L’open data et le pouvoir Citoyen : une médiation technique et politique au cœur de la gouvernance des données

Dans le cadre des rencontres du cycle "Où va la ville" de la bibliothèque de la Part-Dieu, a eu lieu le 16 avril 2025, une conférence-débat avec Valentyna Dymytrova, Maître de conférences en Sciences de l'Information et de la Communication à l’Université Jean Moulin Lyon 3 et Hervé Rivano, professeur en informatique à l'Insa de Lyon.

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Valentyna Dymytrova et Hervé Rivano nous présentent l'open data, abordant ses enjeux et son impact sur le pouvoir citoyen. Ils détaillent les étapes du processus d'ouverture des données publiques en mettant en lumière leur caractère stratégique. Ils illustrent ensuite leur propos avec des exemples concrets de portails et de réutilisations. Parallèlement ils soulèvent des questions essentielles concernant la médiation des données et les modèles économiques sous-jacents. Enfin, un focus particulier est mis sur la tension entre les communs numériques et le capitalisme informationnel.

Portail Open Data de la Métropole de Lyon
Portail Open Data de la Métropole de Lyon https://data.grandlyon.com/
L’open data comme dispositif socio-technique
Définition et première expérience spontanée

L’open data se définit comme le processus d’ouverture des données publiques et le résultat de ce processus. Cette démarche vise à rendre accessibles des jeux de données de diverses natures concernant les politiques publiques et la vie des citoyens dans des domaines variés (mobilité, éducation, pollution, patrimoine, budget, etc.). La Métropole de Rennes est la première, parmi les collectivités territoriales, à matérialiser ce processus avec son portail open data, en 2010.

Portail open data Rennes Métropole
Portail open data Rennes Métropole
Obligation légale et libéralisme informationnel

Quelques années plus tard, en 2012, a été créé data.grandlyon.com, développé ensuite après la création de la Métropole de Lyon, en 2015. Derrière ce portail œuvrent de nombreux acteurs tels que les producteurs de données (agents de la collectivité territoriale, entreprises délégataires comme le Sytral pour les transports), les informaticiens agrégateurs et nettoyeurs, et les gestionnaires de la collectivité décidant des data à publier. L’objectif principal est de servir le pouvoir citoyen en offrant une transparence démocratique et en stimulant la création de services innovants. Des injonctions législatives depuis 2010 obligent les collectivités de plus de 3500 habitants à ouvrir leurs données via leurs propres portails ou la plateforme nationale data.gouv.fr. Cette initiative répond à une double logique de transparence démocratique, où les gouvernements locaux rendent compte aux citoyens, et de libéralisme informationnel favorisant la circulation des données.

« Les gouvernements de nos sociétés démocratiques doivent être redevables aux citoyens qui les ont élus des informations qui concernent la vie de la cité, les administrations, et les décisions qui sont prises. Il y a aussi la notion, qui se développe en parallèle, du libéralisme informationnel. C’est-à-dire l’idée qu’on vit dans une société ouverte où tout circule et donc où on n’a pas des données juste stockées dans un endroit, mais on a des flux d’informations qui doivent circuler sans frontière d’une manière un peu libre. C’est un autre courant, on va dire idéologique, qui va se retrouver aussi dans cette idée d’open data ».

Valentyna Dymytrova

Quantification, médiation et modèles économiques : les rouages de l’open data
Quantification

Les portails open data matérialisent des stratégies d’ouverture à l’échelle territoriale et révèlent la quantification inhérente à la production de données. Par exemple, le jeu de données concernant les silos à verre sur le territoire de la Métropole indiquera le nombre de ceux-ci et leurs localisation.

«C’est l’idée de la quantification, c’est-à-dire que derrière le processus de l’ouverture des données et derrière la production d’une donnée, il y a quand même la mesure de quelque chose. »

Valentyna Dymytrova

Un dispositif socio technique

Le portail est un dispositif socio-technique articulant de nombreux acteurs, dont les réutilisateurs qui valorisent les données.

