Un centre des cultures de l’Islam à Lyon
Publié le 09/05/2016 à 23:00 - 15 min - Modifié le 30/09/2022 par Admin linflux
Après plus de 30 années de démarches, le projet d’Institut Français de Civilisation Musulmane (IFCM) à Lyon entre en chantier, à côté de la Grande Mosquée de Lyon, boulevard Pinel, dans le 8e arrondissement.
Nicolas Ballet, dans un article intitulé Institut culturel musulman : c’est parti ! , dans le journal Le Progrès du 8 mai 2016, citait Kamel Kabtane, le recteur de la Grande Mosquée de Lyon, se souvenant que Valéry Giscard d’Estaing avait promis l’aide de l’Etat pour la réalisation de l’IFCM dès 1981. Le projet, dont le coût est évalué entre 8 et 9 millions d’euros, sera donc financé par l’Etat (1 M€), les collectivités locales, l’Arabie saoudite et l’Algérie. La Ville de Lyon et la Métropole seraient prêtes à soutenir le projet, le Département du Rhône serait opposé à une subvention et la Région Auvergne-Rhône-Alpes ne s’est pas encore prononcée.
Ce bâtiment, sur le parking de la Grande Mosquée, représente 2 700 m² de Shon. L’entreprise Peix , qui a travaillé à Lyon sur de grands chantiers comme la Manufacture des Tabacs, la Bourse du travail ou l’ancien Palais de justice, assurera le gros œuvre, piloté par le cabinet Gautier + Conquet , auquel on doit les nouvelles Archives départementales dans le quartier de la Part-Dieu. L’architecture du bâtiment, par ses colonnes, rappelle celle du grand réservoir d’eau qui se trouve juste à côté.
La Ville de Lyon rattrape ainsi son retard dans l’édification de ces centres culturels dédiés à la culture musulmane, organisant conférences, spectacles, expositions, proposant des espaces récréatifs – hammams, cafés – et offrant des cours de langues.
Celui de la Seyne-sur-Mer , de taille plus modeste, ouvre le 27 mai 2016, se donnant les mêmes objectifs : valoriser la culture et la civilisation arabo-musulmane, favoriser les rencontres et échanges interreligieux, contribuer à l’intégration dans une société laïque.
L’Institut des Cultures de l’Islam, à Paris , qui comprend deux lieux ouverts en 2006 et 2013, cumule des missions de centre d’art contemporain, lieu culturel pluridisciplinaire et centre de formation.
Spécificité lyonnaise, l’IFCM proposera également des formations des imams à la laïcité.
Selon Kamel Kabtane, s’il existe des opposants à ce centre culturel ou à ses modalités de financement, cette contestation est sans commune mesure avec celle rencontrée par le projet de Grande Mosquée en son temps. Effectivement…
Retour sur les « réticences et difficultés » qui ont accompagné la construction de la Grande Mosquée
L’histoire de la mosquée de Lyon remonte à la fin des années 1970 et est fondée en partie sur un enjeu de reconnaissance. L’idée est suggérée par le maire de l’époque Louis Pradel et par le Cardinal Renard, primat des Gaules, constatant que de nombreux musulmans sollicitaient l’Eglise pour disposer de salles de prières.
Le processus de construction de la Grande Mosquée de Lyon, la seconde après Paris, est lancé en 1980 avec la création de l’Association Culturelle Lyonnaise Islamo Française (ACLIF), par Rabah Kheliff, Kamel Kabtane et Mohamed Tahar. Sa mission est de réunir les moyens destinés à la construction d’un centre culturel polyvalent composé d’une mosquée financée par les musulmans et d’une partie culturelle qui devait être financée par l’Etat.
L’ACLIF est toujours active aujourd’hui dans le domaine culturel, organisant des cours de langue arabe et d’initiation à l’Islam, des sorties et excursions familiales et des manifestations sportives et culturelles.
Francisque Collomb, maire de Lyon de 1976 à 1989, est le second maire à porter le projet malgré les polémiques. On lui prête à tort un caractère effacé, et un portrait sur le site du Sénat ne le crédite « que » de l’expansion du métro, de la construction du centre des congrès Eurexpo, de la gare de la Part-Dieu et de l’Institut Lumière ainsi que du lancement de la Cité internationale et de l’installation du siège d’Interpol.(1) La Ville de Lyon cède un terrain situé entre le boulevard Pinel et la rue Guillaume Paradin, à l’est du 8e arrondissement. L’archevêché apporte son entier soutien au projet.
