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Mes mauvaises filles

Zelba

Deux jeunes femmes aident leur mère gravement malade à mourir. Une BD sensible et juste.

Liv et Ylva, trentenaires, sont très différentes. La cadette est impulsive, spontanée, n’a pas la langue dans sa poche. L’ainée est plus raisonnable, mesurée, inhibée aussi. On apprend à les connaitre petit à petit, au remariage de leur père notamment. Leur mère vient de mourir, et c’est l’histoire de cette perte qu’on va découvrir. La voix de ce troisième personnage va nous raconter avec beaucoup de douceur sa vie avec ses deux filles, et avec sa maladie. Et surtout sa mort, la manière dont ses filles vont l’accompagner.

L’autrice réussit à trouver un équilibre entre nostalgie, dans une ambiance douce-amère, de la vie de famille, et émotion, qui surgit bien sûr à de nombreuses occasions. C’est un peu comme des montagnes russes : on sourit, on a la gorge serrée, on pleure… La question de la mort assistée est abordée avec finesse et délicatesse, avec des personnages de soignants admirables de sensibilité.

Inspirée de sa propre expérience, la BD de Zelba milite ainsi pour que chacun puisse mettre fin à ses jours comme il l’entend, une fois le moment venu. Elle apporte ainsi une belle contribution au débat qui se tient actuellement en France.

Pour en savoir plus

La loi Claeys-Leonetti

Convention citoyenne sur la fin de vie

Voir dans le catalogue de la BML

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