« Parce que la donnée en soi ne sert pas à grand-chose. Derrière la métaphore de l’or noir qu’on associe souvent à des données, il y a quand même un gros travail de valorisation de la donnée. Pour sortir cette valeur de la donnée, il faut les réutiliser et la réutilisation ne va pas de soi. Peu de citoyens sans compétences techniques peuvent s’en emparer. Parce que ça nécessite une acculturation à la donnée, ça nécessite de comprendre ce qu’est la donnée et ce qu’on peut en faire »

Valentyna Dymytrova

Médiation indispensable

Pour devenir utiles aux citoyens, les données nécessitent des médiations et des réutilisations. Simon Chignard illustre ce principe en comparant les données au blé : contrairement au pétrole, qui est extrait, le blé doit être cultivé chaque année, ce qui exige un travail continu (lire son article Les enjeux économiques de l’ouverture des données : pas de marché, pas de valeur ). Cette médiation des données se concrétise, par exemple, dans cette cartographie des transports en commun lyonnais.

Page d'accueil du portail Data Grand Lyon de la Métropole
Page d’accueil du portail Data Grand Lyon de la Métropole

La médiation des données implique une multiplicité d’acteurs tels que développeurs, data scientists, data analysts et data journalists, chacun avec ses pratiques professionnelles et finalités. Des ingénieurs interviennent en coulisses pour le nettoyage et l’agrégation des données, un travail souvent invisible, mais essentiel.

Dans ce processus de médiation des données brutes se loge l’exercice du pouvoir citoyen sous différentes formes

Des initiatives citoyennes de médiation pour se substituer à l’Etat, au service des citoyens et un outil de communication pour l’Etat vers le citoyen

« On observe différents circuits de reprise du pouvoir par le citoyen via la médiation de la donnée… dans ces 3 exemples, il y a 3 circuits de reprise du pouvoir par le citoyen via la médiation de la donnée qui ont des objectifs et des directions différentes…de l’État vers le citoyen, du citoyen vers l’État et puis du commun qui est plus horizontal.»

Hérvé Rivano

    • COVID Tracker

      Cet exemple montre l’ initiative d’un citoyen (Guillaume Rozier) qui, face aux données illisibles diffusées par le Ministère de la Santé, a démontré l’impact démocratique de la médiation de données brutes, transformées en visualisations compréhensibles pour le public, influençant ainsi la gestion de la pandémie.

      Portail open data Rennes Métropole
      site Covid tracker

« …il a changé totalement la façon dont le gouvernement a piloté la lutte contre la pandémie. Il y a un avant COVID tracker et un après COVID tracker, juste dans la relation politique des citoyens aux politiques publiques de gestion de la pandémie. Et donc ce travail-là de médiation qui consiste à prendre des chiffres complètement abscons et à en faire des courbes rouge et bleu. Ce travail-là est un travail démocratique énorme …»

Hervé Rivano

    • OpenStreetMap

      Cette plateforme collaborative permet aux citoyens de contribuer et d’éditer la carte, offrant un commun de données cartographiques avec des choix de représentation collectifs.

      oPEN
      OpenStreetMap

      « C’est une plateforme pour que chaque citoyen puisse transmettre de l’information et en réalité les données d’OpenStreetMap sont bonnes parce que il y a beaucoup de gens qui viennent les corriger quand il y a des erreurs, des citoyens, des collectivités qui se disent que finalement c’est bien de mettre de la donnée fiable là-dedans.»

      Hervé Rivano

    • France Stratégie

      Ce service public cartographie les données brutes disponibles sur data.gouv.fr pour faire comprendre l’impact des politiques publiques sur le territoire, en d’autres termes, faire un compte-rendu démocratique.

      france Stratégie
      Carte de répartition des niveaux de revenus

      « Là c’est des répartitions de niveau de revenus ou de patrimoine…Grosso modo c’est le 10e décile de revenus et le premier décile. Donc ces cartographies-là permettent…de se donner l’idée de comment les politiques publiques ont un impact sur la répartition des richesses dans le territoire.»

