A boire et à débattre en terre beaujolaise !
Publié le 21/11/2006 à 00:00
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23 min -
Modifié le 30/09/2022
par
Admin linflux
De nouveaux marchés : Une internationale Beaujolaise : De la Chine et du Japon
Les deux marchés actuels et emblématiques sont ceux de la Chine et du Japon, ce dernier plus ancien mais toujours prometteur. C’est devenu une tradition de fêter le « Beaujolais nouveau » au Japon. Cet événement est très apprécié des japonais qui souvent goûtent le Beaujolais nouveau avant les habitants de France du fait du décalage horaire.
La Chine
Le député reçoit la Chine, in Le Progrès
, du 14 novembre 2006.
« Bernard Perrut a obtenu de pouvoir accueillir à l’Assemblée nationale le 21 novembre prochain, la délégation officielle de la République de Chine conduite par Shi Guangsberg « dont l’action en tant que ministre du commerce extérieur a été déterminante pour le développement des relations entre nos deux pays et l’entrée de la Chine dans l’Organisation mondiale du commerce », explique le député. « Après avoir favorisé, les années passées, les relations avec le Japon et accueilli à deux reprises l’Ambassadeur en Beaujolais, j’ai rencontré, il y a quelques mois, à Paris, l’Ambassadeur de Chine, et estime important de travailler ce marché émergent (plus 70 % de Beaujolais nouveau en 2005) dans ce pays le plus peuplé de la planète »… »
Le Beaujolais nouveau à la conquête du marché chinois !
, site Aujourd’hui la Chine.
« Il est arrivé. Le Beaujolais a été célébré hier un peu partout dans la capitale. Une fête, mais surtout un enjeu économique énorme pour les professionnels du vin primeur, dont les ventes se tassent en Europe et aux Etats-Unis… »
Le Japon
Le Japon est un grand importateur de beaujolais nouveau, chaque année, la quantité de vin acheté augmente. L’an passé, 700 000 caisses ont été vendues, cette année, on prévoit 850 000 caisses.
« Le Beaujolais est devenu un véritable phénomène de société au Japon. Le pays est aujourd’hui le premier importateur de Beaujolais, toutes catégories confondues. Affaire des restaurateurs il y a dix ans, le Beaujolais nouveau est désormais vendu surtout en grandes et moyennes surfaces, pour une consommation à domicile en famille. En 2005, les Japonais ont bu plus de 11,5 millions de bouteilles de ce primeur. Mais si le pays du Soleil Levant demeure encore le plus gros importateur de Beaujolais nouveau, devant l’Allemagne et les Etats-Unis, la Chine constitue aujourd’hui un véritable marché d’avenir… »
Beaujolais Nouveau : nouveau record en vue au Japon, site Vitisphère.
« Les expéditions de Beaujolais Nouveau au Japon – premier marché à l’export – sont encore à la hausse cette année, si l’on en croit la presse nippone… »
Les Japonais plébiscitent le beaujolais nouveau, in la Tribune, du 10/11/2006
« C’est jeudi 16 novembre que le beaujolais nouveau sera proposé à la dégustation. Le Japon, premier importateur de ce vin primeur, consomme 12 millions de bouteilles sur un total de 60 millions. Dans l’Archipel nippon, la fête dure deux mois autour de cet événement… »
Au Japon, même les robots goutent le Beaujolais nouveau, site du journal 20 minutes.
« Même les robots sont désormais mis à contribution pour guider les Japonais dans leur passion croissante pour le vin, alors que l’Archipel se prépare à la ruée annuelle sur le beaujolais nouveau… »
Le beaujolais nouveau se travestit, cette année, en rosé pour quelques uns
Chose rare, cette année à l’occasion des fêtes du primeur, les japonais pourront choisir entre deux sortes de beaujolais nouveau, l’un rouge et l’autre rosé.
Le Beaujolais voit l’avenir en rosé, site du journal 20 minutes.
« C’est une première dans l’histoire du beaujolais nouveau. A l’occasion du coup d’envoi du primeur 2006, ce soir à minuit, les Japonais et une poignée de Français privilégiés pourront déguster une innovation encore confidentielle : le beaujolais nouveau rosé ! Quelques producteurs du vignoble se sont prudemment lancés dans ce créneau à la demande d’importateurs japonais de vin, avides d’originalité… »
Les alterbeaujolais (3/3) : une alternative heureuse qui peut séduire de nouveaux consommateurs
Le beaujolais au naturel
, site du journal Métro.
