Comprendre son cerveau sans prise de tête

Publié le 24/07/2020 à 09:00 - 5 min - par Département Sciences

Il ne se passe guère une semaine sans que l’on évoque une nouvelle découverte en Neurosciences. Bien souvent au coeur de l'actualité médicale, scientifique et même économique et sociale, le cerveau est un organe extraordinaire tant son rôle est primordial, ses fonctions variées et son anatomie complexe. La problématique reste que le « langage cerveau » est lui, peu accessible. Mémoire, émotions, conscience, langage... les sciences du cerveau ont la particularité d'éclairer un domaine qui nous parle, mais dans une langue que nous ne parlons pas !

 

Mais une nouvelle génération de Neuroscientifiques, très familiers avec les outils du web et les opportunités offertes par les réseaux sociaux, ont décidé de faire de la médiation scientifique dans un seul but : rendre accessibles leurs connaissances à un public de non-initiés.
Et pour illustrer ces propos, une bibliographie sélective pour vous permettre de découvrir et comprendre les multiples facettes du cerveau humain. Vous allez enfin comprendre comment travaillent vos 100 milliards de neurones pour produire la perception, l’action, la cognition, l’émotion, mais aussi la façon dont se construit votre personnalité ou comment le cerveau agit lorsque vous dormez…

 

Alors tous à vos neurones !

1 – Parlez-vous cerveau ? Ou comment devenir bilingue français-cerveau !

L’objectif est de faire en sorte que la langue des sciences du cerveau ne sonne plus comme une langue étrangère aux oreilles des non-initiés.

• Découvrir l’anatomie

 

             

 

• Une entrée dans la boîte noire

 

               

 

• Et décrypter le langage cerveau

 

        

 

2 – Toutes les questions, drôles ou futiles, sérieuses ou graves, que vous vous posez sur votre cerveau

Il est acquis que le cerveau est le premier organe du corps humain. Véritable tour de contrôle, il s’est adapté au fil de l’évolution et gère à lui seul l’intégralité de nos capacités, depuis les besoins physiologiques les plus basiques jusqu’aux fonctions les plus complexes.

 

                

 

Que vaut-il mieux croire, ses yeux ou ses oreilles ? D’ailleurs, croit-on ce que l’on voit ou voit-on ce que l’on croit ?

 

 

Souvent surmené par le bombardement constant d’informations, le cerveau est inévitablement amené à faire des erreurs. Le neurologue explique pourquoi l’imperfection du cerveau est davantage une vertu qu’un défaut. En se trompant, il stimule la créativité, la concentration et renforce les prises de décision.

 

 

 

3 – La Neuroéducation ou l’alliance des Neurosciences et des Sciences de l’éducation

 La Neuroéducation consiste à adapter au mieux les méthodes pédagogiques en fonction de l’activité naturelle de nos fonctions cérébrales.

Mais c’est la grande controverse éducative contemporaine : quelle place donner aux Neurosciences et aux Sciences cognitives à l’école ?

On appelle les Neurosciences au secours pour valider l’éducation bienveillante, on les institue arbitres du combat des différentes méthodes de lecture. Ne seraient-elles pas devenues une nouvelle autorité à laquelle on confierait (trop) facilement l’éducation de nos enfants ?

 

               

 

Notre cerveau possède, dès la naissance, un talent que les meilleurs logiciels d’intelligence artificielle ne parviennent pas encore à imiter : la faculté d’apprendre.

 

 

4 – Réveillez vos neurones afin d’optimiser vos performances cérébrales

Vous avez le pouvoir de changer votre vie grâce à votre cerveau !

Comment mettre à profit les ressources de votre cerveau et développer ses aptitudes.

 

                 

 

Les bienfaits de la musique : aujourd’hui, les neurosciences cognitives montrent que la musique est un vecteur de plasticité cérébrale qui modifie le cerveau de ceux qui pratiquent un instrument mais aussi de ceux qui écoutent simplement une oeuvre musicale.

 

 

La danse est une activité qui permet de booster son corps, mais aussi son cerveau.

 

 

Comprendre votre assiette pour aller mieux 

 

 

La lecture de cet article a nécessité un véritable travail d’équipe à l’intérieur de votre cerveau, sans que vous en ayez vraiment conscience. Plusieurs régions cérébrales ont interagi pour accéder au sens du texte. Les neurones qui vous restent (car vous en perdez un toutes les secondes, mais rassurez-vous il vous en reste 86 milliards) ont pu établir de nombreuses connections entre les différentes régions du cerveau, assurant ainsi la transmission des informations.

Et n’oublions pas que  la lecture permet à notre cerveau de rester performant en augmentant d’une manière significative l’activité de certaines zones…