En vertu de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905 (2), le financement des édifices religieux postérieurs à 1905 est à la charge d’associations cultuelles, qui doivent réunir les fonds grâce à la générosité de donateurs, particuliers ou institutions. Dans le cadre de la Mosquée de Lyon, l’Arabie Saoudite a participé au financement du projet pour les 3/4, aux côtés de l’Algérie, des Emirats arabes unis et de la Tunisie.
Le permis de construire, accordé par la Ville le 13 février 1984, est attaqué par une association de riverains, et annulé par le Tribunal Administratif en juillet 1984 pour empiétement sur zone ” terrain classé boisé.”
Michel Noir, maire de Lyon de 1989 à 1995, signe un second permis de construire le 29 août 1989 et la première pierre est posée le 14 juin 1992, sans participation des élus locaux qui reprochent à l’ACLIF de n’avoir alors réuni que les 2/3 du financement. Pourtant, lors du conseil municipal du 11 juin, Gérard Collomb pour le groupe socialiste s’était fait l’avocat de l’ACLIF, déclarant : Combien de projets avons-nous ici acceptés qui n’aient pas réuni l’intégralité de leur financement ? Le tiers manquant à l’ACLIF doit pouvoir être trouvé. Je comprends que dans ces conditions, l’association estime ne pas être traitée de manière correcte.(3)
L’architecte de la Mosquée est Robert Ballandras et elle porte le nom de mosquée Badr Eddine. Robert Ballandras propose une relecture sous des formes contemporaines et épurées de l’architecture arabe et persane, en particulier dans les arcades qui entourent l’édifice. Le minaret (muet) haut de 25 mètres, est orienté vers la Mecque. Le patio comporte environ 230 colonnes. La salle de prière est orientée vers le Mirhab et son décor de céramique bleue. Une tribune a été ménagée pour les femmes. C’est la sixième plus vaste mosquée de France. Elle abrite une école et un centre de documentation.
Le 30 septembre 1994, la Grande Mosquée est inaugurée par Charles Pasqua, Ministre de l’Intérieur et des cultes, en présence de Michel Noir, de l’Ambassadeur d’Arabie Saoudite et des autorités civiles et religieuses de la Ville.
A l’occasion d’un reportage le 17 janvier 2013 sur la construction de la Mosquée de Vaulx-en-Velin, toujours en chantier depuis 10 ans mais déjà ouverte aux fidèles, Michel Noir, interviewé sur les raisons de son implication dans le projet de construction de la Mosquée de Lyon, se souvient, qu’il y avait alors sur la Croix-Rousse des lieux de culte qui étaient des caves, ce qu’un maire ne pouvait accepter. S’il y eut des manifestations contre la construction de la Mosquée, il considère qu’elles n’avaient rien d’une large mobilisation citoyenne.
Qu’en est-il de la construction des mosquées en France ? Dans un article paru dans l’Express du 20 juin 2014, intitulé “L’éclosion des mosquées, phénomène contrasté… et contrarié”, le nombre de mosquées en France était estimé en 2014 entre 2.300 et 3.000 selon les sources, y compris les petites salles de prière, pour 5 millions de musulmans. Moins d’une centaine de ces lieux mesurent plus de 1.000 mètres carrés, et une trentaine seulement sont coiffés d’un minaret, toujours muet. Loin des quelques 100.000 édifices catholiques, dont environ 45.000 églises paroissiales…
En savoir plus
- La base Photographes en Rhône-Alpes contient de nombreuses photographies qui couvrent ces vingt dernières années.
- La Bibliothèque avait réalisé des dossiers de presse sur la Grande Mosquée
- Une interview de Kamel Kabtane, en 2008, site Millénaire 3, sur l’historique du projet de la Grande Mosquée de Lyon
- Un dossier sur le site Millénaire 3, 2008, La Grande Mosquée de Lyon et les mosquées de l’agglomération
Les fêtes du 20e anniversaire
Pour célébrer les 20 ans de la Grande Mosquée, le 30 septembre 2014, des événements ont été organisés par la Mosquée et ses partenaires. Concert, slam et poésie, colloque, balades urbaines et visites de la Mosquée, découverte d’un jardin andalou au Parc de la Tête d’Or, invitaient au partage des cultures.