« Certains vignerons ont fait le choix du retour à la tradition. « On n’ajoute pas de levures, pas de produits chimiques ni de soufre », Marcel Lapierre a choisi de faire du vin naturel depuis 1980. Un vin élaboré avec des raisins peu traités (sans pour autant être bio) et vinifiés avec des méthodes plus traditionnelles sans apport extérieur… »
Le Beaujolais Brun, Jean Paul Brun sort le Beaujolais des sentiers battus
, site du journal Métro.
« Je suis d’un naturel curieux et inventif, confie Jean Paul Brun, installé à Chazay, dans le sud du beaujolais. Ce grand gailard modeste et souriant a débuté en 1979. Très tôt, il s’est démarqué dans sa production délaissant la vinification beaujolaise pour la méthode bourguignonne… »
Le Beaujolais Bio, quand les vignerons surfent sur la vague bio, idem.
« Les herbes folles poussent dans les vigne de Thierry Doat. Elles ne sont pas à l’abandon, mais cultivées en bio. « Sans désherbants, fongicides ou insecticides chimiques polluants. On prend comme point de départ la santé du sol », explique le vigneron… »
Autour de la cuvée 2006
La cuvée 2006, millésime rare, issue de Gamay, fruité et bien charpenté…
Le Beaujolais 2006 sera frais, fruité et souple, source internet AFP
« C’est un vin avec beaucoup de fraîcheur, beaucoup de fruit et davantage de souplesse que le cru 2005. C’est un vin vraiment nouveau, avec une acidité très faible, ce qui est très important vis-à-vis des consommateurs », a ajouté Daniel Buillat, président de l’Amicale des Beaujolais Village.
Dossier « Le Progrès » : Le Beaujolais en Fête, jeudi 09 novembre 2006
« L’un des fondateurs de la fête de Sarmantelles évoque l’origine de l’événement festif de Beaujeu en l’honneur d’un vin mais aussi d’un vignoble et de ses acteurs… »
2006, un bon millésime dans un marché du vin saturé, In site du journal Libération.
« Le millésime 2006 promet d’être bon, mais les viticulteurs français appréhendent la saison commerciale dans un marché déjà saturé par des stocks pléthoriques et la concurrence internationale… »
La Crise du Beaujolais
A partir des années 1990, une « descente aux enfers » s’est amorcée pour le Beaujolais nouveau. Cette dégradation économique n’a fait que s’accentuer ; le phénomène prend une ampleur tragique lorsque la France se voit condamnée par d’autres pays sur ses essais nucléaires des années 1995. On assiste à une baisse des ventes, s’y ajoutent des critiques sur la qualité du vin, tandis que la concurrence se développe.
Dossier intitulé ‘Crise sur le marché international’, in Lyon capitale, mercredi 15 novembre 1999
« Phénomène politico-médiatique ou prétexte pour boycotter les vins français, les essais nucléaires ont bon dos en Australie et Ailleurs. Il ne sert à rien d’en faire un St-Marcellin, car les exportations de vins dans le Pacifique sont insignifiantes. Par contre, les ventes de beaujolais ne sont plus ce qu’elles étaient et ce n’est pas uniquement la faute au nucléaire… »
Beaujolais, La dure concurrence du Nouveau Monde, moral en baisse pour les viticulteurs, in Lyon Figaro , du mercredi 30 mai 2001.
« Une légère baisse des ventes, l’arrivée massive de vins de l’hémisphère sud sur le marché international et les viticulteurs du pays beaujolais craignent le pire. Un électrochoc qui permet aussi, à l’heure des bilans, de souligner le déficit d’image dont souffre le beaujolais… »
Beaujolais : vendanges amères, par Michel Deprost, Villeurbanne, Ed. Golias, 2004
En 2004, Michel Deprost, journaliste au Progrès de Lyon, enquête sur un secteur en crise. Son analyse rend évidentes les difficultés que rencontre ce secteur de l’économie. Confronté au choc de la mondialisation, à la concurrence mondiale, ce secteur l’est aussi à d’autres limites, sociales et culturelles, et doit trouver des solutions face aux aléas d’une économie chaotique et des bouleversements climatiques. « Le Beaujolais ajoute une crise d’identité. Fort de la commercialisation réussie du beaujolais nouveau depuis un demi siècle, le beaujolais est affaibli, de l’aveu même des professionnels, par son image de vin industriel, logistique, sans terroir.
Les viticulteurs en colère : la crise du vin n’est pas inéluctable !, site Leclerc.
