L’INFO RETROUVEE

Molière sous chapiteau pour les 200 ans des Célestins

- temps de lecture approximatif de 1 minutes 1 min - Modifié le 27/07/2019 par Laurent D

Cette rubrique propose de revenir sur des événements survenus à Lyon et dans la région au cours des deux derniers siècles, dans les domaines les plus divers, à travers un article de la presse locale de l’époque, une photographie, ou une illustration

Cour de récréation de l
Cour de récréation de l'Ecole maternelle des Célestins. Claude Essertel. Bibliothèque municipale de Lyon

16 mars 1992, place des Célestins, plus de 600 enfants se pressent sous un immense chapiteau bleu seyant installé devant le théâtre à l’occasion du bicentenaire de la vénérable institution. “Tu feras attention où tu marches » lance la metteuse en scène à l’un de ses comédiens, en parlant des enfants assis dans les allées, au pied de la scène, obstruant même “l’entrée des artistes”.

Michel mercier  (président du conseil général, partenaire de l’initiative), Yves Bruyas (vice-président pour la culture du C.G) et Jacques Oudot (adjoint à la culture de Lyon) sont là au premier rang comme pressés contre la scène par la foule des têtes blondes. Jean-Paul Lucet , le directeur des Célestins, peut être content. La représentation inaugurale de Molière ou la troupe du Roy est un succès.

L’idée avec ce spectacle, composé de morceaux choisis dans l’œuvre de Molière, est de faire découvrir ou apprécier aux 10-20 ans des écoles du Rhône l’art au théâtre. Tout ceci sous chapiteau. “Pour souligner l’aspect ludique et l’aspect fête”. Une épreuve, sans aucun doute pour les comédiens, mais un climat propice à faire revivre l’ambiance de certaines tournées jadis en région de France.

Un discours bref, un hommage au Conseil général et à son président Michel Mercier qui coproduisent la manifestation, puis place est faite à Jacques weber (aux célestins pour « L’école des femmes ») en frappeur des 3 coups de l’inauguration.

Pour les enfants de la maternelle des Célestins, en revanche, ce n’est pas vraiment la fête. Pour la “bonne cause”, du spectacle, leur cour de récréation, située habituellement sur la place, a été déplacée à l’arrière du chapiteau. Ils retrouveront leur terrain de jeux une fois la fête du bicentenaire terminée. Mais pour quelques jours seulement. Bientôt les bulldozers et les barricades envahiront le terrain pour le démarrage des travaux du futur parc de stationnement des Célestins.

Source : “Les Célestins frappent les trois coups” / N.B. [Nelly Gabriel] in Lyon Figaro, 17 mars 1992. « Molière sous chapiteau » / J.M Durand in Le Progrès, 17 mars 1992. « Vive la récré », in Lyon Matin, 17 mars 1992.

 

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