      Hervé Rivano

    Des initiatives citoyennes de médiation militante pour faire pression sur les pouvoirs publics

    «…une autre utilité très importante de la donnée ouverte et de la remédiation de la donnée…un peu dans le même sens que COVID Tracker, mais en un peu plus agressif…c’est un acteur politique de la cité, c’est une association militante avec un objectif politique qui prend des données ouvertes…la ville a bien compris le lien entre mouvement associatif, mouvement citoyen et mouvement politique…c’est un outil de mise sous pression des politiques et d’information des politiques publiques…c’est un outil d’accompagnement critique du pouvoir par les corps intermédiaires, »

    Hérvé Rivano

      • Cartographie de la pollution par Greenpeace

        L’open data devient un enjeu politique majeur lorsque les données sont médiatisées pour éclairer ou critiquer les politiques publiques, comme illustré par la carte de pollution de Greenpeace croisant données de qualité de l’air et localisation des écoles.

        Le pouvoir de la cartographie : Carte militante de Greenpeace

        Le pouvoir de la cartographie : Carte militante de Greenpeace

        « La donnée de qualité de l’air est fournie par une association agréée … Greenpeace a pris ces données-là, les a mises sur une carte… ils ont choisi l’échelle de couleurs parce qu’il y a une remédiation dessus pour dire que le rouge c’est agressif, ça représente le danger pour beaucoup dans notre culture en tout cas, le vert ça représente les endroits où c’est bien. L’échelle de couleurs est faite pour donner un côté un peu inquiétant. Ils ont choisi de prendre un autre jeu de données ouvert disponible par la métropole qui est l’ensemble des écoles. Et le titre c’est « votre enfant respire-t-il un air trop pollué ? » La carte ne répond pas exactement à la question, mais elle indique bien que la réponse est probablement non. Quand cette carte est sortie. ça a créé un sujet politique. Parce qu’ avant on savait que c’était pollué Lyon, et on savait qu’il y avait des écoles. Et puis d’un coup on dit “c’est mon enfant qui est là”»

        Hervé Rivano

      • La ville à vélo

        Ce site montre comment une association utilise les données pour informer et mobiliser les citoyens autour des projets d’aménagements cyclables, exerçant une pression constructive sur les politiques publiques.

        Le vélo pour tous dans la métropole lyonnaise

        Site de l’association La Ville à Vélo

        “Ce site-là sert à l’association, à ses membres ou à ses sympathisants à dire quand est-ce que c’est bien, quand est ce que ce n’est pas bien. Et donc ça mobilise des gens autour des projets, ça informe qu’il y a des projets, ça permet de mettre la pression sur les maires de petites villes autour qui ont pas très envie que le projet se fasse chez eux”

        Hervé Rivano

      Ces quelques exemples nous montrent que l’infographie et la cartographie sont une forme puissante de médiation, rendant l’information accessible au plus grand nombre.

      « La cartographie c’est très puissant parce que on se représente assez facilement notre environnement sur une carte. »

      Hervé Rivano

      Gratuité virtuelle

      L’open data s’inscrit dans des modèles économiques contrastés, avec d’un côté la gratuité d’accès imposée par la loi, mais d’un autre côté, des coûts réels de stockage et de transformation.

      «…le gratuit pose un vrai souci. L’idée est que la loi impose aux collectivités de rendre leurs données accessibles sans rétribution financière pour y avoir accès. Mais ce n’est pas gratuit parce que pour mettre la donnée en ligne, il faut la stocker quelque part. Il faut payer des serveurs, il faut payer la facture d’électricité et l’impact environnemental de toute l’infrastructure numérique. On dit que c’est dans le cloud, mais c’est du cuivre, des matériaux rares et de l’énergie. »

      Hervé Rivano

      Gouvernance urbaine et données : concurrence des modèles et enjeux de souveraineté
      Deux conceptions de la ville