« La crise que traverse aujourd’hui la viticulture française est la plus grave depuis trente ans, car elle n’est plus seulement conjoncturelle mais structurelle… »
L’Affaire Lyon Mag’ contre le Beaujolais nouveau
Les polémiques sont légion dans le domaine du vin, en particulier lors de la sortie du Beaujolais nouveau. On assiste souvent à des commentaires acerbes qui rappellent de vieilles polémiques. On taxe souvent ceux qui le produisent d’escrocs, de vendeurs de « piquette ». Chaque année, on trouve encore ces articles de presse qui tentent d’incriminer la qualité du vin et l’honnêteté du vigneron producteur. L’affaire Lyon Mag’, le procès entre l’organe de presse et l’Union viticole du Beaujolais est un épisode marquant dans la saga du Beaujolais nouveau.
Le mensuel Lyon Mag’ condamné en appel à une amende exorbitante, in « Reporters sans frontières »
« La cour d’appel de Lyon a condamné, le 13 août 2003, le mensuel Lyon Mag’ à verser 100 000 euros de dommages et intérêts aux 56 syndicats viticoles du Beaujolais, qui avaient porté plainte pour « dénigrement de produit » suite à un article mettant en cause la qualité du beaujolais. La cour a également condamné Lyon Mag à s’acquitter de 20 000 euros de frais de publication et de 3 000 euros de frais de justice… »
Beaujolais Les coulisses d’une affaire : L’interview à 350 000 euros, In Lyon Mag’, n°122, février 2003
« l’interview publiée par Lyon Mag’ l’été dernier qui a déclenché la colère des viticulteurs du Beaujolais et qui est à l’origine de cette procédure judiciaire et de cette condamnation à 350 000 euros par le tribunal de Villefranche… »
Beaujolais Les coulisses d’une affaire,
Février 2003, In Lyon mag’
« …Pour justifier cette condamnation, Gérard Zemerli, président du tribunal de Villefranche-sur-Saône, a simplement expliqué que Lyon Mag’ était coupable de dénigrement de produit pour avoir utilisé l’expression « vin de merde » en parlant du beaujolais nouveau. Une véritable condamnation à mort qui a provoqué un véritable tollé d’autant plus que le magistrat a ordonné l’exécution provisoire de cette décision… »
Les sept tribus qui veulent la mort de Lyon Mag’, in Lyon mag’, n° 122, février 2003
« Pour ce numéro un peu exceptionnel, la rédaction de Lyon Mag’ a décidé, sans en rajouter, de passer en revue ces notables qui veulent tuer Lyon Mag’ en les classant en sept tribus : la droite réactionnaire, la gauche bien pensante, le groupe Hersant, le monde judiciaire, l’establishment économique, les extrémistes et les religieux. Face à cette coalition, un seul vrai contre-poids : les lecteurs de Lyon Mag’ qui nous ont envoyé plus 2 000 lettres ou e-mails en quelques semaines… »
Finalement, l’issue du procès a été favorable au magazine Lyon mag’, qui titrait dans son numéro de juillet-août 2005, « Beaujolais, la victoire de Lyon mag' », In Lyon mag’
« Lyon Mag’ a gagné le procès qui l’opposait aux syndicats du Beaujolais qui avaient obtenu la condamnation de notre magazine à leur payer 350 000 euros en appel à Lyon, pour avoir publié l’interview d’un expert qualifiant le beaujolais nouveau de « vin de merde ». La Cour de cassation a considéré que les magistrats lyonnais avaient violé l’article 10 de la Convention européenne des Droits de l’Homme qui protège la liberté de la presse… »
L’Affaire Duboeuf
Une autre affaire jugée devant les tribunaux de Lyon. Georges Duboeuf a été inculpé pour fraude et escroquerie en vin.
Beaujolais : Duboeuf accusé d’arnaque, In Lyon mag’, septembre 2005
« Alors que le beaujolais s’enfonce dans la crise, Georges Duboeuf, le pape du beaujolais nouveau, est accusé de tromperie sur la marchandise pour avoir tenté de commercialiser 300 000 bouteilles de beaujolais ordinaire étiqueté de grands crus… »
Affaire Duboeuf : jugement cet après-midi, In Le Progrès, du 4 juillet 2006
« Le parquet a requis une lourde amende contre les Vins Georges Duboeuf (beaujolais) et de la prison avec sursis contre l’ex-directeur du site de vinification pour tromperie… »
Pas d’appel dans l’affaire Duboeuf, In Le Progrès, du 18 juillet 2006
« L’affaire Duboeuf est terminée sur un plan juridique. Le délai d’appel a en effet expiré hier en fin d’après-midi, sans que l’une des parties au procès n’ait jugé bon d’interjeter appel.
