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Le chant des crevettes

Camille Rock

Camille Rock à le verbe acide et charmant. Sa galerie de portraits, d’histoires drôles et tordues pétille comme une friandise au poivre.

 

Il y a du Blanche Gardin dans cette chanteuse à l’humour qui grince, avec une touche Gréco dans cette sensualité espiègle, toute en légèreté.

Camille Rock c’est d’abord une voix plastique et éloquente, un vrai organe de théâtre. Autour d’elle, un duo guitare contrebasse agile et malicieux fait swinguer un cabaret aux grandes oreilles, suave, punk ou chansonnier.
Avec ses textes euphoniques et bien balancés, l’album chante un féminisme libertaire parfois libertin. On se régale de ces instantanés tendres et vachards, qui manient la griffe et la caresse. C’est joyeux et tonique, élégant et subversif.
Entre Giedré, Les Elles et Brassens, Camille Rock cisèle et dépote, drôle et (im)pertinente.

 

 

Voir dans le catalogue de la BML

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