      La question de la gouvernance de la ville par les données a mis en lumière la confrontation entre les initiatives publiques (comme les services lyonnais Toodego et OnlyMoov ) et les plateformes privées (Waze, Google Maps). Des enjeux cruciaux de souveraineté numérique et de divergence d’objectifs ont été discutés. La logique de service public des initiatives locales se heurte au modèle économique basé sur la publicité des acteurs privés, souvent avec une puissance de moyens très importante. L’échec relatif de Toodego face à la domination des plateformes globales a été analysé, remettant en question l’efficacité des efforts locaux face aux géants du numérique. Il a été souligné que derrière les services numériques se profile une vision de la ville, Google Maps et Waze privilégiant la fluidité du trafic et des objectifs publicitaires sans considération des enjeux urbains locaux (proximité des écoles, zones sensibles).

      Le modèle des GAFAM, illustré par Google Maps et Waze, repose sur la publicité, avec des objectifs différents de ceux des collectivités territoriales qui cherchent à mettre en œuvre des politiques publiques (par exemple le transport décarboné avec Toodego).

      Capitalisme informationnel et techno-féodalisme

      Cette idée est inspirée par les théories de Yánis Varoufákis, économiste et ancien Ministre des finances de la Grèce qui a théorisé sur la notion de techno-féodalisme.(lire son livre Les nouveaux serfs de l’économie )

      « …le capitalisme numérique est en train de transformer le capitalisme en quelque chose qui n’est plus du capitalisme qui est du techno-féodalisme …. il y a toute une partie du travail…qui est gratuit ou de l’esclavagisme …payer des gens une misère ou demander aux citoyens de fournir de la donnée pour que ces entreprises fassent du profit. »

      Hervé Rivano

      La solution des communs numériques

      L’alternative des communs numériques propose une voie où les pouvoirs publics organisent des services numériques avec des objectifs non capitalistes, mais sa mise en œuvre et son maintien représentent des défis. 

      « L’alternative c’est les communs. Les pouvoirs publics français ont les moyens d’organiser des communs numériques qui vont à l’encontre de ce que font les GAFAM. La métropole de Lyon faisait ça et après elle a cédé parce que le gouvernement lui a mis une pression sur la loi d’ouverture des données de mobilité. Jusqu’alors, elle refusait de fournir l’information en temps réel sur la localisation des bus et des métros, souhaitant préserver le contrôle de son plan de déplacement urbain, que Google ne respectait pas, selon elle. Ça s’est réglé avec un accord où Waze ne fait plus passer les voitures devant les écoles à 08h30. »

      Hervé Rivano

      Le quartier de la Part-Dieu représenté par 2 applications avec 2 objectifs différents  : à gauche la logique des communs d'OpenStreetMap et à droite, la logique commerciale de GoogleMaps
      Le quartier de la Part-Dieu représenté par 2 applications avec 2 objectifs différents : à gauche la logique des communs d’OpenStreetMap et à droite, la logique commerciale de GoogleMaps. Il y a beaucoup plus d’informations sur la vie citoyenne dans l’écran de gauche que dans l’écran de droite car OSM est alimenté par les citoyens.

      « Google, a un intérêt : qu’on passe devant des pubs. Voilà, c’est ça son modèle économique : c’est d’exposer les utilisateurs à la publicité. Il est financé par les annonceurs qui viennent mettre de la pub chez lui. Ce sont donc deux logiques, deux objectifs strictement différents. Le pouvoir, à la fin, est acquis à celui dont on utilise l’application. Et le problème, c’est que c’est Google qui a gagné sur cette question-là, principalement parce qu’il est disponible sur tous les téléphones, tandis que Toodego n’est pas disponible sur tous les téléphones. …. Et puis Toodego, ça marche à Lyon, et il faudrait celle de Bordeaux, et puis il faudrait celle de Paris, il faudrait celle de Dijon. »

      Hervé Rivano

      Le pouvoir des data

      La question de la gouvernance de la ville se pose avec acuité : qui détient réellement le pouvoir sur les données du territoire et les services basés sur celles-ci face à l’essor des plateformes privées ? La gratuité apparente de l’open data masque des coûts importants liés à l’infrastructure numérique et à la transformation des données, parfois supportés par les fournisseurs eux-mêmes à la demande des géants du GAFAM.

