The Program

Stephen Frears

lu, vu, entendu par FGrignoux - le 20/02/2016

The great cycling swindle

Bien sur le point de vue est à charge, et Lance Armstrong apparait comme un monstre de froideur et de stratégie. Mais comment faire autrement devant une des plus grosses escroqueries sportives de tous les temps. Rendez vous compte pas moins de sept Tours de France qui se retrouvent sans vainqueurs. La plus grande course cycliste du monde, ses cols vertigineux, ses descentes apocalyptiques deviennent le terrain de jeu d’un américain durant une dizaine d’années. Il marque son époque d’abord en héros vainqueur du cancer et du Tour, puis en tricheur déchu, dégradé et devenant le symbole du menteur imperturbable. Tout cela Stephen Frears le montre, l’explique, de manière certes un peu caricaturale et manichéenne. Cela parait incroyable. Mais le récit semble presque simpliste face à la vérité historique. Le cinéaste filme Armstrong, son style particulier de pédalage, entrecoupée d’images d’archives. Ben Foster incarne parfaitement le coureur américain, ses regards, ses ambigüités, ses doutes.

 

 

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