Le lancement des festivités a eu lieu le 30 juillet par le recteur de la Mosquée, Kamel Kabtane, inaugurant un « jardin andalou » au Parc de la Tête d’Or.
Le jardin andalou avait été mis en place depuis le 30 juillet 2014. Il s’agissait d’une invitation au voyage, de l’évocation d’un jardin andalou ou hispano-mauresque à travers des photographies de jardins mythiques comme l’Alhambra à Grenade et des collections de plantes méditerranéennes du Parc cultivées en pot et sorties des serres, ou plantées pour l’occasion : palmiers, cyprès, bougainvillées, orangers, grenadiers, cistes, lantanas, lavandes… « Andalou » est ici synonyme de multiculturalisme, d’harmonie entre les civilisations chrétiennes et musulmanes : Nous voulons que notre projet donne à rêver de l’époque andalouse, qui fût un temps de dialogue et de rencontre, sur la terre où deux grandes civilisations et trois religions du Livre se sont rencontrées.
Pour les amateurs, il existe un jardin hispano-mauresque en Haute-Savoie, à Vaulx : Les Jardins Secrets.
Retraçant l’histoire de Mosquée, Kamel Kabtane a délivré ce message humaniste (4) :
Au sein de la Grande Mosquée de Lyon, nous avons fait nôtres les propos d’al-Zubaidi, précepteur d’al-Hakam II, qui a affirmé avec intelligence et force que « La terre entière, dans sa diversité, est une, et les hommes sont tous frères et voisins. » Dès le début, et en dépit de certaines réticences et difficultés que l’on ne saurait masquer ou ignorer, sans mutiler ou trahir la réalité, nous avons milité pour que l’espoir d’une entente et d’un dialogue conciliant, sincèrement partagé et si cher aux principes moraux de notre foi musulmane, se répande dans les cœurs pour faire des valeurs religieuses et spirituelles des vecteurs de concorde et de paix et non de haine et de conflit entre tous les citoyens français.
Aujourd’hui comme hier, les diverses formes « d’un dialogue conciliant »
La qualité du dialogue interreligieux est une tradition lyonnaise, suivie par les édiles comme par les représentants des différents cultes.
Invité à introduire les 6e rencontres des Semaines sociales en 2008, sur le thème « Les religions, menace ou espoir pour nos société ? » Gérard Collomb, maire de Lyon depuis 2001, réaffirme cette tradition lyonnaise : C’est, avant la guerre, un abbé lyonnais, l’Abbé Couturier, qui jette les bases du premier dialogue entre catholiques et protestants. C’est, pendant la guerre, les Amitiés chrétiennes, qui réunissent catholiques et protestants dans la même volonté d’un sursaut spirituel contre l’occupant nazi, d’une aide commune aux juifs alors persécutés.
C’est bien évidemment la grande figure du Cardinal Decourtray prenant position pour un acte fort de repentance de l’Église par rapport aux juifs et, en même temps, engageant les prémices d’un dialogue entre musulmans et chrétiens.
C’est lui qui, par exemple, était venu dans notre Conseil municipal prendre position pour la création de la Grande Mosquée de Lyon ; il disait alors : « Ne cessons jamais de rappeler que seul le respect total peut fonder entre les hommes des relations de paix »(5) Le cardinal Philippe Barbarin, considère comme une grâce l’amitié qui (le) lie aux responsables des communautés juive et musulmane.
Christian Delorme, curé d’Oullins surnommé le « Curé des Minguettes est l’une des figures de ce dialogue entre les religions. Prêtre du diocèse de Lyon, de la Communauté du Prado, il fut l’un des initiateurs de la Marche pour l’égalité et contre le racisme, dite « Marche des beurs » de 1983 et travaille encore aujourd’hui à la défense des minorités et au dialogue entre chrétiens et musulmans. Il est l’auteur du livre intitulé La marche qui a inspiré le film sorti en 2014.
