
Le péril bleu
Maurice Renard
lu, vu, entendu par FK - le 24/02/2022
« Jusqu'à ce qu'ils découvrent par hasard que ces êtres sont capables de souffrir et de penser... ».
Les nuits, des bouts de cadavres d’humains tombent du ciel.
Etranges prolongements de nombreux méfaits agissant dans le Bugey, depuis plusieurs mois, obligeant les habitants à se cloitrer chez eux.
Expliquer scientifiquement la disparition des statues, la disparition d’autochtones, le ravage de la forêt, le phénomène du brochet s’envolant dans le ciel (etc.) est simplement impossible.
Reste pour cela les légendes jurassiennes où des Sarvants, êtres d’ailleurs, saccageraient la campagne et les villages tout en séquestrant animaux et humains, pour leur seul plaisir.
« Les deux gardiens du phare de la tour, attristés de ne rien connaître, méditèrent longuement sur la science et sur l’ignorance. »
Touché en plein cœur par la disparition de sa fille, l’astronome Le Tellier va essayer de démêler tout cela.
Le péril bleu écrit en 1910 est un roman palpitant (ne pas se bloquer sur un récit un peu long à démarrer).
C’est une aventure rocambolesque interrogeant le sens du therme « humanité ».
Les atrocités venues d’ailleurs ne seraient-elles, en fait, qu’un épouvantable miroir métaphorique ?
“Le péril bleu” de Maurice Renard parle d’abaissement, d’assujettissement, d’exhibitions de « sauvages, sous prétexte d’ethnographie », de la recherche, de vivisection …
« Pauvre humanité, vous dis-je ! ».
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