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An Inbuilt Fault

Westerman

Le Britannique Westerman revient avec un second album pop-folk fascinant. Un travail d’orfèvre, aussi confortable que déroutant.

Produit en Grèce par James Krivchenia, le batteur de Big Thief, l’album s’est construit autour de leurs jam sessions méditerranéennes, d’où ce sentiment d’improvisation et d’espace qui parcourt le disque. Les percussions, parfois très libres et espacées, (« Give », « I, Catallus. »), font respirer la musique et le traitement des échos et des chœurs apporte beaucoup de profondeur aux enregistrements.

On ne peut d’ailleurs s’empêcher de penser aux grandes odyssées pop des derniers Talk Talk comme source d’inspiration, reproduites ici à plus petite échelle, tant les arrangements sont riches et subtils et ornent à merveille les compositions folks de l’Anglais (trombones, violons, synthés, cuivres, piano etc.).

Mais cette liberté de ton n’empêche pas Westerman de nous proposer un album d’indie pop redoutable. Les lignes mélodiques des chansons s’éclaircissent au fil des écoutes jusqu’à devenir entêtantes…Et que dire de la voix ? D’une palette sonore remarquable, elle oscille entre la puissance de Robin Pecknold (Fleet Foxes) et la vulnérabilité déchirante de Justin Vernon (Bon Iver). Son premier disque avait été invisibilisé par la pandémie, celui-ci mérite cette fois de capter toute la lumière.

Voir dans le catalogue de la BML

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