Christian Delorme, interviewé le 15 mai 2013, insistait sur la diversité des pratiques religieuses des jeunes musulmans. Il qualifie l’islam qui entoure les mosquées de pacifique et pacifiant, d’hommes et de femmes cherchant surtout à nourrir leur vie intérieure et spirituelle et qui ne cherchent pas à imposer leur comportement à la société.
Le savoir au service du dialogue interreligieux
Au-delà des discours, les initiatives se multiplient à Lyon pour une compréhension mutuelle et le refus des intégrismes.
- Apprendre la langue arabe à Lyon
Un article de Pierre Duquesne dans le jounal l’Humanité, daté du 23 juin 2014, dénonce la faiblesse des moyens mis en œuvre par l’Education nationale pour l’apprentissage de la langue arabe. Si des cours de langue arabe sont dispensés par des instituteurs venus du Maroc, d’Algérie ou de Tunisie, en vertu d’accords signés dans les années 1970 pour favoriser la scolarisation des enfants de travailleurs migrants, seulement 10.000 élèves l’apprennent au collège ou au lycée. En revanche, cette langue est enseignée dans une vingtaine d’université, ainsi qu’à « HEC, Centrale, Polytechnique, l’École normale supérieure, qui considèrent la langue arabe comme l’une des principales langues d’échanges économiques et culturels de la France », précise Pierre-Louis Reymond, professeur d’arabe au lycée du Parc, à Lyon, et président de l’Association française des arabisants (Afda). A Lyon, c’est donc la Grande Mosquée qui dispense des cours de langues à 300 élèves, les mercredis et week-end. Les motivations des élèves ou des parents sont diverses : la religion, mais aussi la culture et, déjà, l’avenir professionnel.
- Se former à la laïcité
L’Institut des Hautes Etudes Islamiques, créé en 1994, a pour vocation de faciliter la connaissance de l’islam à travers des enseignements et des manifestations culturelles, de participer au débat citoyen dans la société française et d’inciter au dialogue interculturel et interreligieux, en partenariat avec les instituts musulmans et les mosquées. S’il agit à l’international, il est également présent en Rhône-Alpes où il travaille avec la Grande Mosquée de Lyon depuis 2006 à la création de cet institut culturel qui ne put voir le jour en 1994, qui porte aujourd’hui le nom d’Institut Français de Civilisation Musulmane (IFCM) un véritable instrument d’éducation et d’enseignement où se conjuguent tradition et monde contemporain – selon les termes du recteur de la Mosquée de Lyon, Kamel Kabtane – loin des polémiques des extrémismes, dans le respect des lois de la République. Un lieu ouvert à la population pour promouvoir l’éducation, la médiation sociale, le dialogue interreligieux, où la culture puisse être complémentaire au culte.
Dans l’attente de la construction de l’Institut, des formations ont été organisées depuis 2012 en partenariat avec l’Université Lyon 3 et l’Université catholique de Lyon, le Conseil Régional du Culte Musulman Rhône-Alpes, la préfecture de la région Rhône-Alpes.
Il s’agit d’un certificat à la « Connaissance de la laïcité » prévu pour les cadres religieux et responsables associatifs musulmans.
Par ailleurs, un diplôme d’université en « Religion, liberté religieuse et laïcité » est proposé aux agents publics, élus ou responsables associatifs.
Le certificat « Connaissance de la laïcité » a été remis à 17 étudiants en 2012-2013. Manuel Walls, alors ministre de l’Intérieur et des cultes, déclarait lors de la remise des diplômes le 10 octobre 2013 : La laïcité n’est pas l’ennemie de la religion, il faut que la France se mette en situation d’offrir ces formations à chaque cadre religieux désireux d’exercer son ministère sur notre territoire.
Prévenir la radicalisation
A l’initiative de Kamel Kabtane, une quarantaine d’imams et d’aumôniers musulmans se sont réunis pour un séminaire consacré au « phénomène de la radicalisation » en juin 2014, dont le journal La Croix livre un compte-rendu. Lutter contre la radicalisation n’est pas la seule responsabilité des autorités françaises, c’est aussi la nôtre , a reconnu Kamel Kabtane en introduction, bien conscient que la communauté musulmane est attendue sur la question .
