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Pour toi je peux devenir Gérard Depardieu

Mauvais

Il faut passer à travers le titre (et la pochette) kézako de l’album, et cette première étrange impression d’être au bord de la parodie dandy ou du décalage arty…

… pour s’apercevoir de la singulière patte de ce disque caméléon. Des bases pop-rock solides et habiles (Trop vite et sans pitié), un interlude de soupe délicieuse et planante (Non), un spoken-word funky et désabusé à la Chagrin d’amour -en mieux !- (Tout nouveau), des airs de Miossec ou de Dick Rivers qui passent sans s’écraser sur des compos impeccables… et quelques réécoutes plus tard, le kaléidoscope fonctionne à merveille.

Sous ses airs dépareillés et sa cape d’ironie , « Pour toi… » raconte par tableaux, par humeurs, les affres d’une déroute sentimentale, dont l’album serait le chant du cygne bravache, carrément digne.

 

Voir dans le catalogue de la BML

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