Cannibale
Calypso Valois
lu, vu, entendu par GLITCH - le 11/01/2018
La rétromanie enchantée de la french-pop a encore frappé avec le premier album de Calypso Valois.
On s’empressera de dire pour plus vite l’oublier qu’elle est fille d’Elli & Jacno et filleule de Daho. Comment dans ces conditions ne pas faire de musique ? Et comment en faire avec une telle ascendance ?
A l’évidence Cannibale passe par-dessus les questions, avec ses 11 titres envoûtants ou délicieux, sans déchet ni fausse note.
L’album navigue dans des eaux synth-pop funkoïdes, savamment eighties, où croisent Chamfort et Lio (La nuit, Vis ta vie). Des bulles minimales et acidulées à la Elli & Jacno –oui, quand même !- pétillent en surface (Baignade, Méchante fille), s’apaisent le temps d’une balade douce amère à la –oh oui encore !- Chamfort (Tes mots). Et puis, superbe, vient l’allant syncopé d’une psyché-pop très gainsbourienne (Cannibales), ou alors futuriste (Amoureuse).
La production et les arrangements dosent avec art le décalque et la réinvention, faisant de ce Cannibale un fin gourmet, très séduisant.
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