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À partir du printemps 2026, vous découvrirez une nouvelle formule : des sélections thématiques directement intégrées au site web de la BmL, actuellement en cours de refonte.
D’ici-là, afin de préparer cette transformation, L’Influx ne sera plus enrichi de nouveaux articles. Seuls la rubrique des Lu, vu, entendu et L’instrumentarium continueront à être mis à jour. Bien sûr, l’ensemble de nos publications passées reste accessible pour que vous puissiez les redécouvrir à tout moment
Merci pour votre fidélité et à très bientôt sur bm-lyon.fr !
Publié le 30/06/2025 à 11:21
- 13 min -
Modifié le 06/08/2025
par
pj
En écho à l’exposition actuellement présentée à la Bibliothèque de la Part-Dieu, nous vous proposons de prolonger cette immersion électronique par la lecture et quelques vidéos. Entre classiques de la culture électro et nouvelles perspectives.
Ici on mesure l’importance du phénomène, ses racines et ses émanations. Sa place.
Un an après, les livres Global Tekno de Jean-Yves Leloup et Techno Rebels de Dan Sicko précisent de nouveaux contours en définissant les singularités et les innovations. En 2000 Bastien Gallet conceptualise dans son essai Le boucher du Prince Wen-houei les ramifications de ces nouvelles formes musicales. Paru en 2002, Techno Rebelle d’Ariel Kyrou nous plonge dans l’histoire et les divers univers de la musique électronique.
Voici donc une sélection concentrée à la fois sur des ouvrages généraux traitant des musiques électroniques et de leur histoire, et sur d’autres traitant plus précisément de techno et de house, deux styles forts essentiellement et intimement liés aux univers du dancefloor.
Ensuite, entre ville et campagne, entre clubs et raves, une sélection axée sur les diverses mutations festives et sociétales suscitées ou provoquées par la techno comme épiphénomène termine cette bibliothèque que nous vous invitons à parcourir. D’Ibiza à Rocamadour.
Ces livres opèrent non seulement une plongée dans les méandres synaptiques des clubbers et des ravers, des musicien.ne.s et des DJs, mais révèle avant tout le très large champ esthétique et les questionnements que font naitre ces musiques et ces pratiques.
Réalité
La première séquence est ainsi consacrée à la musique et notamment aux nouvelles formes apparues vers la fin des années 80 et au début des années 90 et dont les racines doivent être repérées chez les pionniers et les pionnières de l’électronique.
Ce panorama sonore et historique est plus strictement dédiée aux styles de musique qui s’élabore à partir des ingrédients inédits que sont les synthétiseurs, les boites à rythmes et les samplers.
Techno Rebelle est un manifeste autant qu’un livre référence. Un hymne aux accidents de la création. Un chant de résistance aux récitations du marché. Et une histoire qui plonge bien au-delà de la musique techno. Se croisent et se décroisent ainsi le dub et la musique contemporaine, le mouvement Dada et les illuminés du rock allemand, le jazz libre et le hip hop new-yorkais, les agités de l’électro-pop et les fondus de la house, les pionniers de l’électricité et les siphonnés du sampling, les musiques de club et les musiques expérimentales, les futuristes italiens du siècle passé et les bébés bruitistes des free parties du temps présent. [Source éditeur]
Les musiques électroniques ne sont pas que de la musique. Elles fourmillent de témoignages et d’anecdotes, de récits fondateurs et de légendes entretenues. Elles ignorent l’écriture, mais elles sont entourées d’histoires. Il y a là quelque chose d’essentiel. Ces musiques se nourrissent et produisent de la fiction. [Source éditeur]
Véritable voyage initiatique mené aux sources de la musique techno actuelle (New York, Detroit, Chicago), Global Tekno relate l’épopée de cette culture des clubs et des raves : depuis sa naissance dans les ghettos américains jusqu’à son explosion dans les métropoles européennes (Paris, Barcelone, Vienne), sans oublier son passage par Londres, Ibiza et Berlin. [Source éditeur]
C’est dans les années cinquante qu’un élan impulsé par des musiciens savants consacre la naissance des premiers styles purement électroniques. De manière plus ou moins directe, ces avant-gardes ont influencé l’apparition de nombreux genres musicaux populaires comme le dub, le hip-hop, l’electro, puis la house et la techno. La technologie a servi de fil conducteur à toutes ces expériences, tout comme l’intérêt primordial pour le son. [Source éditeur]
Dans ce livre, Reynolds revient sur ses propres expériences pour nous faire (re)découvrir une foule de maxis et de morceaux légendaires ou oubliés. Il revendique leur radicalité contre le mépris de classe, écoute les rapports féminin/masculin se transformer au cœur des infrabasses, et les réinscrit dans les trajectoires de la diaspora anglo-jamaïcaine et le multiculturalisme anglais. [Source éditeur]
Dédiée au dancefloor, puissante, aux timbres futuristes et industriels, la techno possède aussi une face plus mélodieuse et mélancolique et ce dès sa naissance à Detroit parmi une communauté de musiciens noirs-américains visionnaires à la fin des 80’s. L’auteur définit d’abord le genre, questionne son esthétique et raconte son émergence, dont les premières ébauches se devinent au croisement des 70’s et 80’s, chez des artistes comme Kraftwerk ou Man Parrish. [Source éditeur]
Rave
Pourtant indissociable de l’histoire de la musique dite électronique, celle de la fête techno relève parfois davantage de la sociologie ou de l’ethnologie, quand il ne s’agit pas carrément de politique.