Des « états généraux contre le radicalisme » ont été annoncés par Mohammed Moussaoui, ancien président du Conseil français du culte musulman et désormais à la tête de l’Union des mosquées de France. Un bilan de synthèse est prévu en fin d’année 2014.
Se rencontrer, échanger, se mobiliser
La qualité du dialogue interreligieux à Lyon apparaît à chaque manifestation à laquelle les représentants de tous les cultes participent : remise de la Légion d’Honneur au recteur de la Grande Mosquée en 2004 en présence de nombreux chrétiens, juifs, musulmans et des politiques de tous bords, inauguration de la nouvelle église de Vaulx-en-Velin en 2013 ou du Jardin Andalou le 30 juillet 2014, rupture du jeûne… C’est Kamel Kabtane, en 2007, qui remet les insignes d’officier dans l’ordre national du Mérite au cardinal Philippe Barbarin prononçant ces mots : « Nous avons partagé le même engagement contre les guerres, le terrorisme, les violences et les oppressions qui prennent prétexte de la religion pour semer la souffrance et la désolation », a-t-il souligné, avant de rappeler quelques événements symboliques, comme la rencontre interreligieuse organisée à Lyon par la communauté de Sant’Egidio en septembre 2005, ou la prise de position commune du « G9 » – ce groupe qui rassemble les responsables religieux de Lyon – lors de la révolte des banlieues à l’automne 2005, de l’incendie de l’église de la Sauvegarde à la Duchère en novembre 2006, ou des marches pacifiques des moines de Birmanie, en septembre 2007.
En février 2007, le Cardinal de Lyon, le Président du Conseil Régional du Culte Musulman, le Recteur de la Grande Mosquée étaient allés ensemble à Tibhirine pour se recueillir sur les tombes des sept moines trappistes assassinés(7). Le 19 août dernier, Kamel Kabtane appelait le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) et ses composantes à assumer pleinement leurs responsabilités et prendre l’initiative d’un rassemblement national des musulmans de France pour dénoncer, sans ambiguïté et avec force, les attaques barbares perpétrées en Irak, contre les chrétiens, les femmes et autres minorité”. Le recteur de la grande mosquée a également estimé que “les musulmans de France s’honoreraient de condamner sévèrement les abominations commises par les bourreaux de l’État islamique autoproclamé” en Irak afin que “l’opinion publique ne confonde pas les musulmans avec tous ces groupuscules fanatiques”.(8)
Notes
(1) Portrait de Francisque Collomb, sénateur-maire de Lyon sur le site du Sénat
(2) Loi de 1905
(3) « Une pierre dans le conseil ». In Le Figaro Lyon du 12 juin 1992
(4) Discours de Kamel Kabtane lors de l’inauguration du Jardin Andalou
(5) Prologues de Gérard Collomb, Michel Mercier, Jean-Jack Queyranne et Philippe Barbarin aux Semaines sociales 2008.
(6) « Monseigneur, vous êtes mon frère »
Un musulman, Kamel Kabtane, recteur de la Grande Mosquée de Lyon, a remis les insignes d’officier dans l’ordre national du Mérite au cardinal Philippe Barbarin. La Croix, no. 37930, lundi 17 décembre 2007, p. 19
(7) Un article du Progrès du 18 février 2007. « Le voyage de la main tendue. » « Après le drame des moines de Thibirine, nous avions, avec Azzedine Gaci, la volonté de demander ensemble pardon à Dieu, en implorant sa miséricorde. Durant ce séjour, nous allons vivre de belles choses et c’est un élément essentiel dans la conversation inter-religieuse » a déclaré, hier, le cardinal Barbarin. Pour l’archevêque de Lyon, ce voyage sera l’occasion de mieux connaître l’islam… Je suis ravi d’être en Algérie car c’est la terre de saint Augustin. Je suis content d’aller aussi chez lui. De plus, les évêques de Constantine et d’Alger sont des Lyonnais ».
(8) Mardi 19 août 2014. La Grande Mosquée de Lyon appelle les musulmans à dénoncer les violences contre les chrétiens d’Irak. Philippe Bette, FRANCE 3 RHÔNE-ALPES.
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