de famille par opposotion au nom de fief ou de terre.
Signalons deux ouvrages très complets en matière de vocabulaire :
Dictionnaire de généalogie
Traité de généalogie
Quelques glossaires en ligne : Guide-généalogie, De Cujus, Ancêtres et histoire…
GeneaNet, plus de 10 ans d’expérience sur internet : base de données mondiale alimentée par des généalogistes qui y déposent le fruit de leur recherches.Voir
Geneatnet est également à l’origine de GeneaWiki, projet d’encyclopédie de la généalogie gratuite, écrite coopérativement par des milliers de visiteurs
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One thought on “Généalogie : sur les pas de nos ancêtres”
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