      “…pour que les données de mobilité soient prises en compte par Google, il faut qu’elles soient dans un format particulier et Google impose que ça soit le fournisseur de données qui paye le coût de la transformation des données pour les mettre à son propre format.»

      Hervé Rivano

      Durabilité, qualité, fiabilité, sécurité et accessibilité

      La durabilité des données ouvertes représente un enjeu majeur, mise en péril par divers aspects économiques, politiques et techniques. Les exemples de la NOAA et des bases de données sur les vulnérabilités informatiques illustrent cette problématique, leurs utilisateurs redoutant leur éventuel abandon sous la nouvelle administration américaine. La vérification de la qualité des données et la lutte contre la désinformation représentent des défis constants pour les plateformes d’Open Data et les communs numériques, à l’instar de Wikipédia. La surcharge informationnelle et la difficulté de naviguer dans la masse de données disponibles sur les portails sont également des obstacles à une réutilisation efficace.

      « Il suffit d’aller sur data Grand Lyon pour se rendre compte qu’il constitue un énorme réservoir de données et qu’il faut savoir a priori précisement ce qu’on cherche pour espérer le trouver dans un temps raisonnable. Data.gouv.fr peut sembler complexe en raison de l’immense quantité de données qu’il rassemble, mais c’est aussi une force, car cela garantit un accès libre à une multitude d’informations. Le véritable enjeu de la médiation ne se limite pas à rendre une donnée accessible, mais consiste aussi à permettre une navigation efficace à travers elle. Il s’agit également d’éviter que l’information ne se perde dans un flot trop dense, non pas de manière intentionnellement trompeuse, mais simplement en raison de la quantité massive de données disponibles. »

      Hervé Rivano

      Cycle de vie et archivage

      Le cycle de vie de la donnée soulève la question de sa conservation et de sa suppression, un enjeu complexe entre la valeur patrimoniale de l’information et les contraintes techniques et économiques du stockage.

      « Ce que vous abordez c’est le cycle de la vie de la donnée. …Dans le cycle de la vie de la donnée,il va se poser la question de quand la donnée doit disparaître, jusqu’où on doit la garder ? Et cette question n’est pour l’instant pas résolue parce que ça pose des questions de retrouver une bonne donnée, mais aussi la question des infrastructures numériques qui doivent être suffisamment robustes pour maintenir un grand nombre de données …problématique compliquée parce qu’on considère la donnée comme un patrimoine aujourd’hui informationnel d’un territoire, d’un pays, et on peut se dire on en aura besoin un jour. … mais au bout d’un moment on n’a plus de place…dans les infrastructures numériques, c’est une vraie question qui touche aussi à la question économique, la question écologique parce que les datacenters, les serveurs. Et puis la question aussi de l’efficience des services parce qu’au bout d’un moment la question de scalabilité va se poser, l’infrastructure ne va plus pouvoir travailler comme il faut. »

      Valentyna Dymytrova

      Vers une maîtrise collective des données du territoire

      Si l’ouverture des données publiques constitue un potentiel significatif pour la transparence démocratique et l’innovation, sa pleine exploitation se heurte à des défis techniques, économiques, politiques et culturels. L’éducation et l’acculturation aux données sont essentielles pour permettre aux citoyens de s’approprier l’Open Data et de participer à la construction de communs numériques viables.
      La question de la gouvernance des données et des services associés apparaît comme un axe de réflexion fondamental pour les experts de l’informatique et de l’information, appelant à une vigilance constante face aux dynamiques de concentration du pouvoir informationnel et à la nécessité de construire des alternatives pérennes et démocratiques.

      Ecouter la conférence-débat en replay et lire la transcription des échanges.


      Transcription :  Télécharger

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