De part et d’autre du spectre, on propose, on s’impose et on s’oppose. Les arguments ne lassent ni l’accusation ni la défense. Ici pour la liberté de créer des espaces de fête et là contre l’irresponsabilité du laisser-aller. La réconciliation n’est pas pour tout de suite.
Durant 10 ans, de 1988 à 1999, Didier Lestrade a publié dans Libération des chroniques musicales consacrées à un genre totalement absent de la presse : la » dance music « . Les premières chroniques apparaissent à la fin de l’été 1988, durant lequel l’Angleterre a connu le second » Summer of Love « , avec l’émergence de la culture rave, et elles font la part belle à la house, née au milieu des années 80 à Chicago, Detroit et New York. [Source éditeur]
En France, les rave-parties – ces fêtes techno souvent clandestines qui ont défrayé la chronique au long des années 2000 – sont dans le collimateur des autorités. De fait, si les raves ont longtemps constitué un espace de liberté, les institutions ont vite tenté de les réprimer et/ou de les encadrer, et plutôt avec succès. Cette musique et ces regroupements a priori apolitiques ont été considérés essentiellement sous l’angle de l’ordre public. [Source éditeur]
Ce livre parle de la FREE-PARTY. Cette fête techno, clandestine et sauvage, envahit des lieux abandonnés ou déserts, les transformant en territoires festifs. L’exploration de plusieurs thèmes comme les usages du corps, la consommation de psychotropes, la temporalité et les sociabilités, nous donne à voir, sans emphase, la dureté des relations avec les autres, avec les pairs et avec soi-même (à l’instar d’ailleurs de beaucoup d’univers sociaux). [Source éditeur]
Notre époque connaît une multiplication des événements festifs. Mais mis à part l’aspect commercial qui prolonge la durée des fêtes, pourquoi le désir festif est-il présent aujourd’hui? Quelle place y tient la musique? Quels sens accordons nous aujourd’hui à la fête? Pour tenter d’y répondre, ce livre étudie les fêtes des musiques techno : les « »raves » », les « »afterhours » » avec pour objectif d’aborder sous un angle sociologique et musical, les différentes manifestations entourant la musique techno pour mieux comprendre les racines profondes (dans les fêtes dionysiaques) qui nourrissent sa vitalité. [Source éditeur]
La free party est la branche clandestine et radicale de la rave. Née en Angleterre, profondément liée à des modes de vie nomades et alternatifs, elle s’est agencée comme une véritable contreculture dans les 90’s. C’est en Europe qu’elle a connu son plus fort développement jusqu’à un âge d’or, au terme de la décennie, suivi d’une répression violente dans les années deux mille. [Source éditeur]
Techno, house, rave, jungle… En l’espace d’un demi-siècle, les musiques électroniques de danse se sont imposées comme une forme artistique de premier plan. Plébiscitées par le public de Berlin à New York et de Kampala à Shanghai, elles constituent désormais l’une des grammaires pop incontournables de l’époque contemporaine. Pour autant, le travail de cartographie de la culture dance demeure en chantier: il reste à prendre la mesure de la rupture esthétique et sociale qu’elle représente. [Source éditeur]
Bonus
En 2003, Pascal Signolet réalise Freeparty, en deçà du bien et du mal, un film de 52mn qui documente le phénomène.
En 2004, il consacre plus largement une série documentaire de cinq épisodes à la musique électronique, Techno Story :
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