« Je n’ai pas donné d’instruction en vue d’un appel » a confirmé hier soir le négociant de Romanèche-Thorins (Duboeuf)… »
Pas d’appel dans l’affaire des vins Duboeuf, L’affaire Duboeuf est terminée sur un plan juridique, In Le Progrès, du 20 juillet 2006
« L’affaire Duboeuf est terminée sur un plan juridique. Le délai d’appel a en effet expiré lundi 17 en fin d’après-midi, sans que l’une des parties au procès n’ait jugé bon d’interjeter appel. « En acquiesçant au jugement qui l’a condamnée pour tromperie et tentative de tromperie, la société reconnaît de fait qu’elle a fraudé et trompé les viticulteurs et les consommateurs » commentait hier soir le procureur de la République de Villefranche… »
Les Lyonnais et leur beaujolais nouveau
Régulièrement, on voit apparaître, à dates fixes, un certain nombre d’articles de presse rappelant aux lecteurs qui la qualité douteuse de ce vin, qui le snobisme des lyonnais, en particulier, vis à vis de leur vin…
Dossier « les Lyonnais boudent le Beaujolais nouveau », in Lyon Capitale, mercredi 15 novembre 1995
« Trop cher, trafiqué, sans intérêt, les qualificatifs ne manquent pas pour dégommer le beaujolais nouveau. Ce vin de fête, qui fait le bonheur des Parisiens et des francophiles du monde entier, n’est plus le roi des bouchons lyonnais… »
Faut-il encore boire du beaujolais ?, in Lyon mag’, Lyon mag’ invite Jean-pierre Coffe à donner son point de vue sur le beaujolais dans le magazine n°86, novembre 1999.
« Le Beaujolais nouveau arrive. Comme chaque année, on va disserter sur cette cuvée 99, sur son goût de banane et de fruits rouges, sur sa vivacité…Et on va en engloutir des milliers de bouteilles…Mais à 25 f la bouteille de beaujo, cette opération marketing est particulièrement juteuse pour les pros qui orchestrent cette opération lancée dans les années 50. […] Jean Pierre Coffe lancera : Franchement le beaujolais nouveau c’est dégueulasse !… »
Lyon : Bellecour privée de Beaujolais nouveau, in Le Progrès, mercredi 16 novembre 2006
« Le beaujolais nouveau est le deuxième vin le plus connu au monde derrière le champagne. Et cent cinquante pays vont le fêter aujourd’hui. Mais il n’a pas de manifestation publique à Lyon… »
Pourquoi Lyon est-elle fâchée avec son Beaujolais ?, in Lyon capitale, semaine du 14 novembre 2006, n°592
« Aucun vin au monde n’est plus médiatique que le beaujolais. Chaque troisième jeudi de novembre, depuis 1951, le beaujolais nouveau est fêté par des millions de personnes des quatre coins de la planète. Pourtant, cette année à Lyon, rien. La ville boude-t-elle son beaujolais ? Pour en débattre, nous avons réuni un plateau typé et assez coloré… »
Petite histoire du Beaujolais
1937 : L’appellation « Beaujolais », reconnue par décret du 12 septembre
1950 : Appellation « Beaujolais-Villages », reconnue par décret du 21 avril
1951 : Le début du phénomène de l’arrivée du Beaujolais nouveau
1970 : l’évènement se nationalise
1985 : L’avènement du Beaujolais Nouveau à l’étranger
Mais le Beaujolais, c’est aussi l’histoire d’un vin et d’un région qui remontent à l’antiquité même.
Autant le Beaujolais nouveau est connu de par le monde, autant le vin beaujolais de la région est peu connu dans son histoire ancienne.
On parle souvent de qualité de vin, de prix, d’évolution économique, mais peu des vrais racines de la qualité de ce vin qui possède tout de même douze appellations…
Un point d’Actualité (le Beaujolais nouveau : boire et déboires) à été rédigé dernièrement à l’occasion de la fête du beaujolais nouveau dans une perspective historique, symbolique, mythologique
L’Etonnante histoire du Beaujolais nouveau, par Gilbert Garrier, éd. Larousse, 2002
Ce livre est un document rare apporté à l’histoire du vin, du beaujolais en particulier où les pratiques remontent depuis l’Antiquité. L’historien réalise que cette histoire contemporaine du beaujolais nouveau « prolonge une tradition largement plurimillénaire, aussi ancienne que le vin lui-même. On découvre, par exemple, que le vin a fait l’objet de traités médicaux. Il a ainsi été établi une codification de l’utilisation des vins selon les cas de maladies rencontrées, selon l’âge des malades…
Les Sources du Beaujolais, le voyage du vin au fil de l’histoire
Ce livre est comme une belle histoire romancée où l’on apprend à force d’anecdotes cocasses les particularités des crus de la Région. On découvre ainsi que le beaujolais nouveau n’est pas le seul vin produit dans la région…
Article critique – Coup de coeur : « Le beaujolais expliqué à ceux qui en boivent… »
Les crus enchanteurs du Beaujolais
« Le beaujolais nouveau arrive cette semaine. L’occasion d’une balade à travers moulin-à-vent, chiroubles, juliénas et autres crus d’une appellation prodigue en vins de qualité à prix doux… »
Balades en Beaujolais, spécial ville de Lyon, In Détours de France, n°111, Octobre 2006
Sites Internet :
Une sélection d’un nombre limité de site internet sur l’histoire de ce vin. On y trouve surtout les dates contemporaines du phénomène « Beaujolais nouveau », mais aussi une histoire de la Région et des différents crus que l’on y cultive.
L’histoire du Beaujolais Nouveau
Le pays beaujolais (Entre la Saône et la Loire, à l’est du Massif Central)
Le Beaujolais et sa gastronomie
Le beaujolais, c’est aussi l’accent mis sur un savoir faire, sur un terroir et une gastronomie propre qui perdure avec les siècles et que certains ont essayé de fixer dans des livres. Il existe un nombre important d’ouvrages sur la cuisine dans la région lyonnaise avant tout, mais aussi une cuisine qui est spécifique à la région beaujolaise.
En voici un exemple
« Crème de chou-fleur à l’oeuf mollet du Vigneron », in « Nouvelles merveilles de la cuisine lyonnaise », Pierre Grison, éd. Xavier Lejeune, 1996
pour 4 personnes :
1 chou-fleur, 1/2 l de bouillon de volaille, 30 cl de crème fraîche, 4 oeufs fermiers, 1 pied de brocoli, cerfeuil, sel, poivre
pour la marinade :
1 bouteille de beaujolais, 1 bouquet garni, 1 gousse d’ail, 1/2 branche de céleri, 2 carottes
Bouchons d’hier et d’aujourd’hui,
Pierre Grison, éd. du Progrès, 1994
Cuisine lyonnaise d’hier et d’aujourd’hui : à la table des Canuts !, éd. des traboules, 2005
Recettes lyonnaises, Camille Vurpas
La Cuisine lyonnaise, Clos-Jouve henry, Benoit Félix, éd. Solar, 1980
Voyez enfin en pièce jointe (fin d’article) une bibliographie complémentaire au dossier
… Et, en guise de post-scriptum, un peu d’humour avec une révélation EXTRAORDINAIRE sur les qualités et l’exploitation future du Beaujolais dans l’industrie nucléaire !
Un pinard nucléaire appelé Gainsbourg…
L’industrie nucléaire au secours du Beaujolais nouveau 2003
« Après une année de surproduction puis l’annonce hier de l’interdiction de la fête du beaujolais nouveau par Cécilia Sarkozy, qui assure l’intérim de son époux en campagne présidentielle, les producteurs de beaujolais sont plongés dans un grand désarroi. Heureusement la science française, toujours à la pointe de l’innovation malgré un budget ridicule, a trouvé la solution : le réacteur nucléaire à Beaujolais Pressurisé (BPR)… »
Le Beaujolais nouveau 2006 menacé par l’essai nucléaire nord-coréen
« A l’approche de la date de sortie du Beaujolais nouveau 2006, l’inquiétude des producteurs et distributeurs du vin primeur le plus populaire du monde est à son comble. L’essai nucléaire réalisé hier par la Corée du Nord menace non seulement la paix mondiale mais aussi une filière de haute technologie inaugurée en 2003 grâce au premier réacteur nucléaire à Beaujolais Pressurisé (BPR)… »
Après l’invasion des OGM dans nos assiettes, ces êtres, minuscules et non identifiés, s’inviteraient dans nos verres et nos bouteilles de Beaujolais nouveau !!!
Ce site internet est un blog où il est question de la qualité du vin, de la qualité du goût que l’on trouve chaque année dans le Beaujolais nouveau. Cette année, « Selon des experts dûment qualifiés et mandatés, le Beaujolais nouveau aurait un goût de chou-fleur ». Les OGM sont-ils devenus une réalité même dans le Beaujolais nouveau ?
Des OGM dans le Beaujolais nouveau ?
- bibliographie complémentaire
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One thought on “A boire et à débattre en terre beaujolaise !”
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Dans quel magasin à strasbourg où environ peut on trouver le beaujolais père la grolle